Service météorologique du Canada
Le Service météorologique du Canada est un service du gouvernement du Canada chargé de l’environnement atmosphérique. L’histoire du Service météorologique remonte au XIXe siècle lorsqu’il a débuté comme un service du ministère de la marine marchande canadienne. Depuis lors, le service a changé plusieurs fois de nom. Dès la décennie des 1970, il est gère par le ministère de l’Environnement du Canada.
Le Service météorologique du Canada (SMC) a pour mandat d’améliorer la sécurité publique et d’éclairer la prise de décisions en diffusant des avertissements météorologiques. Il prédit les conditions du temps, l’état des glaces et le régime des vagues. Il apporte son soutien aux services gouvernementaux essentiels du Canada pour lesquels les conditions météorologiques revêtent une importance cruciale.
Pour remplir son mandat, le SMC recueille les données de stations météorologiques terrestres et sur bouées flottantes, de stations aérologiques et du réseau canadien de radars météorologiques. Toutes les données sont colligées avec les données venant des autres pays et organisations grâce à des ententes internationales de l’Organisation météorologique mondiale, ainsi que grâce aux données des satellites météorologiques et aux données des radars NEXRAD américains.
Aujourd’hui, le quartier général du Service météorologique du Canada se situe dans le secteur nord de Toronto, dans le quartier de Downsview. On y retrouve les directions de différents services. En général, pourtant, le Service météorologique du Canada est décentralisé. En effet, il est sous-divisé en cinq régions a ses propres services équivalents que le quartier général chapeaute de loin.
Voici ces régions :
- Pacifique et Yukon : centre de prévision des intempéries à Vancouver, centre de service à Kelowna
- Prairies et Nord : centres de prévision des intempéries à Edmonton et Winnipeg ;
- Ontario : centre de prévision des intempéries à Toronto et centre d’appel à Ottawa ;
- Québec : centre de prévision des intempéries à Montréal, centre pour les médias à Rimouski et centre d’appel à Québec ;
- Atlantique : centre de prévision des intempéries à Halifax (Nouvelle-Écosse). C’est également le site du Centre canadien de prévision d’ouragans.
En plus de ces centres, on retrouve le Centre météorologique canadien (CMC) à Montréal. Ce centre compte le centre de Recherche en prévision numérique (RPN) et le centre de traitement informatique qui exécute les modèles de prévisions.
Le Service canadien des glaces à Ottawa a pour mission d’évaluer la couverture de glace sur les trois océans entourant le Canada. Il fait des prévisions de leur formation et développement.
Le SMC procure des météorologistes aux Forces canadiennes. Bien qu’ils soient des civils, ils travaillent à donner un support de prévision aux trois armes dans les bases de Comox et Shearwater pour la Marine, Winnipeg et Trenton pour l’aviation et Frédéricton pour l’armée. Les forces armées canadiennes engagent et forment elles-mêmes leurs techniciens.
Historique du service météorologique du Canada
L’armée britannique fit ses premières observations météorologiques et magnétiques ici en 1840, à une époque où les habitants de la colonie étaient fascinés par les sciences. En 1853, le Canada-Uni prit le programme en charge. Il construisit peu après un nouvel observatoire, qui devint le siège du Service météorologique du Canada. Son directeur, G. T. Kingston, mit sur pied un réseau de stations dont beaucoup étaient reliées par télégraphe et qui permirent au Service de diffuser des avis de tempête et des bulletins quotidiens dès 1876. Ce bâtiment, inauguré en 1909, abrita l’administration centrale su Service jusqu’à son centenaire, en 1971. Aujourd’hui, c’est le siège de l’École Munk des affaires globales (Munk School of Global Affaires).
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