Saint-Chirstophe-d’Arthabaska

Paroisse de Saint-Christophe-d’Arthabaska

Saint-Christophe-d’Arthabaska est une paroisse semi-rurale, voisine de Victoriaville. Cette municipalité de la Municipalité régionale de comté d’Arthabaska compte environ 2 500 Christophiennes et Christophiens.

La paroisse, constituée en 1855, se trouve dans la région administrative du Centre-du-Québec et couvre une superficie de près de 75 kilomètres carrés.

La présente municipalité s’appelle Saint-Christophe-d’Arthabaska dès 1853 et son développement débute avec la construction du chemin de fer.

Le nom d’Arthabaska vient d’un mot de la langue des Amérindiens Cris, apporté par M. John Gregory qui vient d’Alberta, en 1792, quand le gouvernement procède à l’arpentage des terres non concédées en vue de les peupler. C’est une exception, car ces nouvelles circonscriptions se voient attribuer, en général, des noms anglais, car on veut inciter colons britanniques et américains à s’y installer.

En 1993, lors de la fusion volontaire des agglomérations de Victoriaville, d’Arthabaska et de Saint-Victoire-d’Arthabaska, la municipalité de Saint-Christophe-d’Arthabaska avait été invitée à fusionner, mais ses citoyens avaient refusé. Cependant, toute la vie économique, culturelle, sociale et politique est étroitement liée à la ville de Victoriaville, centre administratif de la MRC d’Arthabaska.

Historique de la municipalité de la paroisse de Saint-Christophe-d’Arthabaska

Érigée principalement au sud du mont Christo, sur les rives de la rivière Nicolet, cette municipalité de paroisse, dont le nom reprend celui de la paroisse érigée canoniquement en 1851, doit son appellation à cette particularité.

Christo identifierait Jean-Chrysostome ou Christophe Marcoux, dont les compagnons abrégeaient le prénom en Christo, qui s’était livré à la chasse sur ce territoire avant 1830. Commémoration également de saint Christophe, personnage dont la vie a donné lieu à plusieurs légendes, comme c’est le cas pour plusieurs saints familiers du peuple et qui aurait fait traverser sur ses épaules un cours d’eau au Christ ayant emprunté les traits d’un enfant. Il demeure intéressant d’observer que ce nom, en grec, a pour forme Chisto-phoros, porte-Christ. Patron des voyageurs et des automobilistes en particulier, saint Christophe est disparu du calendrier romain depuis 1970. Arthabaska reprend l’appellation du canton proclamé en 1802, dans lequel la municipalité se situe en partie.

Comte tenu du fait qu’on se trouve plutôt en territoire abénaquis, il est sans doute préférable d’opter pour l’interprétation données par le chef Joseph Laurent, en 1884, qui la tire du mot abénaquis « albataska », là où il y beaucoup de mares d’eau stagnantes.

Voir aussi :

saint-christophe arthbaska
Saint-Christophe-d’Arthabaska. Source de l’image : Site web de la municipalité.

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