Municipalité montérégienne de Saint-Armand
L’actuelle municipalité de Saint-Armand est née le 2 mars 1999 suite à la fusion de deux municipalités de la région administrative de la Montérégie, soit Saint-Armand et Philipsburg. Elle s’étend sur plus de 84 kilomètres carrés et on y compte près de 1 200 Armandoises et Armandois.
Saint-Armand fait partie de la Municipalité régionale de comté de Brome-Missisquoi et elle est située au nord-est du lac Champlain, aux abords de la baie de Missisquoi, sur la frontière avec les États-Unis. Un poste de douane y est établi.
Le hameau de Philipsburg fut le premier site de peuplement de colons dans la région. C’est en 1784 que des loyalistes américains, venus après l’indépendance des États-Unis, s’y établissent. M. George Titemore, en provenance de l’État de New York, y fonde en 1788 la première municipalité, nommée Sagerfield. Plus tard, en 1792, le hameau prend le nom de Pigeon Hill.
En plus de ces familles fidèles à la couronne britannique, le territoire accueille aussi des hollandais qui viennent du comté de Dutchess, dans l’État de New York.
La municipalité de Saint-Armand-Ouest est constituée dès 1834.
Aujourd’hui, les habitants de Saint-Armand bénéficient d’un environnement charmant avec ses immeubles du XIXe siècle, dont une ancienne gare et un pont couvert construit en 1845 sur le chemin Edoin.
L’école Notre-Dame-de-Lourdes de la municipalité appartient à la commission scolaire du Val-des-Cerfs, une commission scolaire francophone desservant la région de La Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi.
Un cimetière historique du nom de Nigger Rock se trouve à Saint-Armand. D’anciens esclaves noirs venus s’établir sur ces terres y reposent.
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