Ville de Sorel-Tracy

Ville de Sorel-Tracy dans la région de Pierre-de-Saurel en Montérégie

Sorel est une des plus anciennes villes canadiennes, située au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu. La population de Sorel-Tracy (l’appellation officielle de la ville) atteint 35 mille habitants. Sa superficie totale est d’environ 57 kilomètres carrés.

La ville de Sorel-Tracy se trouve dans la région administrative de la Montérégie et fait partie de la Municipalité régional de comté de Pierre-de-Saurel que s’appelait la MRC du Bas-Richelieu avant de changer du nom).

Vivre à Sorel est vivre dans un milieu divertissant, car personne n’est indifférent à ses terrasses, son marché Richelieu, son Centre d’interprétation du patrimoine, son parc Regard-sur-le-Fleuve, ses fêtes attirantes et plusieurs autres attractions.

C’est à Sorel qu’en 1781 apparaît le premier arbre de Noël en Amérique.

Historiquement, ces terres ont vu passer Jacques Cartier et Samuel de Champlain.

C’est en 1642, que Charles Huault de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France y fait ériger le fort de Richelieu. Cependant, le fort subsiste jusqu’en 1647, quand il est abandonné, faute des ressources.

On y est de retour en 1665, l’année de la décision du roi Louis XIV de reprendre la Nouvelle-France après la dissolution de la Compagnie des cent associés. À partir de cette année-là commence l’occupation permanente des terres de Sorel.

Le nom de la ville vient du nom du capitaine Pierre de Saurel qui a choisi de quitter la vie militaire et de rester en Nouvelle-France avec ses amis et camarades Antoine Pécaudy de Contrecœur, Pierre de Saint-Ours, Jacques de Chambly, Alexandre Berthier, René Gaultier de Varennes, François Jarret de Verchères. Chacun a reçu une seigneurie, conformément aux règles du système seigneurial. Pierre de Saurel reçut sa seigneurie en 1672.

Tout au long du XVIIIe siècle, le principal commerce de la ville est la construction navale, ensuite des industries connexes se développent et la première manufacture, une goudronnerie, y est ouverte en 1740. Cette année-là, la population totale de la seigneurie est d’environ 800 habitants.

Après la Conquête, la famille de Ramezay vend la seigneurie de Sorel à John Bondfield, un anglais et en 1780, la Couronne britannique fait l’acquisition de la seigneurie de Sorel. Ensuite, la ville se développe sans accroc majeur, à part les effets de la Grande Dépression.

En 1954, la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Sorel est constituée en Ville de Tracy. Remarquez que Tracy est un nom de lieu qui existe toujours en France.

Sorel-Tracy se trouve au cœur du vaste marché nord-américain et des infrastructures de qualité y existent mettant en valeur le potentiel commercial et industriel du territoire. La ville compte trois parcs industriels et de nombreux organismes, par le biais de programmes et de fonds, offrent l’appui à l’implantation d’entreprises dans la région.

D’ailleurs, Sorel-Tracy possède des infrastructures portuaires à niveau national et provincial, ainsi que des quais privés, situés à proximité des parcs. Les activités portuaires aux quais de Sorel-Tracy représentent quelque 35 % de toute l’activité portuaire des dix principaux ports locaux du Québec. Ces infrastructures portuaires permettent d’importer les grains acheminés aux meuneries pour les moudre et d’exporter la production.

Bref, la ville de Sorel-Tracy qui est située à environ une heure de Montréal, est un choix intéressant pour des nouveaux arrivants au Québec.

Ville de Tracy, note historique

Cette ville de la Montérégie, qui forme avec Sorel une seule agglomération, prend place à l’embouchure du Richelieu, le long de la voie maritime du Saint-Laurent, à environ 80 km de Montréal. À l’origine, le territoire de cette municipalité distante de Sorel de 5 km et de Contrecœur de 17 km, faisait partie de la seigneurie de Sorel créée en 1672. Au début de la colonie, l’endroit était connu sous l’appellation d’Île-Saint-Ignace. Détachée de Saint-Pierre-de-Sorel, la paroisse de Saint-Joseph-de-Sorel, voit le jour en 1875.

La même année, une municipalité de paroisse reprendra sa dénomination, modifiée en Tracy, en 1954, à l’occasion de l’accession du territoire au statut de ville. Si l’entité religieuse rappelle le souvenir de monseigneur Joseph Larocque ou La Rocque (1808-1887), deuxième évêque de Saint-Hyacinthe de 1860 1865, la municipalité, par son nom, célèbre la mémoire d’Alexandre de Prouville (1596 ou 1603-1670), marquis de Tracy et seigneur de Tracy-le-Val et de Tracy-le-Mont (Picardie). Il lui revient d’avoir d’avoir fait construire le fort Richelieu, au XVIIE siècle, à l’embouchure de la rivière qui lui a donné son nom. Après une période glorieuse en Allemagne (1641-1649), il deviendra lieutenant général des armées du roi en 1652 et recevra sa commission en 1663.

Ville industrielle dont 20% du territoire est occupé par des usines. Tracy est particulièrement reconnue par ses chantiers navals et ses fonderies. D’ailleurs, l’acier représentant un atout économique majeur, les Traciens célèbrent depuis 1980 le Carnaval de l’acier, qui portait depuis 1969 l’appellation de Carnaval de Tracy. Au début des années 1970, on a procédé à des feuilles archéologiques du site Mandeville, localisé sur le bord du Richelieu. On y a découvert les vestiges d’un village des Iroquois du Saint-Laurent remontant au XVIe siècle.

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Maison de la musique
Maison de la musique de l’agglomération de Sorel-Tracy. Photo : Site Web de la ville de Sorel-Tracy.

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