Ville de Saint-Bruno-de-Montarville
Saint-Bruno-de-Montarville est située dans la région administrative de la Montérégie et elle fait partie de la Communauté métropolitaine de Montréal. La ville regroupe 25 mille Montarvilloises et Montarvillois et s’étend sur près de 42 kilomètres carrés.
L’histoire de Saint-Bruno-de-Montarville débute en 1710, quand le vaste territoire occupé aujourd’hui par la ville est concédé à Pierre Boucher de Boucherville, fils du célèbre Pierre Boucher.
Contrairement à un grand nombre de seigneurs de l’époque qui ne se souciaient guère du peuplement de leurs domaines, Pierre Boucher junior consacre beaucoup d’efforts au développement de Saint-Bruno. Il y fait construire des moulins à moudre et à scier, une tannerie, un moulin à carder et une manufacture de tissus. Pour fournir de l’énergie aux industries, il utilise la force hydraulique produite par les dénivellations entre les lacs de la montagne locale (le Mont Saint-Bruno). L’agriculture et l’élevage y fleurissent également et on y produit beaucoup de pommes de terre.
En 1842, la paroisse Saint-Bruno est constituée canoniquement et en 1846, la municipalité du même nom est érigée civilement. Le nom de Saint-Bruno a été choisi en l’honneur du dernier seigneur de ce territoire, M. François-Pierre Bruneau.
Mais la croissance de cette localité relativement isolée se fait lentement car les principales voies de communication de l’époque étaient constituées par les voies fluviales du Saint-Laurent et de la rivière Richelieu. Néanmoins, vers la fin du XIXe siècle le village devient un site de villégiature prestigieux. On y construit des serres, des hôtels, des terrains de golf, et finalement l’arrivée du chemin de fer facilite l’accès à Saint-Bruno pour les vacanciers.
Après la Seconde guerre mondiale, la municipalité connaît une croissance démographique spectaculaire. Alors, en 1958, elle obtient le statut de ville et un parc industriel y est fondé qui permet de fournir des emplois aux nouveaux résidents. Cependant, la ville conserve son caractère essentiellement résidentiel jusqu’à nos jours. Au cours des années 1970, le parc régional du Mont Saint-Bruno y est créé.
La Société d’histoire de Montarville a rédigé un répertoire du patrimoine bâti de Saint-Bruno-de-Montarville, accessible à partir du site web de la ville (voir l’adresse à la fin de cet article). Ce répertoire présente au public les bâtiments les plus remarquables de la ville, tels que le vieux presbytère, la Maison Richelieu, la Maison Choquette, la maison de style victorien de la rue Saint-Jacques, les quatre églises de la ville dont l’église Mount Bruno United Church et l’église Saint-Bruno, seule église catholique de la ville, ainsi que plusieurs maisons et chalets.
Une brochure avec une présentation détaillée du circuit patrimonial a été publiée par la ville. La trajet peut être parcouru à pied, en voiture ou à bicyclette et on peut le télécharger à partir du site web de Saint-Bruno-de-Montarville.
Remarquons le Centre communautaire Marcel-Dulude, qui se trouve au cœur de la vie culturelle de Saint-Bruno-de-Montarville et qui est doté d’installations polyvalentes pouvant accueillir jusqu’à 475 personnes. On y organise des expositions, des colloques, des conférences, des mariages et bien d’autres événements.
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