C’est arrivé au Québec cette semaine : 28 mai – 3 juin 2018
28 mai 2018 : Les citoyens de Pointe-aux-Trembles, dans l’est de l’île de Montréal, peuvent depuis emprunter une navette fluviale pour se rendre au centre-ville. Le moyen de transport alternatif, qui fait le relais entre le quai Saint-Jean-Baptiste, au bout de la plage du Village-du-Vieux-Pointe-aux-Trembles, et le quai Jacques-Cartier dans le Vieux-Port, est mis à l’essai jusqu’au 1er juin. La navette peut transporter une cinquantaine de personnes à la fois et une quinzaine de places sont réservées aux cyclistes. Le trajet en bateau-mouche doit s’effectuer en moins d’une demi-heure, contre environ 55 minutes en voiture. La navette sera en service de 7 h (premier départ de Pointe-aux-Trembles) à 18 h 30 (dernier départ du Vieux-Port). Il en coûtera 3,25 $ par voyage, soit le prix d’un billet de métro. Il en coûtera 3,25 $ par voyage, soit le prix d’un billet de métro.
29 mai 2018 : Montréal est prête à accueillir des calèches électriques sur son territoire, alors que la Ville a l’intention de mettre progressivement fin à l’industrie des calèches avec chevaux. «On est ouvert à regarder cela», a commenté mardi le conseiller associé aux services aux citoyens Craig Sauvé. La veille, l’élu avait été interpellé par un citoyen lors de la période de questions du conseil municipal et avait indiqué être «très intéressé par ce genre d’initiative pour le Vieux-Montréal». Pour l’instant, aucun projet n’a été présenté à la Ville, a précisé Craig Sauvé. «24 Heures» rapportait en 2016 qu’une calèche électrique, qui avait fait son apparition dans le Vieux-Montréal, n’avait pas le droit de circuler dans le secteur. Dépourvue de chevaux, une calèche électrique fonctionne grâce à un moteur électrique, tout gardant l’allure de sa version à traction animale. Craig Sauvé a confirmé que cette interdiction était toujours en vigueur et a soutenu qu’il restait du travail à faire, notamment auprès de la Société d’assurance automobile du Québec, pour voir si ce genre de projet est réalisable. Une stratégie sur l’industrie des calèches traditionnelles sera d’ailleurs dévoilée d’ici les prochaines semaines.
29 mai 2018 : À deux jours de l’ultimatum posé par la pétrolière américaine Kinder Morgan, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il achètera le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain pour la somme de 4,5 milliards $. «Afin de garantir la saison de construction estivale et d’assurer que le projet soit completé dans un délai raisonnable, le gouvernement a conclu une entre avec Kinder Morgan pour acheter le pipeline TransMounain et les infrastructures reliées à l’agrandissement», a annoncé mardi matin le ministre des Finances, Bill Morneau, en conférence de presse avant l’ouverture des marchés. Approuvée ce matin par le cabinet des ministres, la transaction doit être conclue en août 2018. L’accord permettra aux travaux de construction d’aller de l’avant cet été, a assuré M. Morneau. Devant l’incertitude causée par l’opposition de la Colombie-Britannique, Kinder Morgan a suspendu en avril tous ses investissements «non essentiels» dans le plan d’expansion du pipeline évalué à 7,4 milliards $, en plus de fixer la date-butoir du 31 mai pour qu’une sortie de crise soit trouvée. Le cabinet des ministres avait été convoqué plus tôt qu’à l’habitude afin de discuter de la solution mise de l’avant par Ottawa. Le ministre Morneau avait déjà fait savoir il y a deux semaines que le fédéral serait prêt à indemniser la compagnie texane pour tout retard causé par l’obstruction de la Colombie-Britannique. Le controversé projet d’expansion du pipeline Trans Mountain permettrait d’acheminer 890 000 barils de pétrole des sables bitumineux de l’Alberta vers la côte pacifique.
29 mai 2018 : Deux bretelles d’accès de l’échangeur Turcot vers l’autoroute 15 ont dû être fermées par mesure préventive mardi matin en raison de chutes de pièces de béton. La structure ne serait pas endommagée. Les bretelles A15 Sud et A15 Nord pour l’A20 ouest sont fermées pour une durée indéterminée. Elles ne rouvriront pas avant la fin de l’heure de pointe.
30 mai 2018 : Les brigadiers scolaires de Montréal ont ratifié à 83 % l’entente de principe conclue avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La nouvelle entente de cinq ans couvrira la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020. Ils étaient sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2015. Le contrat a été ratifié en assemblée générale mardi soir, près de deux semaines après la conclusion de l’entente. Ainsi, les brigadiers de Montréal verront leur salaire horaire bonifié de 16,14 $ à 19 $. Actuellement, ceux d’entre eux à statut permanent et temps plein gagnent environ 13 000 $ par année. «L’objectif principal de cette négociation était un rattrapage salarial important afin que le travail des 620 brigadiers scolaires soit reconnu à sa juste valeur. Cette entente représente un grand pas en avant et nous en sommes très fiers», a mentionné Diane Girard, présidente du syndicat des brigadiers scolaires de la Ville de Montréal, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Outre la question salariale, l’entente prévoit l’ajout de 7,5 journées pédagogiques rémunérées et d’un maximum de trois journées payées en cas de fermetures d’écoles, ainsi que l’amélioration du statut des brigadiers surnuméraires. La nouvelle convention collective devra être adoptée par le comité exécutif de la Ville de Montréal. «Cet accord reconnaît le caractère particulier de la fonction de brigadier scolaire, tout en respectant notre cadre financier et la capacité de payer des contribuables montréalais», a souligné le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais.
30 mai 2018 : Une entreprise qui gère deux millions de places de stationnement aux quatre coins du monde propose une solution qui, selon elle, pourrait contribuer à réduire la congestion routière à Montréal. Le géant du stationnement Indigo, qui s’occupe déjà de 60 000 places de stationnement privées dans la métropole, aimerait inclure dans son application mobile des données sur les places de stationnement publiques gérées par la Ville de Montréal comme cela se fait déjà ailleurs dans le monde. À l’heure actuelle, l’application d’Indigo permet de réserver et de payer une place dans 200 stationnements à Montréal. Il semble qu’au moins 35 % de la congestion routière à Montréal soit attribuable aux automobilistes qui se cherchent un stationnement. Questionné par TVA Nouvelles, Stationnement de Montréal n’a pas caché son intérêt pour cette technologie et indiqué son intention de se pencher sur la question.
31 mai 2018 : Un camion renversé force la fermeture complète de l’autoroute 10 est à proximité du pont Champlain. L’accident s’est produit dans une courbe, autour de 7 h 30 jeudi. L’état de santé du conducteur du camion demeure inconnu. Policiers, pompiers et ambulanciers se trouvaient sur place pour intervenir. En pleine heure de pointe, la circulation commençait à refouler sur l’autoroute Bonaventure, peu après l’événement.
31 mai 2018 : s employés d’une soixantaine de centres de la petite enfance de la région de Montréal et de Laval déclencheront une grève générale illimitée le 6 juin. Quelque 3000 enfants de la région métropolitaine pourraient être affectés. Les éducatrices, les cuisinières, les préposés à l’entretien et les adjointes à l’administration du Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval-CSN seront en débrayage, a indiqué la CSN, jeudi. Les principaux points de litige sont le respect de l’ancienneté, la garantie des heures travaillées par semaine et le pouvoir décisionnel des éducatrices dans l’administration des CPE. «Jusqu’à maintenant, tous les moyens de pression qu’on a faits, ils sont restés assez de glace. Alors, j’ai l’espoir un peu faible [d’en venir à une entente de principe avant le 6 juin]», a expliqué Nathalie Fontaine, première vice-présidente à la négociation. Les syndiqués avaient entériné un mandat de grève générale illimitée à la mi-mai, dans une proportion de 91 %. Trois autres journées de grève avaient été tenues par le syndicat plus tôt ce printemps, sans que cela ne permette d’en venir à une entente. Les employés du Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval-CSN sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015.
1er juin 2018 : Les amateurs de plein air devront se trouver un autre terrain de jeu que les environs de La Malbaie, dans Charlevoix, du 3 au 11 juin, en raison de la tenue du Sommet du G7 au Manoir Richelieu. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs appellent « tous les pêcheurs, chasseurs, piégeurs, travailleurs forestiers, amateurs de VTT, villégiateurs et adeptes de plein air » à éviter le secteur pendant cette période, puisque « des mesures de sécurité appropriées » y seront déployées. Le périmètre en question s’étend de la rivière Jean-Noël, qui borde Saint-Irénée, jusqu’au chemin Mailloux, à La Malbaie. Le ministère suggère de « reporter les activités planifiées » dans ce secteur et d’y « éviter tout déplacement ». Le Sommet du G7 se déroulera les 8 et 9 juin. L’acier et l’aluminium américain seront surtaxés de 25% au Canada, alors qu’une variété d’autres produits en provenance des États-Unis sera surtaxée de 10%. Ces mesures entreront en vigueur le 1er juillet, et ce jusqu’à ce que les surtaxes américaines soient levées. Ces mesures qui toucheront notamment l’acier et l’aluminium américain sont destinées à pénaliser les États-Unis à la hauteur de 16,6 milliards $, soit un montant équivalent aux exportations canadiennes de ces deux métaux. À une semaine du Sommet du G7 et en pleine renégociation de l’ALENA, l’administration Trump a imposé des taxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium canadien. Jusqu’ici, le Canada, le Mexique et l’Union européenne étaient exemptés de ces droits de douane. Cette décision de l’administration Trump justifiée par la sécurité nationale représente un « affront » selon le premier ministre Justin Trudeau, surtout étant donné que les deux pays ont été de forts alliés économiques et militaires. « L’administration Trump ne comprend pas tout à fait que vont faire mal aux Américains, à leur industrie », a ajouté le premier ministre. Ce sont les mesures de représailles les plus sévères depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement du Québec a précisé plus tôt jeudi qu’il ne souhaitait pas que le gouvernement fédéral réplique avec des tarifs douaniers sur les produits américains, craignant une « guerre commerciale » avec les États-Unis. Selon le gouvernement québécois, cette industrie emploie 30 000 travailleurs dans la province.
1er juin 2018 : Le passage du mont Royal de part en part sera interdit aux voitures dès samedi dans le cadre du projet pilote de l’administration Plante touchant à la voie Camillien-Houde. Ainsi, en vertu de ce projet pilote, la circulation de transit sera interdite jusqu’au 31 octobre prochain sur une portion d’environ 500 mètres. Précisément, la fermeture se fera entre les stationnements de la maison Smith et ceux du lac aux Castors. En revanche, la circulation sera toujours permise aux piétons, aux véhicules d’urgence, aux autobus, aux vélos et aux véhicules de fonction. Les stationnements demeureront donc accessibles. En marge de ce projet, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) tient aussi des consultations publiques sur l’avenir de la voie Camillien-Houde. Un rapport sera publié 90 jours après la fin des consultations, qui devraient se terminer sensiblement en même temps que le projet pilote. Plusieurs citoyens ainsi que deux cimetières sont montés au créneau pour dénoncer l’interdiction. L’opposition officielle à Montréal déplore également le projet pilote qu’elle estime irréfléchi et «anti-voitures». Pour sa part, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, assure que la mission de son administration était de trouver des solutions pour améliorer la fluidité des automobilistes, des cyclistes et des piétons. Rappelons que le cycliste Clément Ouimet, 18 ans, est mort sur ce chemin, le 4 octobre dernier. Il dévalait à vélo cette piste du mont Royal lorsqu’un véhicule Toyota Highlander, sortant d’une courbe, a effectué un demi-tour où la signalisation l’interdisait.
L’accident avait relancé en campagne électorale un vieux débat sur l’utilisation de cette voie et du chemin Remembrance, où transitent environ 10 000 véhicules par jour selon Vélo Québec. Le décès du jeune homme avait incité la Ville à mettre en place davantage de mesures de sécurité pour les cyclistes.
2 juin 2018 : 2400 employés des services d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) menacent de faire la grève des heures supplémentaires dès samedi prochain. Le Syndicat du transport de Montréal-CSN a fait savoir par communiqué, vendredi, que ses membres pourraient entrer en grève des heures supplémentaires du 9 au 22 juin. Le syndicat précisera les modalités de cette grève au courant de la semaine. «Nous, on demande simplement de ne pas détruire nos conditions de travail durement acquises, a indiqué par communiqué Gleason Frenette, président du syndicat. On n’aime pas ça faire la grève, mais la STM ne nous laisse pas le choix.» D’autres rencontres de négociation, une journée de conciliation et une rencontre pour établir les services essentiels doivent avoir lieu d’ici le déclenchement de la grève. En assemblée, la semaine dernière, les employés d’entretien de la STM ont voté à 98 % pour un mandat de grève générale illimitée. Selon le syndicat, les négociations achoppent notamment sur les demandes de privatisation de certains services de l’employeur et celles du syndicat d’obtenir des conditions favorisant la conciliation travail-famille.
3 juin 2018 : Plus de 25 000 cyclistes s’apprêtent à s’élancer sur les routes de Montréal pour le Tour de l’île, qui débutera dimanche matin, dans l’arrondissement de Ville-Marie. Le premier départ, pour le circuit de 60-100 km Découverte, se fera de 7 h à 9 h 15. Le circuit conduira les 1700 cyclistes inscrits à travers Montréal, jusqu’à Repentigny et L’Assomption, avant de revenir dans la métropole. Pour les circuits de 25 km, 50 km et 50 km Express, le départ aura lieu à 9 h 15. Accompagné par ses musiciens, le porte-parole du Festival Go vélo Montréal, Émile Bilodeau, assurera un départ en musique. Plus de 25 000 cyclistes ont déjà confirmé leur présence à ce départ. Le Tour de l’île se terminera au parc Jeanne-Mance, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Pour permettre la tenue de l’événement, 80 rues et artères seront fermées dimanche. La circulation sur le pont Jacques-Cartier en direction de Montréal pourrait également être perturbée en raison de l’événement, a prévenu le ministère des Transports du Québec (MTQ).
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