Municipalité de Paroisse de Sainte-Angèle-de-Laval
La paroisse de Sainte-Angèle-de-Laval (à ne pas confondre avec plusieurs autres paroisses ayant le même dénominateur dans leur première partie nominative), eût son érection canonique le 19 septembre 1868 et son érection civile le 8 septembre 1870. La construction de l’église fut entreprise la même année. La Municipalité de la paroisse de Sainte-Angèle-de-Laval a été érigé en vertu de l’Acte 23 Vict. Chap. 61 le 8 septembre 1870; le cadastre de la paroisse a été mis en vigueur le 15 juillet 18731. De son histoire on nous raconte le miracle du pont de glace de 1879.
Elle est située sur la rive – sud du fleuve St-Laurent en face de la ville de Trois-Rivières. Elle fût jadis une île, mais réduite aujourd’hui à une presqu’île par l’effet de l’érosion des terres. Elle est située au confluent : à l’ouest de la rivière Godefroy (site d’un parc écologique aujourd’hui), au sud du lac St-Paul et de la rivière Judith, à l’est de la rivière Bécancour et au nord bien entendu du fleuve St-Laurent. Elle est donc entourée de cours d’eau, d’où le surnom de ses résidants « Habitants de l’Isle ». Cette paroisse fut pendant bien des années un lien fluvial important entre la rive – sud et la rive – nord du fleuve St-Laurent, dans la portion incluse entre la ville de Québec à l’est et la ville de Montréal à l’ouest. Vous pouvez voir sa situation géographique sur Google et une photo du centre de la municipalité à partir du fleuve St-Laurent sur Wikimedia.
Les résidents de Sainte-Angèle-de-Laval fêtèrent le 75ième anniversaire de leur paroisse en 1945, année où l’église reçu son orgue. Cette municipalité a vu naître et disparaître depuis sa fondation bon nombre d’entreprises tel que : « Plusieurs fermes, des épiceries, une atelier de forgeron, un quai avec son traversier vers Trois-Rivières, une station de chemin de fer, une boulangerie, des laitiers, des magasins de ferronnerie, matériaux de construction, vêtements, une crèmerie, une usine d’allumettes, une compagnie de téléphone, plusieurs garages et stations-services, de multiple restaurants, un village hivernal temporaire sur le fleuve St-Laurent pour la pêche au poulamon (surnommé : petit poisson des chenaux), une usine d’embouteillage de boissons gazeuses, une école secondaire, des dépanneurs, une académie des cadets de la marine Canadienne », pour ne nommer que ceux-là. Un livre intitulé « 1870 – 1945, 75 ans de vie paroissiale » fut écrit à l’occasion du 75ième. Celui-ci raconte de sa naissance à 1945, les faits saillants de cette paroisse.
Les résidents de Sainte-Angèle-de-Laval fêtèrent également le 100ième anniversaire de leur paroisse en 1970. Un second livre intitulé « Les habitants de l’Isle » relatant les faits de saillants de cette paroisse fut écrit à cet occasion.
Les résidents de Sainte-Angèle-de-Laval fêtèrent bien entendu le 125ième anniversaire de leur paroisse en 1995. Un troisième livre intitulé « D’un jubilé à l’autre : 1970 – 1995 : Sainte-Angèle-de-Laval, Ville de Bécancour » relatant les faits de saillants de cette paroisse fut écrit à cet occasion.
Ex-municipalité autonome du Québec, fusionnée en 1965 avec onze autres municipalités voisines pour former la nouvelle Ville de Bécancour, elle sera désormais désignée par « Secteur Saint-Angèle-de-Laval ». La Ville de Bécancour fait partie de la MRC (municipalité régionale de comté) qui porte son nom, soit la MRC de Bécancour.
Vous y trouverez de nos jours des vignobles (Domaine du Clos de l’Isle, Vignoble Clos des Vieux Chênes), des floricultures (Les Hémérocalles de l’Isle, Les Vivaces de l’Isle), une chèvrerie et son magasin de laine Mohair, un quai donnant accès au fleuve St-Laurent, un cadran solaire (20.169 W 072° 31.101), une marina, un centre de biodiversité, une caserne de pompier, une bibliothèque, une maison des jeunes, une caisse populaire, des secteurs résidentiels en expansion, bien d’autres entreprises et des gens toujours aussi accueillant. À proximité, il y a l’Auberge Godefroy, le Club de Golf Godefroy, le Manoir de Bécancour, le Parc Industriel et Portuaire de Bécancour, la Centrale Nucléaire de Gentilly 2, la réserve Wôlinak, pour ne nommer que ceux-là.
1 Extrait du livre « 1870 – 1945, 75 ans de vie paroissiale ».
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