Réserve indienne abénakise de Wôlinak dans le Centre-du-Québec
Wôlinak est une petite réserve indienne abénakise, située au Centre-du-Québec sur une superficie de moins d’un kilomètre carrés et regroupant un peu plus de 150 résidents. Le village de Wôlinak se trouve tout près du secteur Précieux-Sang de la ville de Bécancour, en bordure de la rivière Bécancour.
L’appellation Wôlinak vient d’un mot abénaki signifiant «la rivière aux longs détours». Des Abénakis et des Sokokis habitaient sur les berges de la rivière Puante (nom donné par les Français), connue aujourd’hui sous le nom de rivière Bécancour.
Au XVIIe siècle, environ 600 Amérindiens y vivaient, mais leur nombre a diminué suite aux guerres, aux épidémies et à l’usurpation de leurs terres par les colons français.
Les partisans de la Nouvelle-France, profitant des rivalités qui opposaient les Iroquois aux Abénakis, n’ont pas manqué d’utiliser le courage et l’adresse de ces derniers dans leurs luttes contre les Anglais et leurs alliés indiens. Leur seul nom a souvent jeté l’épouvante jusqu’à Boston, en Nouvelle-Angleterre. Suite à l’influence des missionnaires, ils sont devenus chrétiens et ont bâti une chapelle à Wôlinak.
Le village de Wôlinak fut fondé officiellement en 1704, quand M. de Beauharnois, intendant de la Nouvelle-France, invite une bande abénakise vivant dans le Maine à venir s’installer ici pour consolider les positions françaises et servir ainsi les intérêts de la colonie. En récompense, ils furent délogés à au moins trois reprises et ils perdirent peu à peu leurs terres au profit des colons européens.
En 1812, les guerriers abénakis partent combattre contre les Américains pour la défense du Canada. À leur retour, ils sont choqués en constatant que les autorités ont profité de leur absence pour prendre une partie de leurs terres non occupées. Aussi les guerriers prennent-ils les armes pour défendre leurs droits. C’est ainsi qu’ils purent conserver deux petites îles sur la rivière Bécancour et environ soixante arpents de terre.
Aujourd’hui, Wôlinak est connue pour ses entreprises d’art et d’artisanat, dont un atelier de fibre de verre, une entreprise de fabrication de canots et une usine de moulage de plastique par injection (Plastiques Wôlinak). Remarquons aussi la boutique – atelier Plumes et pacotilles, qui produit et vend une large panoplie d’objets d’art et d’artisanat abénakis, ainsi que des créations originales de l’artiste Sylvie Bernard, spécialisée en broderie perlée. Ses bijoux et autres créations témoignent de la culture des Abénakis. De plus, on note la présence sur le territoire de la réserve d’une plantation d’arbres de Noël.
On accède à la réserve de Wôlinak en suivant la route 132.
Pour en apprendre plus :
je suis allée sur votre réserve et je pense même que mon père avait aidé à la construction d’une maison pour moi, Marie Lucia St-Aubin et Denis St-Aubin qui s’est avéré violent et que j’ai dû quitter avant même d’avoir vécu dans cette nouvelle construction.
Ça me plaisait tellement d’entrer dans ce monde mais finalement j’ai été ben déçu car je n’ai pas pu habiter sur la réserve où je voulais vivre car il, mon mari, avait été violent.
Ça fait longtemps ben longtemps. Ce qui est triste c’est que je sais bien qu’Armand et Noël St-Aubin ne sont plus de ce monde car j’ai vu la liste et leurs noms n’est pas écrit. C’est plus avec Armand que j’avais échangé il était un vrai humain, ça m’aurait tellement plût de pouvoir le connaître mieux .. mais la vie des fois. Enfin comme on dit la vie continue pi nous itou!
Et mon nom et celui de Denis St-Aubin est encore là sur votre liste. Au plaisir, qui sait?
Lorraine (Marie-Lucia) Lefebvre St-Aubin
P.S. juste un petit mot que je voulais partager avec vous, merci