Naufrages les plus connus au Québec
Naufrages au Québec : Plusieurs tragédies eurent lieu dans les eaux entourant le Québec. Voici un petit article sur le thème : Naufrages au Québec.
Rappelons-nous de quatre cas typiques :
La tragédie du jeune marié
…Pendant longtemps les résidents de l’Île d’Orléans connaissaient la longue complainte des noces de 1787 (citée d’ailleurs par Germaine Guevremont dans Le Survenant) qui commençait avec ces lignes :
Peuple chrétien, écoutez la complainte
D’un honnête homme qui vient de s’marier
Par un dimanche, la veille de ses noces,
À la grand’messe on l’a vu communier…
Suivent douze couplets ou le Grand Poète de l’Île raconte les péripéties du terrible drame de « l’honnête homme qui vient de s’marier ».
* Naufrages au Québec
C’est une histoire vraie. Louis Beaudoin, jeune cultivateur de Saint-François de l’Île d’Orléans, le 15 octobre 1787, épousa dans l’église de Saint-Joachim, Côte de Beaupré, sa fiancée Agnès Paré. Après des fêtes de mariage et de réjouissances, le jeune couple accompagné des parents et amis s’embarquaient à Beaupré dans une chaloupe pour se rendre à Saint-François où la fête devait se continuer. Il y avait quinze personnes dans la chaloupe.
On touchait au terme de la traversée, quand un coup de vent subit fait chavirer l’embarcation. Des quinze personnes, treize se noyèrent dont le jeune couple. Longtemps après, à Québec, on chanta la complainte par laquelle un ami des défunts rappela la tragédie.
Mystère de la goélette
La tragédie de la goélette Saint-Laurent est restée un mystère jamais éclairci.
La goélette Saint-Laurent, c’était une de ces fines goélettes qui s’en allaient à la rencontre des navires qui s’approchaient du Québec pour offrir aux capitaines le service d’un pilote lors du voyage le long des côtes du golfe du Saint-Laurent. Le périple pouvait durer jusqu’aux deux semaines.
X
Le 21 septembre 1939, la goélette part de Saint-Jean-de-l’Île d’Orléans. Elle est montée par 21 pilotes et apprentis. Jamais plus on n’en entendit parler.
La dernière fois, on l’a vu le 23 septembre. Le 26 septembre, soit trois jours plus tard, une violente tempête balaya le golfe. On suppose que la Saint-Laurent périt corps et biens durant cette tempête.
La chasse de Noël
… La veille de Noël de 1839, les résidents de Trois-Rivières s’aperçoivent d’un grand nombre de loups marins sur la glace, en face de la ville. Toute la population mâle de la ville, soit des dizaines d’hommes, part à la chasse aux animaux. Mais la banquise se met à dériver vers le large, entraînant les malheureux chasseurs.
Quelques uns décident de sauter dans les eaux gelées du Saint-Laurent. Tous ceux qui y sautèrent périssent. Les restants perdent tout l’espoir, quand le vent ayant heureusement tourné. La banquise s’arrête alors sur les Îles Razades et la plupart des chausseurs sont sauvés.
Naufrage de l’Île-aux-Grues
Le 28 novembre 1847, cinq hommes partent de Saint-Jean-Port-Joli et montent à Québec sur une goélette chargée de bois. Une tempête s’étant déchaînée, les marins cherchent le refuge dans le havre de la Pointe-aux-Pins, à l’extrémité ouest de l’Île-aux-Grues.
Le vent frappe avec brusquerie. Un mât est brisé et il s’abat alors sur le pont blessant deux des matelots.
* Naufrages au Québec
Le bateau s’échoue sur le sable. Les trois matelots qui n’ont pas été blessés, vont chercher de l’aide, ils descendent à terre pour se rendre au manoir de l’Île-aux-Grues. En chemin, saisis par le froid vif, les pauvres hommes peuvent à peine avancer.
Finalement, un matelot tombe mort et les deux autres gagnent les maisons au bout de leurs forces. Il raconte ce qui se passe et les gens vont chercher les blessés, mais ils ne trouvent que leurs corps inanimés.