Paroisse de Saint-Ambroise-de-Kildare dans les Laurentides
Située dans un décor champêtre, à proximité des grands centres urbains, la paroisse de Saint-Ambroise-de-Kildare se déploie sur un territoire de près de 67 kilomètres carrés, dans la région administrative de Lanaudière, faisant partie de la municipalité régionale de comté de Joliette. Y vivre, c’est côtoyer plus de 3 600 Ambroisiennes et Ambroisiens. Le paysage de la région est constitué de champs de cultures diverses parsemés de boisés, le tout au pied des montagnes des Laurentides.
La paroisse de Saint-Ambroise-de-Kildare fut constituée en 1855 et depuis on constate une stabilité remarquable dans sa gestion. En effet, ses frontières furent délimitées en 1856 et elles ne changèrent pas depuis, fait plutôt rare pour le Québec, où des fusions et des défusions sont un sport national.
Le nom de Saint-Ambroise-de-Kildare se veut le reflet de son histoire de colonisation par des Irlandais et des Français. De religion anglicane, méthodiste et catholique, tous ces pionniers ont une dévotion pour saint Ambroise de Milan, un personnage religieux qui unit leurs pensées. Quant au terme Kildare, le mot vient des mots «Cill» et «Dara» et se traduit par « Église de chêne » (ou « église près du chêne »), un rappel de la souche irlandaise de ses premiers résidents. Cette appellation désigne aussi un comté d’Irlande ainsi qu’une ville en banlieue de Dublin.
Au début, les terrains étaient octroyés à titre de gage ou d’honoraire professionnel. Par exemple, les rangs 4e, 5e et 6e ont été confiés à M. William Vondevelden pour acquitter ses honoraires d’arpentage. Pour la portion nord du territoire, M. Beauchamp Colclough, commissionnaire et agent des terres de la Couronne, accordait les terres aux militaires, vétérans de la guerre contre les États-Unis. En fait, lors du développement du rang Kildare dans les années 1830, les villes Joliette et Rawdon n’existaient pas, ainsi c’est Saint-Ambroise qui est l’ancienne des municipalités locales.
Les premiers habitants de ces lieux soumettent à l’évêque plusieurs demandes pour bâtir une église, mais chacun voulait la nouvelle église érigée près de lui. Voyant les divergences d’opinions des gens du milieu, l’évêque demanda au gens de s’entendre sur le sujet. Finalement, le 29 juillet 1830, les résidents s’entendent et plantent une croix sur le site choisi. On y construit une sacristie et une chapelle, un presbytère, une salle d’audience et on aménage un cimetière sur les terrains donnés par M. Desilets et M. Lanoie. Les registres de la paroisse seront ouverts en 1832.
Depuis sa fondation, Saint-Ambroise-de-Kildare a toujours été un endroit où l’entraide est synonyme de prospérité. Son développement s’est façonné au gré des différentes cultures. Ses premiers arrivants avaient des habitudes de vie distinctes (francophones, anglo-saxonnes), mais ils ont su unir leurs efforts et bâtir un foyer accueillant et confortable.
Aujourd’hui, s’y établir, c’est établir à la campagne moderne parsemée de grandes richesses historiques: une église, un presbytère et plusieurs maisons anciennes. C’est aussi avoir les services d’une grande ville dans un environnement paisible et sain.
Dans les nouveaux quartiers, vous pouvez découvrir de nombreux aménagements d’espaces verts et de jeux répondant aux besoins des nouvelles familles. Divers commerces facilitent la vie des citoyens et l’implication de ces commerçants au niveau communautaire est remarquable.
Plusieurs parcs et espaces verts ornent la municipalité, dont le plus vaste est le Parc du Chalet des Loisirs, au 777 rue Sentier du Parc avec un sentier boisé pour la marche, la raquette, le ski de fond, terrains de jeux, patinoire, skate park et glissoire éclairées et une piste de vélo de montagne (BMX). Un scène de théâtre et un restaurant y ont été aménagés.
Au total, une dizaine de kilomètres de piste cyclable agrémentent également la municipalité.
Faits historiques : comme un peu partout au Québec, un grand nombre d’incendies ont causé beaucoup de dommage au village. Par exemple, en 1926, le couvent des Sœurs de Sainte-Anne (aujourd’hui l’édifice municipal du 850 rue Principale) fut la proie des flammes et une religieuse y perdit la vie. En 1932, la sacristie au 780 rue Principale fut rongée par des flammes spectaculaires. D’autres incendies majeurs sont survenus en 1945, soit le feu qui ravagea la Coopérative « La Beurrerie », le restaurant d’Azélus Garceau et le garage Alary situé au coin de la route 343 et de la rue Principale. En 1950, un incendie a détruit le magasin général, la maison de Paul Émile Gingras, la boulangerie et les entrepôts situés au 691 rue Principale.
Pour en apprendre plus :
quand est-il de la petite chapelle sur le chemin de la feuillée, elle est intriguant, quelle est son histoire?