Municipalité de Paroisse de Saint-Sulpice dans Lanaudière
La municipalité de la paroisse de Saint-Sulpice se trouve à l’est de Montréal. Elle fait partie de la région administrative de Lanaudière et de la municipalité régionale du comté de l’Assomption.
Saint-Sulpice est habité par 3500 résidents qui portent tous le nom de Sulpiciennes et Sulpiciens, même si on y trouve des croyants de différentes confessions et religions (voire même quelques athées et autres agnostiques…). La municipalité s’étire sur plus de 37 kilomètres carrés. Se trouvant seulement à une vingtaine de minutes de l’Île de Montréal, Saint-Sulpice fait aussi partie de la Communauté métropolitaine de Montréal.
Ce territoire a été fréquenté par les Indiens depuis près de 5000 ans. À l’époque de la Nouvelle-France, c’est à cet endroit qu’ont été concédées les plus anciennes seigneuries au milieu du XVIIe siècle. Il est bien connu que le territoire de l’île de Montréal appartenait aux Sulpiciens et c’est pourquoi le nom de Saint-Sulpice a été retenu pour désigner ces lieux.
La première église à Saint-Sulpice, signe de la croissance démographique de la paroisse, fut érigée en 1706. L’église actuelle, classée monument historique, date de 1832. La chapelle de la procession de Saint-Sulpice est, elle aussi, classée monument historique.
Aujourd’hui, Saint-Sulpice, une petite municipalité accueillante, concentre le développement résidentiel de la paroisse le long du fleuve, tandis qu’on conserve la vocation agricole des terres à l’intérieur. Fait remarquable, le secteur agricole a même été développé avec la plantation d’un vignoble sur l’île Ronde. De plus, Saint-Sulpice est une localité choisie par plusieurs jeunes couples pour s’y établir et de nombreux projets résidentiels s’y développent.
Et n’oublions pas un fait très important : le fameux canot volant de la légende de la Chasse-Galerie aurait survolé le clocher de l’église de Saint-Sulpice, selon des témoignages dignes de foi. Alors, on ne peut oublier la véritable histoire de nos villes et villages.
Saint-Sulpice est jumelé à Saint Jean d’Angély en Charente Maritime, en France. Voici le blogue La cigogne et le caribou qui essaie de rapprocher nos deux pays et ces villes : lacigogneetlecaribou.kazeo.com.
Historique de la municipalité de Saint-Sulpice
Saint-Sulpice touche aux rives de la voie maritime du Saint-Laurent, entre Lavaltrie à 10 kilomètres au nord-est et Repentigny, à 12 kilomètres plus au sud-ouest, en face des îles de Verchères. Implantée à l’est de L’Assomption, cette municipalité lanaudois compte quelques cours d’eau dont le Grand ruisseau Tortueux ainsi que le ruisseau Notre-Dame et la Grande Débouche.
Dès 1680, les ancêtres des habitants de Saint-Sulpice défrichaient le territoire qui, en 1715, comptait le seul moulin à farine en activité dans la région. Desservie par son premier curé en 1706, la paroisse de Saint-Sulpice sera civilement créée en 1722 et reconnue sur le plan religieux officiellement en 1831. La dénomination paroissiale, reprise tant par la municipalité (1845) que par le bureau de poste (1854), marque l’appartenance géographique des lieux à la seigneurie Saint-Sulpice, propriété des Messieurs de Saint-Sulpice en 1663, en même temps que toute l’étendue de l’île de Montréal.
La seigneurie avait fait l’objet d’une concession en 1640 à Pierre Chevrier baron de Fancamp et à Jérôme le Royer. Au XIXe siècle, la pêche était pratiquée sur une grande échelle dans le territoire sulpicien.
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