Municipalité de Saint-Jean-de-la-Lande

Municipalité de Saint-Jean-de-la-Lande dans le Témiscouata

La municipalité de Saint-Jean-de-la-Lande regroupe quelque 250 Jeannoises et Jeannois qui résident sur un vaste territoire de plus de 108 kilomètres carrés. La municipalité se situe dans la municipalité régionale de comté du Témiscouata, région administrative du Bas-Saint-Laurent.

L’histoire de Saint-Jean-de-la-Lande est assez récente. En effet, c’est vers 1914 qu’un groupe d’étudiants procèdent à l’arpentage d’une partie du canton de Robinson. Ensuite, dans les années 1920, des squatters venus du Nouveau-Brunswick s’installent à cet endroit. Ils sont suivis par des familles de Sainte-Rose-du-Dégelé (Dégelis). Ces premiers colons occupent une bande de terre le long du ruisseau Baker. Des gens de Montréal, de Québec, de la Beauce, de Bellechasse se joignent à eux et en 1923, la mission de Saint-Maur est instituée (cette appellation rappelle saint Maur, qui vécut au 6e siècle.

La mission de Saint-Maur se trouvait près du pont couvert Romain-Caron sur la droite en descendant la rivière Meruimticook. L’église de la mission servait à la fois école et église. M. Damase Lang, un résident du lac Baker, fait construire alors un moulin à scie au rang VIII et IX sud à la frontière du Nouveau-Brunswick et du Québec.

Le développement de la localité était à l’époque entravé par deux obstacles: le relief du sol, montagnes et pentes abruptes qui rendent la culture impossible et la difficulté de s’approvisionner en eau.

En 1932, le nom de la mission change et elle devient Saint-Jean-de-la-Lande, en raison de la canonisation, en 1930, du martyr normand Jean de La Lande (1620 – circa 1646). La mission déménage alors son église à son emplacement actuel. La paroisse de Saint-Jean-de-la-Lande est érigée canoniquement en 1964 et civilement, l’année suivante.

Aujourd’hui, la population de la municipalité se compose principalement de cultivateurs, de travailleurs d’industrie et d’ouvriers de chantiers.

Saint-Jean-de-la-Lande possède sur son territoire deux cours d’eau importants, soit le lac Meruimticook et le lac Baker. En plus, des rivières irriguent ses vallées profondes.

Le pont couvert Romain-Caron, d’une longueur de 31,85 mètres, a été déclaré en 2006 monument historique. Ce pont, construit en 1940, est un pont couvert en bois, de type Town élaboré. La valeur patrimoniale du pont Romain-Caron réside dans sa rareté. Au fait, il est le dernier pont couvert du Témiscouata. Les ponts de type Town sont composés de fermes faites de madriers entrecroisés formant un treillis dont les pièces sont reliées les unes aux autres par des chevilles de bois dur. Dans la variante de type Town élaboré, les chevilles de bois sont remplacées par des clous et les dimensions des madriers sont réduites. La structure du pont est renforcée grâce à l’ajout de poteaux verticaux. Le pont Romain-Caron est conçu selon cette variante. Ce pont, d’une largeur est dans un excellent état de conservation.

La Route des frontières qui traverse la lande faite de montagnes escarpées et de terres, constitue l’un des attraits les plus intéressants de la municipalité.

Au centre-ville, on voit la Place de l’Avenir, complexe municipal multifonctionnel des plus modernes.

Situé entre Dégelis et le Nouveau-Brunswick, SaintJean-de-la-Lande est « fier de nature ». La municipalité
abrite deux lacs, Baker et Méruimticook, dit Lac Jerry,
où se trouve une rampe de mise à l’eau. Une piste
cyclable jalonnée de haltes encercle le lac. On peut
visiter le dernier pont couvert du Témiscouata, le pont
Romain-Caron construit en 1940, et un Jardin céleste
près du pont.

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Église de Saint-Jean-de-la-Lande. Photo : Fralambert. La municipalité de Saint-Jean-de-la-Lande regroupe quelque 250 Jeannoises et Jeannois qui résident sur un vaste territoire de 108 km2.

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