Municipalité de Saint Julien dans la région de l’Amiante (Appalaches)
Saint-Julien est une petite, mais très belle municipalité de la région administrative de Chaudière-Appalaches. Elle fait partie de la municipalité régionale des Appalaches (ancienne MRC de l’Amiante) et est située à 25 kilomètres au sud-ouest de Thetford Mines.
Saint-Julien regroupe pas plus de 420 Juliénoises et Julienois et se déploie sur un territoire de plus de 82 kilomètres carrés. Le nom de la municipalité vient du nom de l’abbé Julien-Melchior Bernier (1825-1887), le premier curé de la paroisse entre 1856 et 1863.
La municipalité, implantée sur le sommet d’une colline et dominant un petit lac avoisinant, jouxte à l’ouest Saint-Fortunat. Son territoire est arrosée par la rivière au Pin et la rivière Blanche. Les paysages d’ici sont d’une beauté incroyable. D’ailleurs, Saint-Julien est le deuxième village en haute altitude au Québec.
Les débuts de Saint-Julien remontent à la première moitié du XIXe siècle quand une dizaine de premières familles canadiennes françaises et irlandaises s’y établissent vers 1840. L’endroit fut d’abord constitué en une municipalité identifiée comme Ireland en 1845. Abolie en 1848, l’entité retrouvera son statut en 1864 sous forme de municipalité du canton de Wolfestown (au fait, le canton de Wolfestown fut proclamé en 1802, mais le territoire demeurait désert pendant quatre décennies).
La paroisse de Saint-Julien-de-Wolfestown fut érigée canoniquement en 1875 et civilement en 1878. Finalement, c’est en 1960 que la municipalité devient tout simplement Saint-Julien.
La première ligne téléphonique à Saint-Julien fut établie en 1916. Le travail s’effectue bénévolement et de nombreux paroissiens y participent.
Des attraits de la localité mentionnons la grotte dédiée à Notre-Dame de la Salette, aménagée en 1917 et l’église catholique datant de 1912. La municipalité est située sur le circuit historique Craig et Gosford.
Chaque année la municipalité accueille le festival des foins de Saint-Julien, un festival western d’une durée de cinq jours dans le cadre des fêtes des Hauts-Reliefs. Les visiteurs peuvent s’amuser en participant à des tournois ou en dansant au son de l’orchestre local présent pour les divertir. Un méchoui est servi au souper pour conclure cette journée familiale sur une note gourmande.
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