Municipalité de Saint-Stanislas dans la MRC de Maria-Chapdelaine
Saint-Stanislas est une municipalité, faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, dans la région administrative de Saguenay-Lac-Saint-Jean. Recouvrant un territoire de 160 kilomètres carrés, Saint-Stanislas ne compte que 350 résidents.
C’est en 1884 que François Gaudreault établit son campement sur ce territoire devenant ainsi le premier colon de ces lieux, mais la colonisation s’amorce une dizaine d’années plus tard, avec l’arrivée des Pères Trappistes vers 1892. Des rangs sont ouverts, des terres sont distribuées et des familles s’installent en nombre croissant le long de la rivière Mistassibi.
Le 5 mai 1931, Saint-Stanislas se détache définitivement de Mistassini. En ce moment, la municipalité compte cent six familles regroupant quelques 560 habitants.
L’église est érigée grâce aux journées de corvée des paroissiens et le 1er novembre 1931, l’Abbé Simard, premier curé de la paroisse, y célèbre la première messe.
L’enseignement est dispensé à l’école du village. En 1950, les religieuses du Bon-Pasteur s’installent dans un couvent tout neuf et prennent la direction de l’école.
Dans les années 1950, la population de Saint-Stanislas atteint le cap de mille résidents, mais on y compte aujourd’hui 350 habitants.
Des attraits de la municipalité, soulignons ses Jardins forestières, organisme sans but lucratif fondé en 1994 qui permet différentes activités forestières et récréatives sur un territoire municipalisé qui auparavant n’avait que peu ou pas d’accès. La construction d’environ trente kilomètres de chemin forestier permet à des travailleurs d’effectuer des travaux sylvicoles de manière à faire une gestion intégrée des ressources. La construction d’environ seize kilomètres de sentier permet plusieurs activités récréatives sur ce même territoire et profite ainsi à l’ensemble de la population.
Dans le village, le Lac Éden est un lac de chasse et de pêche. Il y a aussi le camping plage Lac Éden. Le Lac Éden est situé entre La Zec Riviere aux Rats et la rivière Mistassibi. On y retrouve une quarantaine de propriétaires de chalets. Sur le terrain de la plage se trouve la salle communautaire du village construite en 1997, dans laquelle les résidents organisent leurs activités annuelles. Vous retrouverez autour du lac Éden de beaux sentiers pédestres, une piste de ski de fond de cinq kilomètres à travers les bois bien entretenus.
D’ailleurs, le comité a pris l’initiative d’aménager une glissade à vous couper le souffle.
Au cours de l’année, trois activités d’envergure sont au programme dans le village: la première qui se déroule dans la deuxième fin de semaine de la relâche où se pratique la pêche sur la glace, des jeux, un souper suivi d’une soirée dansante. La seconde activité se tient le 24 juin dans le cadre de la fête de la Saint-Jean-Baptiste les habitants font un énorme feu de joie accompagné de feux d’artifices. La troisième activité se passe vers la fin août début septembre, les gens organisent une ballade en véhicule tout-terrain et ils clôturent le tout avec une épluchette de blé d’Inde.
En empruntant les différents sentiers aménagés autour du village vous profiterez du magnifique panorama offert par la rivière Mistassibi. D’autres sentiers mènent à une grotte ainsi qu’à une chute d’environ 10 mètres de haut, qui se transforme en hiver en une glacière.
Chute des Ailes
Dans la région de la Mauricie, se trouve la chute des Ailes, haute de 14 mètres, sur la rivière Batiscan, à 22 kilomètres en amont de sa confluenace avec le fleuve Saint-Laurent. Plus précisément, elle se situe sur le territoire de la municipalité de Saint-Stanislas, entre Saint-Narcisse, 4 kilomètres à l’ouest, et La Pérade, 15 kilomètres à l’est. À cet endroit, une succession de ruptures de pente, dont elle fait partie avec les chutes à Jimmy, à Murphy et des Îlets, perurbent le cours de la Batiscan sur une distance de 2 kilomètres. Cette chute est ainsi nommée à cause des digues construites sur la rive gauche pour concentrer le cours en un chenal principal et empêcher les billots de s’enchevêtrer dans les rocher et celle des Ilets, comme le signale en 1913 le rapport annuel du ministère des Terres et Forêts. On appelle ail de pont un ouvrage, généralement un mur, soutenant les berges d’un cours d’eau et protégeant le pont – ici la digue – contre le courant, le choc de tout objet flottant – ici les billots.
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