Municipalité de Très-Saint-Rédempteur

Municipalité de Très-Saint-Rédempteur dans le pays du Suroît, en Montérégie

Tournée vers la nature

La municipalité de Très-Saint-Rédempteur fait parte des municipalités de la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, dans la région de la  Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, le pays du Suroît, en Montérégie, à une heure de route de Montréal.

Constituée le 30 décembre 1880, la localité compte environ mille Rédempteuroises et Rédempteurois et se déploie sur plus de 26 kilomètres carrés.

Située à l’extrême Ouest de la MRC de Vaudreuil-Soulanges, Très-Saint-Rédempteur se trouve à la frontière de l’Ontario, et état borné par les territoires de Rigaud, Sainte-Marthe, Sainte-Justine-de-Newton et Hawkesbury Est. La plus grande partie de la municipalité se trouve en terrain plat dans la plaine du Saint-Laurent. L’ouest de la municipalité se trouve sur le flanc ouest de la montagne de Rigaud, dominé par la forêt mixte. La géologie se compose principalement de grès, dolomie, conglomérat et calcaire.  Le territoire de Très-Saint-Rédempteur est arrosé par la rivière Rigaud et par la rivière à la Raquette.

L’histoire moderne de la municipalité débute au moment où la seigneurie de Rigaud, dont le territoire inclut le territoire de Très-Saint-Rédempteur, est concédée en 1732 à François-Pierre et Pierre de Rigaud de Vaudreuil, amis le territoire actuel de Très-Saint-Rédempteur correspond à la neuvième concession de la seigneurie de Rigaud, dont le développement débute en 1801. Cette unité administrative était appelée alors Sainte-Madeleine, du prénom de Madeleine Chaussegros de Léry, épouse de Michel-Eustache-Gaspard-Alain Chartier de Lotbinière, seigneur de Rigaud. La concession est plus tard désignée sous le nom Le Grand Brûlé, puis Bois-Franc puis Mont-Oscar.

Vers 1801, alors, M. McDonnell implante un moulin à farine et ses employés construisent leurs maisons autour du moulin, créant ainsi le noyau du village. À l’époque, La concession, située à 9 kilomètres du village de Rigaud et reliée par des chemins souvent impraticables, constituant une contrainte sérieuse pour les baptêmes, les enterrements et la fréquentation scolaire.

En 1856, le presbytère de Rigaud est la proie d’un incendie. Les paroissiens de la concession de Sainte-Madeleine projettent alors de former leur propre paroisse et envoient une requête à l’évêque de Montréal Mgr Ignace Bourget. Ce n’est toutefois qu’en 1880 que la requête est acceptée par le nouvel évêque de Montréal, Mgr Édouard-Charles Fabre qui choisit le nom de Très-Saint-Rédempteur pour la nouvelle paroisse, trouvant convenable que le Divin Rédempteur comble de faveur les terres autour de la famille formée par Sainte-Madeleine, sa sœur Sainte-Marthe et son frère Saint-Lazare (les paroisses voisines). La municipalité est donc constituée le 30 décembre 1880.

En ce moment, les habitants de la concession Sainte-Madeleine obtiennent que leur paroisse soit détachée civilement de Rigaud, ce qui est décrétée la même année. Le premier maire est John McCabe.

La paroisse catholique de Très-Saint-Rédempteur est fermée au début du XXIe siècle et fusionnée à la paroisse de Sainte-Madeleine de Rigaud en 2006.

En 2010, la municipalité de la paroisse change son statut pour celui de municipalité.

Aujourd’hui, Très-Saint-Rédempteur est une belle petite localité à vocation résidentielle, agricole, équestre et récréotouristique. Son milieu boisé et champêtre, sa tranquillité et le service personnalisé qu’elle est en mesure d’offrir à sa population, fait de cette municipalité un endroit où il fait bon vivre et se récréer en pleine nature. Avec son décor pittoresque, ses boisés luxuriants et sa tranquillité, ce petit coin de pays est un véritable havre de paix où il fait bon vivre.

La zone plate du territoire de Très-Saint-Rédempteur (70% environ, cœur du village inclus) est utilisée à des fins agricoles, alors que le secteur sur la montagne de Rigaud, dans la zone boisée sur la montagne, est occupé à des fins résidentielles. Dans la zone agricole aucun développement domiciliaire ne peut se faire sans l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Le pôle du mont Rigaud, où se font les développements domiciliaires, se trouve à égale distance de la ville voisine de Rigaud et du cœur du village de Très-Saint-Rédempteur.

La quasi-totalité des logements sont des maisons individuelles non attenantes et sont presque entièrement habités par des occupants permanents. Le développement Les Sommets inclut une cinquantaine de résidences. Les secteurs urbanisés comprennent entre autres Domaine Martin et des Lacs.

Très-Saint-Rédempteur a aménagé le nouveau parc Cavaleri. Le patrimoine religieux a pu être conservé après la fermeture de la paroisse grâce à l’action de la municipalité et de la communauté dans le cadre d’un projet Agenda 21L de développement durable.

L’oléoduc Montréal-North Westover longe la limite entre Sainte-Justine-de-Newton et Très-Saint-Rédempteur.

Pour y arriver : Entre la frontière entre le Québec (la ville de Rigaud) et l’Ontario, le territoire de Très-Saint-Rédempteur est traversé par la route 325.

Historique de Très-Saint-Rédempteur

Le territoire de cette municipalité de paroisse de la Montérégie, située à 9 km au sud-ouest de Rigaud, accuse d’importantes échancrures dans sa partie sud-est, contiguë à Sainte-Marthe. La partie ouest de cet espace municipal sert de frontière entre le Québec et l’Ontario. À l’instar de nombreuses autres localités du Québec, al dénomination Très-Saint-Rédempteur évoque le salut du monde assuré par le Christ, la mission salvatrice de Jésus, fils de Dieu. Étant donné que la paroisse érigée canoniquement et civilement en 1880, et qui a transmis son identité dénominative à la municipalité de paroisse créée la même année, a été détachée de Sainte-Madeleine-de-Rigaud et de Sainte-Marthe, voisine de Saint-Lazare, trois amis de Jésus, il paraissait tout naturel de retenir le nom du Christ ou, plus justement, l’un de ses titres pour l’identifier. D’autre part, les Rédempteurois sont en contact avec plusieurs municipalités portant un nom de saint ou de sainte, concentrées dans le secteur sud-ouest de la MRC de Vaudreuil-Soulanges. Le bureau de poste local, en activité entre 1882 et 1969, répondait à l’appellation Saint-Rédempteur. L’agriculture demeure l’activité locale la plus significative sur le plan de l’économie. Variante : Saint-Rénac.

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Vue aérienne de Très-Saint-Rédempteur. Photo : Site Web de la municipalité. La municipalité de Très-Saint-Rédempteur fait parte des municipalités du pays du Suroît, dans la région administrative de la Montérégie.

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