Paroisse de Saint-Michel

Municipalité de Paroisse de Saint-Michel dans la région des Jardins-de-Napierville

La paroisse de Saint-Michel compte environ 2700 Micheloises et Michelois. Cette paroisse recouvre une superficie de plus de 57 kilomètres carrés dans la région administrative de la Montérégie. Saint-Michel est une des onze municipalités de la MRC des Jardins-de-Napierville.

Le territoire, avant la constitution en paroisse, était connu sous le nom de La Pigeonnière. La paroisse de Saint-Michel-Archange fut érigée canoniquement le 15 juin 1853. Trois mois plus tard, la municipalité est érigée civilement. Une première église et le presbytère sont bénis par Mgr Bourget le 14 janvier 1855. L’église fut construite selon les plans de Victor Bourgeau.

Saint-Michel est réputé pour ses fermes maraîchères qui produisent une grande variété de légumes et de fruits, dont des produits biologiques ou exotiques qui se vendent sur de nombreux marchés publics de la grande région de Montréal. À Saint-Michel se trouvent aussi des industries reliées à l’agriculture, telles que des usines d’emballage des pommes de terre ou des entreprises qui produisent des éléments pour les serres.

De plus, Saint-Michel jouit d’un développement domiciliaire actif. Notons que l’on appelle souvent Saint-Michel du nom de Saint-Michel-de-Napierville, pour éviter la confusion avec d’autres Saint-Michel québécois (par exemple, une municipalité des Chaudière-Appalaches, dans la région de Bellechasse, porte le nom de Saint-Michel).

On accède à Saint-Michel en suivant la route 221.

Historique de la paroisse de Saint-Michel

Territoire découpé dans le sens de la longueur et inséré entre Saint-Rémi et Saint-Édouard, Saint-Michel prend place à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Napierville, en Montérégie. On peut situer au milieu du XIXe siècle la naissance de cette entité administrative qui ressorti aujourd’hui à la MRC des Jardins de Napierville. En effet, la paroisse de Saint-Michel (-Archange), détachée de Saint-Édouard, Saint-Georges et Saint-Rémi-de-LaSalle, faisait l’objet d’une érection-tant canonique que civile en 1853.

Deux ans plus tard, la municipalité de la paroisse de Saint-Michel voyait le jour. L’archange saint Michel, dont le nom a pour sens « qui est comme Dieu », demeure l’ange par excellence. L’Apocalypse nous le présente comme le vainqueur du dragon, préfigurant ainsi un rôle de protecteur de L’Église catholique. Il est considéré comme le patron de la France et on le fête le 29 septembre.

Jadis, les Michelois œuvraient essentiellement dans le domaine de l’agriculture et de la culture maraîchère et écoulaient leurs produits sur le marché de Saint-Jean. De nos jours, la principale culture est axée sur la pomme de terre. Souvent identifié comme Saint-Michel-de-Napierville, nom du bureau de poste depuis 1880, afin de pallier toute ambiguïté avec un autre Saint-Michel, dans la région de Bellechasse, l’endroit était connu anciennement comme La Pigeonnière ou Lapigeonnière, appellation du bureau de poste de 1854 à 1880, tirée de l’anthroponyme Piegon. En outre, ce nom ancien avait été attribué à une côte et à une concession.

Voir aussi :

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Hôtel-de-ville de Saint-Michel. Image libre de droit.

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