Ville de Sherbrooke dans la région de l’Estrie
En 1802, Gilbert Hyatt établit un premier moulin à farine sur le site des Grandes Fourches, au confluent des rivières Magog et Saint-François. La construction de ce moulin à farine et d’une scierie stimula l’activité économique. À partir de ce moment, naît la ville, bordée de montagnes et de forêts, située au cœur des Cantons-de-l’Est.
D’abord connue sous le nom de Grandes-Fourches ou Big Forks, le site devient Hyatt’s Mills. Pourtant en 1818, on lui assigne le nom du gouverneur général du Canada, Sir John Coape Sherbrooke.
Le site attire alors de nombreux immigrants britanniques et américains. Par la suite, des Canadiens français viennent y habiter, attirés eux aussi par les avantages de ces lieux. Dominant superbement les cantons de l’est, à la confluence des rivières Magog et Saint-François, aujourd’hui la ville de Sherbrooke constitue un carrefour économique et patrimonial de l’est du Québec.
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Les industries du textile, de l’alimentation et de la mécanique connurent les heures de gloire jusqu’à la fondation de l’Université de Sherbrooke, au début des années 1950. Cette fondation marquera un tournant majeur par l’investissement de la ville dans les services et le développement culturel.
Plusieurs entreprises déménagent à Sherbrooke au cours des deux siècles écoulés. Le commerce s’amplifie constamment, notamment avec Montréal (la Nouvelle-Angleterre est également un partenaire commercial de Sherbrooke). Des réseaux de communication, des institutions éducatives, culturelles, économiques, financières, religieuses se développent.
Peu à peu, Sherbrooke se transforme en ville industrielle, centre universitaire et touristique. La ville devient donc la capitale de la région de l’Estrie.
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En 1851, sa population était déjà importante. En effet, elle se composait de 5000 habitants. Toutefois aujourd’hui plus de 140 mille personnes habitent la ville. Soit presque la moitié de la région de l’Estrie.
Le 1er janvier 2002, huit entités se fusionnent – Ascot, Bromptonville, Deauville, Fleurimont, Lennoxville, Rock Forest, Saint-Élie-d’Orford et Sherbrooke, créant ainsi la nouvelle ville de Sherbrooke. La localité deivent alors un grand centre urbain, économique, industriel et commercial.
La distance entre Sherbrooke et Montréal est assez courte, car le temps nécessaire au trajet est d’une heure et 20 minutes. Tandis que pour arriver à Québec, il faut 2 heures et demi. De plus, la ville se situe tout près de la frontière américaine.
Le relief montagneux, les lacs avoisinants, la nature pittoresque font de Sherbrooke la ville par excellence du tourisme. Plusieurs compétitions nationales et internationales s’y tiennent.
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Sherbrooke possède toutes les structures nécessaires à la population, mais de nombreuses industries y sont installées aussi : la manufacturière, la biomédicale et pharmaceutique, l’agricole, celle des pâtes et papiers.
La ville est bilingue. En français, les habitants de la ville sont des Sherbrookoises et des Sherbrookois.
Deux Universités de renommée internationale s’y trouvent : celle de Sherbrooke et l’Université Bishop’s. La qualité des établissements d’enseignement d’ici, tant francophones qu’anglophones, est excellente.
À Sherbrooke, la culture est présente un peu partout : les arts visuels, la musique, la danse, le théâtre, le cinéma de court-métrage, la littérature.
La rivière Saint-François, précisément dans la région municipale de la ville de Sherbrooke comprise entre l’arrondissement de Lennoxville et le noyau de Sherbrooke, y effectue un changement décisif de course et de régime.
Sherbrooke fait partie du mouvement Villes et villages en santé (la ville a mérité la mention de Ville en santé et un prix pour son projet de la lutte contre la pauvreté).
Deauville
La situation de ce village, dans un secteur qui avait été ouvert à la colonisation à la fin du siècle dernier, à 14 km au sud-ouest de Sherbrooke, sur les rives du lac Magog, lui a valu d’être d’abord érigée sous la dénomination de Petit-Lac-Magog en 1917, nom qui portera le bureau de poste local entre 1935 et 1952, date à laquelle il recevra celui de Deauville.
Ce nom est celui qu’avait pris la municipalité de village en 1945. C’est à l’occasion d’un séjour en France que le maire de l’époque, Edgar Genest, revint avec l’intention de changer le nom de Petit-Lac-Magog, car la ville française de Deauville, dans l’arrondissement de Lisieux (Calvados), l’avait impressionné, en raison de la luxueuse station balnéaire qu’on y retrouve.
Il est plausible que l’environnement lacustre du Deauville québécois ait orienté ce choix, de même que l’étymologie de Deauville, littéralement ville d’eau. Notons que le nom collectif des citoyens de la municipalité du Québec est officiellement Deauvillois depuis 1986, alors que Deauvillais identifie ceux du Deauville français. Variante : Lake Park.
Bonjour, vous sous-entendez que votre site parle de « toute l’histoire du Québec ». Je fais présentement des recherches universitaires sur la ville de Sherbrooke et vous mentionnez qu’elle débute avec l’arrivée de m. Hyatt en 1802 lorsqu’il y installe son moulin. Il serait pertinent de dire que la « ville de Sherbrooke » existait DÉJÀ et que c’est un territoire occupé par la nation abénakise (W8banakiak) s’appelle le Ndakinna. Premièrement, nommer les Premières Nations fait parti du processus décolonial ert deuxièmement, veillez parler des peuples autochtones au présent, parce qu’ils habitent encore « Sherbrooke » soit le territoire traditionnel non cédé de la Confédération des Wabanakis. Merci de votre considération et en espérant que cela vous fasse réfléchir sur un aspect moins centré sur la vision coloniale de l’histoire du Québec…