Ville de Waterloo dans la MRC de La Haute Yamaska, en Montérégie
Waterloo, un petit village belge où Napoléon fut battu par la coalition européenne … oups… c’est un autre Waterloo… recommençons.
Waterloo, une charmante ville de Montérégie, est située en bordure du lac Waterloo, au pied des Appalaches, aux portes de l’Estrie, à proximité de Granby, Bromont et Magog. Waterloo fait partie de la Municipalité régionale de comté de La Haute Yamaska. Sa population tourne autour de 4200 Waterloises et Waterlois. La ville occupe quelque 11 kilomètres carrés de terrain.
C’est en 1792 que le loyaliste John Savage fonde le canton de Shefford, un petit territoire ponctué de collines, de vallées, de lacs et de rivières. À l’époque, à la suite de l’adoption de l’Acte constitutionnel de 1791, le gouvernement du Bas-Canada favorise le développement démographique anglophone et il donne des townships ou des cantons à tous ceux qui, fidèles à la Couronne d’Angleterre, désirent s’établir sur ces terres.
John Savage et une trentaine d’associés tracent les premières pistes. En 1793, le premier colon du nom d’Ezekiel Lewis, s’établit à Waterloo et c’est lui qui fait ériger un premier moulin à scie à Waterloo.
Même s’il n’est pas le premier à s’y établir, c’est Hezehiah Robinson qui, vers 1822, propose le toponyme de Waterloo, à la mémoire du général Wellington et sa victoire sur l’armée napoléonienne près du village de Bélgique.
Puis, au fil des ans, la Société d’agriculture de comté de Shefford est créée en 1834 et elle est devenue célèbre par les expositions agricoles qu’elle organise annuellement.
L’âge d’or de Waterloo début à l’époque de l’électricité et du chemin de fer qui arrivent dans les années 1860-1880. Le train permet à Waterloo d’accéder à des marchés, favorisant l’essor de l’industrie locale.
L’activité industrielle est vivante à Waterloo jusqu’à nos jours, et plus de 2 mille emplois existent dans la ville, répartis sur des dizaines d’entreprises.
Il y en a dans le secteur de l’environnement, par exemple, Écochem International Inc. Il y a aussi des manufacturiers de produits artisanaux : menuiserie Bachand et fils, François Dufresne artisan-forgeron, Lettrage et Enseignes Éric Boyer et autres.
Le domaine de l’industrie agroalimentaire a une place de choix à Waterloo, citons à titre d’exemple la Laiterie Chagnon.
Le Comité de revitalisation économique de Waterloo – CREW s’occupe de la planification du développement économique de la ville, collaborant avec différents acteurs économiques et communautaires.
On a déjà dit que Waterloo est une belle ville et de nombreux témoins architecturaux de l’époque de prospérité du chemin de fer érigés sur les rues Clark Hill, Western et Eastern, témoignent de la richesse de ses premiers propriétaires.
Le circuit patrimonial de Waterloo comprend un parcours destiné à admirer de belles maisons cossues et des bâtiments religieux. On remarque que les maisons des familles d’expression anglaise sont plus vastes que les maisons des familles canadiennes-françaises, même si les familles anglo-saxones étaient moins nombreuses.
Les points marquants du circuit sont, à notre avis, l’église Saint-Luke, située au 420, rue de la Cour, et le temple maçonnique au 441, rue de la Cour.
Côté maisons résidentielles, la maison la plus imposante est, sans contredit, le manoir Maplewood, résidence de l’illustre Asa Belknap Foster, promoteur du chemin de fer de la région. C’est une majestueuse demeure du style victorien, aux influences Tudor avec quarante pièces !
Cette bâtisse a servi de couvent à la congrégation du Saint-Nom-de-Jésus-et-de-Marie pendant cent ans, de 1882 à 1982.
Cependant, plusieurs autres maisons patrimoniales méritent le coup d’œil, telles que la maison Lefebvre, la maison Malbœuf à pignon sur rue, le bâtiment de la bibliothèque et plusieurs autres maisons résidentielles et de services, dont la plus ancienne date de 1796.
Il faut dire aussi que Waterloo est connu au Québec par ses pistes cyclables. La grande piste de l’Estriade a été aménagé sur l’ancienne voie ferrée, reliant Waterloo, Granby et Bromont. Cette piste fait l’envie de plusieurs municipalités québécoises tant pour son aménagement que pour les retombées économiques qu’elle génère. Il existe d’autres pistes, telles La Granbyenne, une toute nouvelle piste développée par la ville de Granby, La Montérégiade Farnham/Granby qui emprunte elle aussi l’ancienne voie ferrée du C.N., La Campagnarde qui s’étend de Drummondville à Foster en passant par quelques villes et villages, dont Waterloo (à Waterloo, La Campagnarde rejoint l’Estriade et de cette façon, toutes les pistes cyclables de la Montérégie).
Waterloo est sise au pied de la colline Methodist de 213 mètres et bordée par un beau lac qui porte son nom et qui est la source de la haute branche de la rivière Yamaska.
Adresse postale de Waterloo :
C. P. 50
Waterloo
Québec
J0E 2N0.
Téléphone : 450 539 2282.
Site internet : ville.waterloo.qc.ca. L’un des meilleurs sites de petites villes québécoises. De très belles photographies dont certaines illustrent nos propos sur Waterloo.
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