Municipalité de Terrasse-Vaudreuil dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges
La municipalité de Terrasse-Vaudreuil a été érigée le 1er janvier 1952 sur une superficie d’un peu plus de 1 kilomètre carré. On y trouve aujourd’hui plus de 2 100 résidents.
Terrasse-Vaudreuil est une des quatre municipalités qui se partagent l’Île-Perrot, à environ 35 kilomètres du centre de Montréal. L’Île Perrot est bordée par le lac Saint-Louis et le lac de Deux-Montagnes.
La municipalité de Terrasse-Vaudreuil fait partie de la région administrative de la Montérégie. Elle se trouve dans la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges. Terrasse-Vaudreuil fait partie également de la Communauté métropolitaine de Montréal.
Avant que la municipalité soit fondée, la paroisse de la Notre-Dame-de-Protection desservait la population de ces lieux.
Une seule construction a vu le jour à Terrasse-Vaudreuil en 2006 et aucun développement n’est à prévoir pour les années à venir au niveau de la construction résidentielle.
La municipalité concentre ses efforts sur l’amélioration des infrastructures d’aqueduc et d’égout et elle favorise un développement harmonisé et global sur les plans culturel, social, sportif, familial et économique.
Remarquons que la valeur des résidences à Terrasse-Vaudreuil a augmenté significativement au cours des dernières années, parfois de plus de 45 %.
Île aux Tourtes
Située dans la baie de Vaudreuil à l’ouest de l’île de Montréal, l’île aux Tourtes, longue de 1,1, km et large de 700 m, est inhabitée et sert d’assise à l’autoroute Transcanadienne qui la traverse d’est en ouest. En 1690, grâce à la générosité du marquis de Vaudreuil, elle fut aménagée en réserver par les Nipissings, surtout les Loups, qui l’appelaient Aounagassing, la gardienne, parce qu’elle commandait la route des canots entre le lac Saint-Louis et le lac des Deux-Montagnes. Dès la concession de la seigneurie de Vaudreuil en octobre 1702, un flottement graphique entourait l’usage du mot désignant l’île, car Isle aux Tourtes et Isle aux Tourtres se trouvent dans deux documents rédigés à onze jours d’intervalle.
Ce flottement se répéta lorsqu’en 1721 Mathieu-Benoît Collet la désigna Isle aux Tourtes dans son relevé des paroisses et qu’en 1725, l’aveu et dénombrement de la seigneurie de Vaudreuil consigna Isle aux Tourtres. Les deux formes tourte et tourtre existaient à cette époque en français. Le mot désignait en France la tourterelle. Au Québec, le mot tourte désigne un pigeon sauvage appartenant à la famille des Colombidae nommé tourte (Ectopistes migratorius), qui émigrait du sud durant l’été. Cet oiseau se répandait en si grand nombre autour des maisons qu’on pouvait les tuer à coups de bâton. Cette espèce de pigeons est éteinte depuis le tournant du XXe siècle. Le petit nombre de toponymes comportant le nom de cet oiseau au Québec est d’autant plus étonnant que cette espèce était exceptionnellement répandue ; il suit le principe de négativité relative, selon lequel les toponymes reflètent souvent les caractéristiques exceptionnelles du milieu plutôt que leurs caractères typiques.
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