Paroisse de Saint-Cyprien dans la région de Etchemins
Saint-Cyprien, connue aussi comme Saint-Cyprien-des-Etchemins est une municipalité de paroisse dans la Municipalité régionale de comté des Etchemins, située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, à environ 345 kilomètres de Montréal et 120 kilomètres de la ville de Québec.
Constituée le 22 février 1918, la municipalité se déploie sur une superficie totale de plus de 94 kilomètres carrés et elle compte une population d’environ 600 résidents.
L’histoire de Saint-Cyprien débute en 1913, où une certaine étendue de terrain de la paroisse de Sainte-Justine, située non loin des limites du Maine dans le canton de Langevin, s’en détache et prend le nom de Saint-Cyprien. Ce nom a été donné à la nouvelle paroisse parce que sainte Justine et saint Cyprien ont été martyrisés ensemble (en fait, au moment de sa fondation, elle s’appelait Bistouri.
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D’après une légende locale, une dame du nom de Flore venant voir son mari au chantier s’enlisa dans la route marécageuse et recouverte d’épinettes pour solidifier le sol. En arrivant à sa destination, la dame exprima son mécontentement et lança l’expression « Maudit Bistouri» qui resta imprégné dans la mémoire des habitants. C’est ainsi que le joli nom Bistouri, a servi à identifier la jeune paroisse jusqu’au 2 juin 1916, l’année où la municipalité changea de nom pour Saint-Cyprien).
Le premier résident de la municipalité fut Ferdinand Carrier, natif de Sainte-Hénédine. Ainsi il décide de s’établir sur ces terres, dès 1907 et s’engage à payer les redevances exigées.
Le premier souci des défricheurs était celui d’ouvrir une route carrossable pour établir un lien de communication fiable avec les paroisses environnantes. La première route ouverte fût donc celle qui est en ligne directe avec le village de Sainte-Justine. Presqu’en même temps, s’ouvrait du côté de Saint-Louis. Il s’agit d’une autre route d’accès qui a traversé les rangs 3 et 4. Elle gardé le même tracé jusqu’à aujourd’hui.
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La construction de l’église paroissiale fût rendue possible en 1918, grâce au premier curé, l’abbé J.Z. Raymond et aux ancêtres des résidents d’aujourd’hui qui n’ont pas ménagé temps et efforts. Le jour de Noël de 1918, on célèbre la première messe de minuit dans le nouveau temple. En 1929, on dota cette église de trois cloches. Unique en son genre dans la région, l’église occupe le centre du village et domine fièrement les alentours.
En mai 1969 l’abbé Herménégilde Poulin devient le huitième curé de Saint-Cyprien. Comme les revenus de la paroisse sont peu élevés, il organise des activités champêtres qui tout en devenant une belle fête de famille, contribueront à arrondir les revenus de la Fabrique. Avec les années, la fameuse Fête Champêtre de Saint-Cyprien est devenu Saint-Cyprien en fête et ensuite, Saint-Cyprien Toasté, pour les mordus de show de boucane ou de compétitions.
Bref, Saint-Cyprien est un petit village tranquille. On reconnait St-Cyprien pour ses grands espaces. Ainsi par la richesse de sa forêt, dont ses érablières majestueuses et son boisé giboyeux. Que vous soyez amateur de chasse, de pêche, de motoneige, de véhicules tout-terrain, ou tout simplement de randonnée pédestre, ici vous serez comblés. Des circuits de vélos ont été conçus pour faciliter votre découverte de notre village et des environs. Un parc «multi-âge» est également disponible avec un skate-park pour les jeunes ainsi qu’un jeu de pétanque pour tous âges.
Le Jardin des mésanges mérite un détour.
Hébergement : Le Jardin des Mésanges. 482, route Fortier, Saint-Cyprien. 4 unités.
Le Club Pe-Ti-Cha-Mo, relais de motoneiges et de VTT. Situé dans le village.