Municipalité de Saint-Benjamin dans la région des Etchemins
Constituée en 1897, Saint-Benjamin, municipalité en pleine croissance, est située dans la municipalité régionale de comté des Etchemins (région administrative de Chaudière-Appalaches), sur le versant sud des Appalaches.
Avec ses 900 Benjaminoises et Benajaminois, Saint-Benjamin s’étend sur plus de 110 kilomètres carrés et demeure un endroit paisible avec une nature splendide où il fait bon vivre.
Ce ravissant petit village est typique des villages du sud de la région de la Chaudière-Appalaches. Située au sommet d’une colline, l’église constitue le haut lieu du village.
Saint-Benjamin portait à l’origine le nom de Lac à Busque, empruntant cette appellation au petit lac situé près du village qui doit son nom au premier colon venu s’établir sur ses bords vers 1882. L’appellation actuelle rappelle le souvenir de l’abbé Benjamin Demers (1848-1919), curé de Saint-François-de-Beauce (1886-1892) qui participa à la fondation de cette paroisse.
En 1894, on y construit une chapelle. Ensuite, le 17 février 1895, la paroisse de Saint-Benjamin est érigée canoniquement par détachement des paroisses de Saint-François-d’Assise (Beauceville), Saint-Odilon-de-Cranbourne et Saint-Georges. On a déjà mentionné que la constitution civile de la municipalité de Saint-Benjamin a lieu en 1897.
L’église paroissiale y est construite en 1906, mais le village se développe dès l’inauguration, en 1909, du chemin de fer de la Québec Central Railway qui relie Saint-Georges et le lac Frontière, en passant par Saint-Benjamin (la gare à Morisset-Station qui dessert le village n’est inaugurée pourtant qu’en 1912). Le dernier train de passagers y passera en 1967 et en 1969 la gare sera démolie.
En 1916, la Caisse populaire de Saint-Benjamin est fondée et en 1929, les Sœurs de Saint-François-d’Assise s’y installent pour enseigner les jeunes.
Aujourd’hui, les bords du lac à Busque sont occupés par le Club de Golf Le Grand Héron, réputé pour la qualité de son terrain de 18 trous et l’originalité de son parcours et aménagé dans un paysage enchanteur, au milieu d’une érablière et en bordure d’un magnifique lac naturel. Notons que ce club est également un lieu de rassemblement pour les quadistes de la région en période hivernale.
Des sentiers pour les VTT sont disponibles en toutes saisons.
On accède à Saint-Benjamin en suivant la Route 275.
Historique de la municipalité de Saint-Benjamin
Établie en 1897, la municipalité de Saint-Benjamin jouxte Saint-Odilon-de-Cranbourne, au nord, et Saint-Prosper, au sud, à peu de distance de Beauceville.Les Benjaminois jouissent d’un magnifique panorama grâce à la position géographique des lieux, accrochés aux flacs des Appalaches et arrosés par la rivière Famine qui serpente à l’est. Le territoire fut d’abord visité par des prospecteurs, en 1864, à la faveur de la fameuse ruée vers l’or que la Beauce a connue à cette époque.
À la fin du XIXe siècle, vers les années 1882, un pionnier répondant au nom de Busque s’établit sur les bords d’un lac qui portera son nom, tout près de l’actuelle municipalité de Saint-Benjamin. Ainsi, Lac-à-Busque constituera la première appellation de ce territoire. Plus tard, en 1895, année de la création du bureau de poste, un groupe de colons demandant l’érection d’une nouvelle paroisse dont le territoire est issu de Saint-Georges, Saint-Odilon-de-Cranbourne et de Saint-François, en Beauce, partie du ci-devant Busque. Celle-ci reçoit le nom de Saint-Benjamin qu’elle transmettra à la municipalité en l’honneur de l’abbé Benjamin Demers (1848-1919), curé de Saint-François-de-Beauce (1886-1892) et promoteur de la fondation de la nouvelle paroisse de St-François de la Beauce (1891), de La papoisse de St-Romuald d’Etchemin (1906) et de Quelques notes sur la Pointe-aux-Trembles, où il avait été vicaire de 1875 à 1876.
L’économie locale a longtemps reposé sur l’agriculture et les scieries, les érablières fournissant un revenu d’appoint. Elle a pu être développée grâce à l’arrivée du chemin de fer au début du XXe siècle, le Québec Central ayant construit une voie reliant Saint-Georges au lac Frontière, laquelle passe à 9 km de Saint-Benjamin. Les trains ont été supprimés en 1967. La population benjaminoise travaille dans les localités environnantes.
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