Ville de Windsor

Ville de Windsor dans la région de l’Estrie (MRC Val-Saint-François)

Environ 5500 Windsoroises et Windsorois habitent dans la ville québécoise de Windsor, constituée en 1899 et déployée sur une superficie de près de 14 kilomètres carrés dans la région administrative de l’Estrie. Windsor fait partie de la municipalité régionale de comté du Val-Saint-François, à proximité de Sherbrooke.

Le nom de Windsor, adopté par la ville en 1914, rappelle la ville de Windsor dans le Berkshire en Grande-Bretagne où l’on trouve une résidence de la famille royale. Au Canada, il y a deux autres villes du nom de Windsor, en Nouvelle-Écosse et en Ontario.

Deux rivières importantes, soit la Saint-François et la Watopeka traversent le territoire de Windsor, et méandre paisible du Saint-François annonce l’entrée de la rivière dans cette ville.

Même si la ville a été incorporée en 1899, les premiers colons s’y établissent cent ans plus tôt, en provenance des États-Unis (avant la colonisation, on y trouvait des campements des Abénaquis, disséminés sur le territoire).

En effet, en 1800, le gouverneur général Prescott cède un lopin de terre à Joseph Brown pour le remercier d’avoir servi la patrie. Les colons donnent alors à leur village le nom de Lower Brompton. En 1802, le canton de Windsor est constitué lors de la formation des cantons à l’est du Bas-Canada. L’année suivante, deux moulins sont construits au confluent des rivières Saint-François et Watopeka.

Le développement est assuré avec l’arrivée, en 1852, de la voie ferrée Montréal – Sherbrooke, desservie par la St. Lawrence & Atlantic Railway Co. Trois ans plus tard, on construit à Windsor la première usine à pâtes chimiques au Canada et, en 1864, une poudrière est inaugurée, la troisième poudrière au pays.

Vers 1876, Michel Cloutier, un colon canadien-français, acquiert un lot, suivi d’autres Canadiens français.

Les incidents dans les poudreries étant monnaie courante à l’époque, la ville de Windsor n’y échappe pas et, le 16 juillet 1901, la poudrière de la Hamilton Powder Company explose, causant de grands dégâts et deux morts.

De nos jours, Windsor est une ville dynamique avec un vaste parc industriel où on trouve plusieurs entreprises importantes. On connaît Windsor surtout par son usine ultramoderne DOMTAR qui produit du papier fin.

La ville de Windsor offre de nombreux services à ces citoyens. Elle possède deux écoles primaires, une école polyvalente, un centre de formation professionnelle, une radio communautaire (CIAX 98,3 FM), un hôpital, un centre communautaire, un Parc Historique, deux centres de la petite enfance et plusieurs terrains de sport.

Parmi les attraits de Windsor, on peut citer l’église Saint-Philippe, construite en 1892 par le célèbre architecte québécois Louis Caron et par Jos. J. Baptiste Verret, et la Poudrière de Windsor, la première usine de poudre noire au Québec. C’est un intéressant exemple du patrimoine industriel du Québec, et un centre d’interprétation sur la poudre noire unique au Canada y est aménagé. Le parc de Watopeka mérite également une visite.

Rivière Watopeka

La rivière Watopeka prend sa source dans le lac du même nom, coule en direction est-ouest sur une distance d’une vingtaine de kilomètres et se jette dans la rivière Saint-François, dans la ville de Windsor, à 20 km au nord-ouest de Sherbrooke. Le nom de ce cours d’eau provient du mot abénaquis Wdopikak et signifierait à l’endroit où se trouvent les aulnes. Certains prétendent que Watopeka a la signification de rivière perlée en raison des rapides. Aux contacts des langues anglaise et française, l’orthographe et la prononciation de cet amérindianyme ont subi de multiples variations avant que ne soit officiellement adoptée sa forme actuelle. Ainsi, le nom de Rivière Ottopikak, figure-t-il sur un plan du canton de Windsor de 1801. Sur une carte française du comté de Richmond de 1931, on relève la forme Rivière Wattopekan. D’autres documents de diverses époques utilisent les graphies Watopéca, Wattopeka, Wattopekah, Wattopekak, Wattopikaw et bien d’autres encore. On désigne aussi la rivière Watopeka sous les noms Le Grand Ruisseau et The Brook.

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Environ 5500 résidents habitent dans la ville québécoise de Windsor, constituée en 1899 dans la région administrative de l’Estrie
Rue St-George à Windsor. Photographie : Delphie Côté-Lacroix, image du domaine public. Environ 5500 résidents habitent dans la ville québécoise de Windsor, constituée en 1899 dans la région administrative de l’Estrie.

4 réflexions au sujet de “Ville de Windsor”

  1. Je suis à produire un roman qui met en scène la vie d’un individu né en 1921 qui est appelé sous les drapeaux en 1940. Assigné après sa formation de soldat et les cours de langue avec le Québec Rifles un régiment d’infentrie du Québec dont cercaines des unité ainsi que d’autres des Winipeg Grenadeers sont envoyées à Hong Cong.
    Là on sait que les Japonais en grand nombre on vaincu la garnison le 25 decembre 1941 suite à la première vraie bataille de la guerre 39/45. Blessé il es fait prisonnier du à son phisique extraordinaire. Il traverse cette épeuve avec u bol de riz par jour mais en revient en 1946 en homme défait par le s’indrome posttraumatique. Sa vraie histoire commence ici dans une étude de cette condition phisico-mentale avec tout les dégats qui s’en suivent.
    Je souhaiterais pouvoir consulter l’Histoire de Windsor du débue du 20e siècle aux années 1960 environ. Si cela s’avérait possible, j’en serais l’Homme le plus heureux du monde. Car mon roman pourrait certe s’en enrichir.

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    • Bonjour M. Beaudoin, vous feriez mieux de joindre l’Hôtel-de-ville de Windsor, car notre site Web n’a pas de liens directs avec cette ville.

      Bonne chance! Après la sortie de votre roman on peut le diffuser sur notre site Web (sans aucun frais, naturellement).

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  2. Bonjour

    Petites rectifications historiques, la poudrerie de Windsor n’était pas la première au Canada mais bien la troisième et l’explosion de juillet 1901 n’a pas fait 12 morts mais bien deux.

    Merci !

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