La Traite des fourrures en Nouvelle-France
On pense que les Vikings ont abordé les côtes de Terre-Neuve, du Labrador, et peut-être aussi de la Côte-Nord, vers l’an 1000. C’est seulement en 1534 que Jacques Cartier arrive sur le nouveau continent. On commence peu à peu à coloniser ces terres, mais on n’en connaît pas encore toutes les richesses.
Ce n’est que vers 1625 que le Cardinal de Richelieu prend la décision de les exploiter sérieusement. À cette époque, la marchandise la plus convoitée est la fourrure.
Dès 1650, de nombreux postes de traite sont établis le long du Saint-Laurent, et l’on y échange des peaux avec les tribus locales.
Les navires français repartent chargés de fourrure et, les affaires s’avérant assez lucratives, les autorités de la Nouvelle-France créent la première vaste chasse gardée réservée au commerce exclusif des fourrures.
C’est le Domaine du Roy, qui regroupe les régions du Saguenay, du Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. Le peuplement n’y est pas permis, seuls un petit nombre de commerçants autorisés à traiter avec les autochtones peuvent y accéder.
Quant à Montréal, née d’un idéal d’évangélisation, la ville deviendra rapidement, sous le Régime français, le centre du commerce des fourrures ainsi que le point de départ des expéditions d’exploration du continent.
Dès 1665 l’envoi de troupes militaires par l’administration royale concrétise la vocation militaire et commerciale de la bourgade et désormais, pour les coureurs des bois et les explorateurs, c’est un point de départ obligé.
Après la signature du traité de la Grande Paix avec les Iroquois en 1701, la ville prend vraiment son essor. Les grands marchands, qui envoient les coureurs des bois transiger directement avec les Amérindiens, sont de plus en plus nombreux à s’y installer.
C’est John Jacob Astor, né en Allemagne et venu en Amérique à l’âge de vingt ans, qui fonde la Compagnie américaine de fourrures ou Compagnie du Pacifique. Il recrute principalement à Montréal son personnel de voyageurs, trappeurs, canotiers ou coureurs des bois.
Chaque automne, des jeunes gens de la ville de Montréal et des environs partent en canots vers Michillimakinac, Grand Portage ou Niagara et ne reviennent qu’en mai ou juin avec de riches cargaisons de pelleteries.
Source de la photo du comptoir de la traite des fourrures : site Web canadianmysteries.ca
Voir aussi :
Bonjour! Merci pour l’article « La Traite des fourrures en Nouvelle-France ».
J’aimerais connaître la source d’une des images, intitulée « Traite des fourrures. Peinture du XIXe siècle ». J’en cherche l’origine et ne parviens pas à la trouver!
Si vous pouviez me donner un coup de main, ce serait grandement apprécié. Au plaisir!
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J’aimerais connaître la source d’une des images, intitulée « Traite des fourrures. Peinture du XIXe siècle ». J’en cherche l’origine et ne parviens pas à la trouver!
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Bonjour. Merci pour vos mots gentils. Quant à l’image, on l’a trouvée il y a des années en parcourant quelques sites Web sur l’histoire, avec cette même mention: peinture du XIXe siècle, rien de plus. Ainsi, malheureusement, impossible de vous aider.