Municipalité de paroisse de Saint-Adelphe

Paroisse de Saint-Adelphe dans la région de la Mauricie

La paroisse de Saint-Adelphe regroupe environ mille Adelphiniennes et Adelphiniens. Elle occupe une superficie de plus de 135 kilomètres carrés et elle est située dans la région administrative de la Mauricie, faisant partie de la municipalité régionale de comté de Mékinac.

La rivière Batiscan traverse le territoire de la municipalité. Selon certains auteurs, le nom de Batiscan, d’origine amérindienne pourrait signifier: « ‘brume légère » ou « os broyé », « viande sèche », « joncs à l’embouchure », mais Batiscan pourrait aussi être le nom d’un « grand capitaine indien », selon Samuel de Champlain.

Un des premiers résidents de Saint-Adelphe, un certain Jeanot demeurait près des chutes du Manitou au recensement de 1861 où il s’enregistre comme indien. Un peu plus tard, on y retrouve pas moins d’une douzaine de familles de colons.

En 1885, les colons s’entendent pour former une paroisse qui réunira les gens des deux rives de la Batiscan. Ainsi Mgr Laflèche détache une partie de Saint-Stanislas pour ériger la nouvelle paroisse de Saint-Adelphe.

Mgr. F.X. Laflèche nomme la nouvelle paroisse Saint-Adelphe en l’honneur du curé Adolphe Dupuis, mais comme Adolphe n’est pas inscrit au Martyrologue, il lui préfère Adelphe.

En 1889, sous la direction de l’abbé Janelle, les colons bâtissent la première chapelle et le premier presbytère, du côté est de la rivière, à l’endroit où on trouve le cimetière actuel.

Le 2 juillet 1891, la paroisse de Saint-Adelphe obtient ses lettres patentes confirmant ainsi son érection civile. Elle devient donc une municipalité à part entière. À cette date, 56 familles y habitent. Deux années plus tard, en 1893, un bac est construit pour relier les 2 rives de la rivière au coût de 30 $. À l’époque, le tarif est de 0,80 $ par famille pour un an, 0,10 $ par voiture pour les non abonnés ou non-résidents ou 0,01 $ par piéton.

La rivière Pierre-Paul qui se jette dans la Batiscan y qui coule sur le territoire, a été utilisée alors pour draver les billots.

En 1912 un premier aqueduc en fer galvanisé est construit dans le village. Une épidémie de variole menace les habitants en 1912 et la vaccination est obligatoire.

En 1913, une licence pour un hôtel de tempérance est accordé à Augustin Thiffault, mais le 7 mai 1914, la levée de la première pelletée de terre pour la construction de l’église actuelle a lieu et les citoyens repentis la construisent en corvées organisées par le curé Adélard Lamy, grand bâtisseur.

Le 1er juillet, le chemin de fer Canadian National Railway arrive au village, ce qui marque une nouvelle étape. Un deuxième pont à péage est construit au coût de 1775$ par l’entreprise Napoléon Mongrain et Odilon Hamelin et des trottoirs en béton sont construits sur certaines rues. En 1917, le Conseil du village proteste énergiquement contre la conscription et l’enrôlement forcé qui privent l’agriculture et la foresterie de main d’œuvre.

Comme un peu partout, à l’automne de 1918, la grippe espagnole fait des ravages. Le Dr Voisard dirige un bureau local d’hygiène.

En 1924, un nouveau pont couvert est construit. Cette fois au coût de 16 000$. En 1925, c’est au tour de la rivière Pierre-Paul de recevoir un nouveau pont couvert.

La vie suit son cours et en février 1962, on assiste à l’établissement de la première bibliothèque locale. La même année, une manufacture de gants est mise sur pied par M. Jean-Guy Deliste, rue Du Moulin. Le vieux pont couvert sur la Batiscan est démoli en 1968. C’est une perte pour le patrimoine historique de la région.

En 1969, Mme Marielle Trudel devient la première femme à siéger au Conseil municipal à Saint-Adelphe. L’année 1987 voit la création d’un motel industriel et une Corporation de développement soucieuse d’attirer des industries est mise sur pied. Ainsi, en 1988, Industrie Savtech s’installe à Saint-Adelphe, spécialisée dans la transformation du bois. Machinerie Roberge continue de progresser avec ses souffleuses à neige et autres machineries de type agricole. J. et L. Gagnon s’affirment dans l’élevage aviaire.

En 1988 également, le pont enjambant la rivière Batiscan reçoit le nom de Odile-Germain-Perron, nom d’une sage-femme du milieu ayant procédé à plus de 400 accouchements. Le 25 novembre 1988, un important tremblement de terre secoue la région.

Voici, en grandes lignes, Saint-Adelphe, cette paroisse charmante fière de ces racines, énergique et dynamique, avec son aspect vieillot, ses bâtiments ancestraux et sa foi en l’avenir.

À Saint-Adelphe, vous pouvez admirer l’église de Saint-Adelphe, les chutes du Manitou, le rang Saint-Pie et son four à pain, ainsi que le calvaire du rang Saint-Joseph et la vieille caserne de pompiers au centre du village.

Lire aussi :

La municipalité de paroisse de Saint-Adelphe regroupe environ mille Adelphiniennes et Adelphiniens et est située en Mauricie
La caserne Patrick-Douville à Saint-Adelphe, cité immeuble patrimonial en 2004. Photo : Fralambert. La municipalité de paroisse de Saint-Adelphe regroupe environ mille Adelphiniennes et Adelphiniens et est située en Mauricie

Laisser un commentaire

Exit mobile version