Saint-Charles-de-Bourget

Municipalité de Saint-Charles-de-Bourget

Saint-Charles-de-Bourget est une municipalité située en bordure de la rivière Saguenay, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, faisant partie de la municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay. La municipalité s’étend sur une superficie de 62,50 kilomètres carrés et compte une population d’environ 700 Saint-Charloises et Saint-Charlois.

La distance de 25 kilomètres sépare la Saint-Charles de l’arrondissement de Jonquière et 40 kilomètres de l’arrondissement de Chicoutimi (Chicoutimi et Jonquière sont, tous les deux, les arrondissements de la ville de Saguenay).

Dans les années 1860, l’abbé Charles Stanislas Richard, curé de Sainte-Anne de Chicoutimi-Nord, et quelques paroissiens débutent le défrichage des lots déjà arpentés par Edmond Duberger. Vingt ans plus tard, vers 1885, le canton de Bourget compte  300 habitants et il y avait suffisamment d’enfants pour construire une école, où la première institutrice, Émilie Gagné, prit en charge une vingtaine d’enfants d’âges différents.

En 1886, le bureau de poste s’établit sous le nom de La Décharge de la rivière à l’Ours. Comme le nom était trop long, on décide de l’appeler La Décharge, dès 1889.

Entre 1905 et 1931, le village est affecté par le rehaussement des eaux du Saguenay, résultat de la construction du Barrage de Chute-à-Caron. Après plusieurs années, le village doit être déménagé à l’endroit actuel. La réalisation du projet des barrages cause donc la disparition de l’ancien village.

En 1947, les religieuses de Notre-Dame du Bon Conseil font construire un couvent et y dispensent des cours de niveau primaire et secondaire, mais les élève de niveau primaire fréquentaient par la plupart l’école du rang 2.

En 1948, les contribuables de St-Charles bénéficient de l’électricité. C’est l’abbé Jules Riverin qui est à la tête de la paroisse à cette époque de 1947 à 1955. Le 25 juillet 1951, un ouragan frappe la municipalité. Chaque propriétaire touché se voit dans l’obligation de nettoyer les dégâts et de rebâtir. En 1952, les gens recevront un montant global de 75 000$ d’aide gouvernemental.

Un lieu qui a marqué cette époque a été le manoir Val-Menaud, situé sur le bord de la rivière Saguenay. Le Manoir Boréal de l’avocat Larouche y était installé. Ce lieu a accueilli des grands noms de la chanson francophone : Gilles Vigneault, Félix Leclerc, Charles Trenet… Le manoir a été incendié le 27 juin 1965 alors qu’il était en location aux pères Oblat qui l’utilisaient comme centre de réhabilitation.

Un autre incendie, survenu en novembre 1968, détruit complètement le couvent des religieuses Notre-Dame du Bon Conseil. En 1970, une nouvelle école primaire a été construite sur l’emplacement de l’ancien couvent.

Présentement, la plupart du territoire de Saint-Charles-de-Bourget est zoné agricole. On y trouve d’ailleurs des fermes d’élevage de bœufs de boucherie ainsi que des petits agriculteurs.

Cependant, les gens d’ici sont pour la plupart employés par les usines Alcan et Price, quelques-uns sont engagés dans différents secteurs des villes voisines : Alma, Jonquière et Chicoutimi.

Parmi les attraits touristiques du village, autres que la beauté de ces lieux, citons la célèbre place des Ormes, un site historique qui regroupe l’église paroissiale, le presbytère et la salle publique qui héberge la bibliothèque municipale. À l’intérieur de l’église, les visiteurs peuvent admirer une exposition de tableaux de l’artiste peintre Linda-Pierre Bélanger.

Notons également que l’école St-Charles, située en bordure de la rivière Saguenay, offre un programme de sport et plein air unique au Québec. Ce programme permet aux élèves de pratiquer des sports variés et diverses activités de plein air selon les saisons et ce, tout en apprenant. En effet, de nombreuses études démontrent que les enfants bougent de moins en moins et que l’obésité juvénile est un phénomène en plein expansion. Cette approche a l’avantage de mettre l’accent sur la motivation scolaire en plus de favoriser la réussite et de donner aux élèves l’occasion de développer de saines habitudes de vie. Ce programme a été élaboré à l’origine en collaboration avec le département de plein air et tourisme d’aventure de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

La municipalité possède des espaces de camping d’accommodation ainsi qu’une aire de repos près du débarcadère. Un quai donne un accès gratuit à la rivière Saguenay et permet de pratiquer différentes activités nautiques.

Un réseau de sentiers pédestres permet d’observer la faune et la flore de la région : le sentier des Marais offre un parcours de 8 kilomètres de niveau intermédiaire. Les amateurs d’ornithologie seront choyés par la possibilité d’observer plus de 130 espèces d’oiseaux. De plus, un sentier de bois a été aménagé afin d’en faciliter l’accès.

Un fait curieux : St-Charles-de-Bourget possède une mine de fer qui n’a cependant jamais été exploitée. Ses gisements se trouvent enfouis sur les lots 44 à 48 du rang 1.

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Vue aérienne de Saint-Charles-de-Bourget. Source de la photo : stcharlesdebourget.ca.

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