Municipalité de Saint-Patrice-de-Beaurivage

Municipalité de Saint-Patrice-de-Beaurivage dans Chaudière-Appalaches

Saint-Patrice-de-Beaurivage est une municipalité qui fait partie de la municipalité régionale de la Lotbinière, partie intégrante de la région administrative de Chaudière-Appalaches. Recouvrant une superficie d’un peu moins de 86 kilomètres carrés, la municipalité compte environ mille Beaurivageoises et Beaurivageois.

Saint-Patrice-de-Beaurivage se situe sur un plateau et a une forme qui se rapproche d’un rectangle. Au sud du territoire, nous retrouvons Les Appalaches. La municipalité est traversée par deux rivières, la rivière Beaurivage et la rivière d’Armagh qui se jette dans la Beaurivage à quelques pas du chemin Craig. La source de la rivière Beaurivage provient de deux cours d’eau qui se découlent de la montagne Sainte-Marguerite à 621 mètres d’altitude et de Tara qui a 568 mètres d’altitude. Le parcours de la rivière est très accidenté. De nombreux rapides parsèment son cours. Son débit augmente vers l’est, car plusieurs affluents rejoignent cette dernière enfin termine son chemin dans la Chaudière.

À son origine, la municipalité actuelle de Saint-Patrice a été implantée dans la seigneurie de Saint-Gilles concédée à Gilles Rageot de Beaurivage en 1738 et vendue par la suite à Alexandre Fraser en 1782, puis à Arthur R. Ross avant 1840. La Seigneurie de Beaurivage comprenait les municipalités actuelles de Saint-Sylvestre, Saint-Patrice, Saint-Narcisse Saint-Gilles, une partie de Sainte-Agathe, de Dosquet et de Saint-Agapit.

Toutefois, la colonisation du territoire ne prend son envol qu’après la construction, au début des années 1800, du chemin Craig. En 1840, vu l’étendue du domaine peu peuplé, le seigneur Arthur Ross reçoit une demande des autorités de l’Immigration lui demandant de recevoir et d’installer 400 à 500 familles de nouveaux immigrants. Par l’ouverture du chemin Craig et Gosford arrivent ainsi deux cents familles d‘Irlande du Sud pour s’y établir.

À la même époque, le seigneur Arthur Ross fait construire à Saint-Patrice un manoir dont l’architecture est d’inspiration française. Il apporte des améliorations au moulin qui occupait le même emplacement que l’actuel moulin situé au cœur du village.

Dès 1859, les habitants demandent aux autorités ecclésiastiques de diviser la paroisse de Saint-Sylvestre à laquelle appartient en ce moment l’actuelle municipalité de Saint-Patrice-de-Beaurivage, et de leur envoyer un curé. Au printemps 1860, devant le refus de l’Église, les gens de Saint-Patrice décident de mettre à exécution le projet d’exécution d’une chapelle de 85 pieds par 37 pieds sur une terre que leur avait donnée M. Arthur Davidson Ross. Les travaux commencent en mai 1860 et l’extérieur sera terminé l’automne de la même année, mais elle ne fut bénie que le 12 octobre 1865… Finalement après tous les refus, risquant même l’excommunions, les habitants voint leur paroisse érigée canoniquement le 2 octobre 1871 sous la direction de l’abbé Augustin Gauthier, le premier curé de la paroisse.

Au début de la formation de la paroisse, les protestants y étaient nombreux. Il y avait dans le village une église anglicane et à Parkhusrt une église méthodiste. Construite en pierre entre 1831 et 1835 sur le Chemin Craig Ouest, tout près de Parhurst, l’église Weslayan Méthodiste desservait les paroisses de Parkhurst, Saint-Patrice, New Armagh, et Weleyan. Les plans de l’église furent dressés par Robert et James Orr. Le terrain fut alloué pour la construction de l’église en 1834, au nom du Révérend John Hicks. À l’origine, cette église desservait la paroisse de Saint-Sylvestre et le hameau de New Armagh. C’était une église de mission desservie par les ministres méthodistes résidant à New Ireland Station, dans le canton d’Inverness, ainsi que par les ministres de Leeds Station. L’édifice resta vacant et négligé pendant plusieurs décennies jusqu’à ce qu’il soit démoli en 1967. Notons qu’en 1877, il y avait trois écoles protestantes pour une école catholique.

La reconnaissance civile de la municipalité suit de peu, soit le 6 juin 1872 (selon d’autres sources, la date de constitution est 29 septembre 1984). Le 14 septembre 1921, Saint-Patrice-de-Beaurivage est séparée en deux municipalités : village et paroisse.

La paroisse est en majorité agricole et d’élevage, les cultivateurs se spécialisent dans l’élevage de porcs, d’animaux de boucherie et dans l’aviculture.

Côté industrie, la société du Parc Industriel du Moulin Saint-Patrice inc. invite les entreprises à venir s’établir à Saint-Patrice-de-Beaurivage, dans un parc industriel en pleine expansion qui possède des terrains industriels à vendre, ainsi que des terrains résidentiels avec services à vendre à Saint-Patrice.

Notons qu’historiquement, depuis 1860, il existait une Croix de bois sur les hauteurs du rang Saint-Charles. Cette croix a été érigée sur les terres de M. Joseph Orr. À l’occasion des fêtes des 75 anniversaires de fondation de la paroisse de Saint-Patrice, un comité suggéra d’élever une croix en fer sur base de béton à l’endroit même de la Croix de bois ce qui fut couronné de succès le 2 septembre 1946. Plus tard, les municipalités décidèrent de l’illuminer et d’en faire son entretien. Cette croix illumine tout le village.

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Saint-Patrice-de-Beaurivage est une municipalité qui fait partie de la municipalité régionale de la Lotbinière
Rivière Beaurivage coule au cœur de la municipalité. Source de l’image : Site Web de Saint-Patrice.

Saint-Patrice-de-Beaurivage est une municipalité qui fait partie de la municipalité régionale de la Lotbinière
Croix illuminée de St-Patrice-de-Beaurivage. Source de la photographie : Site Web de Saint-Patrice. Saint-Patrice-de-Beaurivage est une municipalité qui fait partie de la municipalité régionale de la Lotbinière.

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