Municipalité de Paroisse de Saint-Hippolyte dans les Laurentides
La paroisse de Saint-Hippolyte, située dans la région administrative des Laurentides, s’étale sur un vaste territoire de plus de 121 kilomètres carrés. Cette municipalité fut constituée en janvier 1855. Elle regroupe plus de 7 mille Hippolytoises et Hippolytois, auxquels s’ajoutent environ 12 000 villégiateurs en haute saison. Saint-Hippolyte fait partie de la Municipalité régionale de comté La Rivière-du-Nord.
Saint-Hippolyte est une communauté typique des Laurentides. Elle est bornée par les municipalités suivantes : au sud-ouest par Prévost, au sud par Sainte-Sophie, à l’ouest par Piedmont et Sainte-Adèle, au nord par Chertsey et à l’est par Saint-Calixte.
L’autoroute 15 Nord et la route 333 permettent d’accéder à une contrée où règne une vie empreinte de calme et de sérénité, axée sur la pratique d’activités de plein air.
Le nom de la municipalité honore le chanoine Hippolyte Moreau (1815-1880), titulaire de la cathédrale de Montréal et vicaire général. En 1864, Mgr Ignace Bourget avait délégué le père Moreau choisir l’emplacement de la première chapelle à cet endroit.
Au XIXe siècle, l’occupation du territoire prend forme dans les années 1820-1830 au sein des cantons de Wexford (rangs I et II), Kilkenny (rangs IV à XI) et Abercrombie (rangs I à VIII). Les premiers colons étaient des Écossais en provenance de New Glasgow qui ont remonté la rivière de l’Achigan jusqu’à la bordure du grand lac du même nom, mais c’est l’immigration irlandaise qui a marqué la colonisation de ces terres. En effet, un document cartographique de 1840 montre que toutes les terres concédées du canton de Kilkenny sont réservées aux Irlandais.
Il est intéressant de noter l’origine de ces appellations : Wexford réfère au chef-lieu du comté du même nom dans la province irlandaise de Leinster. Kilkenny, pour sa part, porte le nom d’une ville et d’un comté de la République d’Irlande, et finalement, Abercrombie évoque le souvenir du général James Abercromby, militaire britannique de l’époque de la guerre de la Conquête de la Nouvelle-France.
Saint-Hippolyte prend tout d’abord l’appellation de Municipalité du township (canton) d’Abercrombie-Partie-Est en 1855, pour devenir la Municipalité de la paroisse de Saint-Hippolyte en 1951.
En 1864, le territoire se voit octroyer le titre de mission religieuse catholique et c’est le curé de Sainte-Marguerite, M. Marcel Mireault, qui s’occupe du bien-être spirituel de la communauté naissante. Une première chapelle est construite vers 1865. En 1933, les paroissiens célèbrent la fête de Noël dans une église fraîchement bâtie.
Pendant longtemps, les solutions de vie des Hippolytois reposent pour l’essentiel sur l’exploitation des ressources naturelles : la forêt, la terre et l’eau, mais Saint-Hippolyte connaît, à compter du premier quart du XXe siècle, une relance de son développement avec l’établissement d’un grand nombre de villégiateurs montréalais en bordure des multiples lacs du territoire. En effet, dès 1912, le secteur du lac des Quatorze-Îles représente une zone de villégiature des plus populaires du Québec avec la construction de chalets estivaux. Leur nombre devient suffisant pour obtenir en 1917 la construction d’une chapelle dénommée Notre-Dame-des-Quatorze-Îles.
En 1929, l’histoire se répète du côté du lac Connelly Nord avec la construction de la chapelle Sainte-Anne-du-Lac-Connelly-Nord (remplacée en 1948 par le bâtiment encore en place). Un troisième lieu de culte du côté du lac Connelly Sud apparaît en 1939 sous le vocable de Saint-Albert-le-Grand du lac Connelly Sud.
Le relief de ces lieux se caractérise par la présence de nombreuses collines et par la présence de 62 lacs, parmi lesquels le Lac L’Achigan, le Lac Connelly et le Lac Morency sont bien connus et appréciés des Québécois pour leur beauté et les opportunités de chasse et de pêche qu’ils offrent aux vacanciers. Des dizaines de sentiers pédestres et de pistes de ski de fond, sillonnent le territoire de Saint-Hippolyte, reliant ses lacs et ses espaces boisés. Ce réseau de sentiers balisés et entretenus d’une longueur totale de 65 km permet aux sportifs de profiter des splendeurs de la forêt laurentienne en toutes saisons.
La municipalité gardé son cachet naturel. Près de la moitié des 62 lacs sont restés intacts; ils offrent encore un décor naturel qui fait la fierté des Hippolytois. Chaque année, la Municipalité de Saint-Hippolyte fait analyser par un laboratoire accrédité les eaux des lacs se trouvant sur son territoire afin de déterminer la qualité des eaux de baignade. Le laboratoire détermine les concentrations de coliformes fécaux dans chacun des 150 échantillons prélevés.
Des restrictions ont été adoptées pour certains lacs de Saint-Hippolyte. La navigation sur plusieurs lacs est interdite aux bateaux à moteurs, excluant les moteurs électriques.
Des lacs les plus connus, citerons le lac Beaver, lac Bleu, lac Connelly, lac Cornu, lac Croche, lac de l’Achigan, lac Écho, lac Gordon, lac Desjardins, lac du Pin Rouge, lac en Cœur, lac Fournelle, lac Maillé, lac Montaubois, lac Morency, lac à l’Ours (reconnu par ses truites mouchetées), lac St-Onge, lac Tracy, lac Trécarré.
Fait remarquable, un grand nombre d’artistes et artisans ont choisi Saint-Hippolyte comme lieu de résidence et de création comme le témoigne depuis 1986 l’exposition Montagne-Art qui présente des œuvres inédites, dont certaines ont acquis une renommée internationale.
Attraits et services de Saint-Hippolyte
Centre de vacances Camp Bruchési. 50, 365e Avenue, Saint-Hippolyte. 386 lits en dortoir.
Gîte Nature Enchantée. 83, 217e Avenue, Saint-Hippolyte. 3 unités.
Auberge du Lac Morency. 42, rue de la Chaumine, Saint-Hippolyte : 64 unités.
Motoneige, traîneau à chiens et Quad : Aventures Plein Air, Ski Doux St-Hippolyte. 42, rue de la Chaumine, Saint-Hippolyte : randonnée, montagne, guide privé, forfaits sur mesure, Bombardier, sentiers privés, sentiers fédérés, location d’équipement et vêtements, initiation, immersion, huskies sibériens.
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