Municipalité de Saint-Cuthbert dans la région de Lanaudière
La municipalité de Saint-Cuthbert occupe un vaste territoire d’environ 134 kilomètres carrés dans la région administrative de Lanaudière. Elle appartient à la municipalité régionale du comté D’Autray est elle est habitée par plus de 2100 Saint-Cuthbertoises et Saint-Cuthbertois.
Vers 1670, ces terres sont divisées entre les seigneuries de Berthier, du Sablé, du Petit Bruno et le fief Chicot, mais les premiers colons s’y établissent vers 1730.
C’est en 1766 que la localité reçoit le nom de Saint-Cuthbert, lorsque le seigneur James Cuthbert, aide de camp du général Wolfe qui a fait l’acquisition de ces terres quelques années plus tôt, en fait don à la fabrique, à condition que son nom soit donné à la nouvelle municipalité.
L’année suivante, on y érige une petite chapelle en bois et en 1879, l’église en pierre est bâtie à l’initiative de l’abbé Kerbério, curé de Berthier. L’église existe toujours. Notons que le presbytère a été classé monument historique, en 1980.
C’est à Saint-Cuthbert qu’est né François-Marie Thomas Chevalier de Lorimier, l’un des personnages les plus importants de l’insurrection des Patriotes en 1837-1838, et qui a été exécuté le 15 février 1839.
Depuis le 7 janvier 1998, la paroisse de Saint-Viateur, a fusionné avec Saint-Cuthbert.
La municipalité de Saint-Cuthbert a une vocation agricole et elle est considérée comme le principal centre de l’agriculture sur la rive nord du Saint-Laurent. La plus importante entreprise agricole est une entreprise familiale, qui est connue sous le nom des Volailles Giannone et qui connaît un essor économique considérable. Une autre entreprise, les Plantations Fernet est la plus grande productrice de sapins de Noël au Québec.
Remarquons aussi que le sous-sol de Saint-Cuthbert fournit une eau de source de qualité supérieure, exploitée et distribuée au Québec par l’entreprise d’embouteillage Amaro.
Municipalité de paroisse de Saint-Cuthbert
À 25 km au sud-est de Saint-Gabriel-de-Brandon entre Saint-Viateur et Sainte-Geneviève-de-Berthier, le long de la rivière Chicot, se retrouve la municipalité de la paroisse de Saint-Cuthbert officiellement établie en 1845. Abolie en 1847 et rattachée à la municipalité du comté de Berthier, elle devait être rétablie en 1855.
Cependant, ce territoire recevait ses premiers habitants aussi tôt qu’en 1740 et était détaché de celui de Berthier en 1765 pour former une paroisse érigée canoniquement en 1834, dont le nom a également servi à identifier le bureau de poste établi en 1851. Le choix de cette appellation marque la reconnaissance des Saint-Cuthbertois à l’endroit de James Cuthbert (vers 1719-1798), membre de l’état-major du général Murray, ancien aide de camp du général Wolfe, seigneur de Berthier en 1765. En 1766, il fait don d’un terrain pour y ériger l’église à condition que la paroisse soit mise sous la protection de saint Cuthbert, son patron. Né en Northumbrie (ancien royaume du nord de l’Angleterre dont York était la capitale) vers 637, Cuthbert devient évêque de Lindifarne en 684-685 et meurt à l’île de Farne en 687.
Paroisse agricole à ses débuts, Saint-Cuthbert compte encore aujourd’hui le plus grand nombre d’agriculteurs de la région immédiate de Berthier.
L’un des personnages les plus célèbres de l’endroit est François-Marie-Thomas, chevalier de Lorimier (1803-1839) qui y est né et qui prendra une part active à la Rébellion de 1837-1838 dans la région de Deux-Montagnes, action qui se terminera tragiquement par sa pendaison le 15 février 1839. Sur le plan géologique, Saint-Cuthbert a donné son nom à une importante faille qui met en contact les roches précambriennes (province de Grenville) et les roches ordoviciennes (calcaires, et schistes principalement).
Voir aussi :
Correction : Seul le presbytère de Saint-Cuthbert est classé monument historique , mais pas l’église.
Merci pour la correction, on a mi à jour le texte.