Municipalité de Scott dans la région de Chaudière-Appalaches (MRC de La Nouvelle-Beauce)
La municipalité de Scott fut fondée au milieu du XVIIIe siècle, constituée par des terrains appartenant aux seigneuries Joliett et Saint-Étienne. Elle fait partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches et se trouve dans la Municipalité régionale de comté de La Nouvelle-Beauce. La population de Scott tourne autour de 1800 Scottoises et Scottois. La superficie de Scott compte près de 33 kilomètres carrés. La municipalité de Scott se trouve sur la rive sud du Saint-Laurent à 35 kilomètres de Québec.
C’est à la fin du XIXe siècle que la municipalité connaît une étape de prospérité économique et démographique, quand le chemin de fer est construit par l’un des premiers promoteurs des chemins de fer au Québec Lévis & Kennebec Railway.
Charles-Armstrong Scott et Louis-Napoléon Larochelle ont été à la tête des travaux et c’est au premier de ces deux hommes que la municipalité doit son nom. Pendant un temps, la gare de Scott a servi de terminal pour toute la Beauce.
Le progrès industriel se poursuit, et l’économie agricole se développe, en particulier l’industrie laitière.
Aujourd’hui facilement accessible à tous les grands services, en raison de sa proximité des quelques centres de la région (Scott se trouve à quelques kilomètres de Sainte-Marie, une agglomération importante), la population de Scott augmente d’année en année.
Pour ses attraits touristiques, on signale l’église Saint-Maxime, érigée en 1904 en bois et coiffée d’un magnifique clocher.
Historique de la municipalité de village de Scott
Le territoire de cette municipalité de la Beauce, située à 10 km au nord de Sainte-Marie, est circonscrit par celui le Sainte-Hénédine qui en forme la limite nord-est. La rivière Chaudière borde la localité de Scott.
L’histoire de l’endroit, sur un plan administratif, débute en 1875 avec l’arrivée, de Saint-Anselme, du chemin de fer Québec Central. Bientôt, la mission de Saint-Maxime est fondée, en 1882, et accède au statut de paroisse sur les plans religieux et civil en 1895, par suite de son détachement de Sainte-Marie, de Saint-Isidore et de Saint-Bernard.
La même année, la municipalité de la paroisse de Saint-Maxime voit le jour, laquelle verra son statut et son nom modifiés en municipalité du village de Scott en 1978. On identifie fréquemment l’endroit comme Saint-Maxime-de-Scott.
La dénomination initiale se voulait un hommage du cardinal Taschereau à l’abbé Maxime Fillion ou Filion (1852-1930), premier prête originaire de la paroisse. Curé de Saint-Cyrille-de-l’Islet (1889-1898) et de Saint-Raymond (1904-1926), il a également œuvré comme vicaire à Sainte-Marie, Saint-Isidore et Saint-Bernard, paroisse dont Saint-Maxime a été détachée. Quant à l’appellation actuelle, elle évoque la gare de chemin de fer de Scott-Jonction, située à l’époque au sud-est de Saint-Maxime et distincte de la jonction, plus au nord, ainsi identifiée en l’honneur de Charles Armstrong Scott, qui, avec Louis-Napoléon Larochelle (1834-1890), a construit la première section du chemin de fer Lévis et Kennebec, de 1868 à 1875, compagnie qui deviendra la propriété de la Québec Central Railway en 1881.
Scott mourra en 1893. Longtemps la municipalité a été connue sous le nom de Scott Jonction. L’activité scottoise s’est surtout maintenue autour du travail du bois (construction d’une scierie par Henry Charles Crawford en 1879) et de la fabrication de la brique (briqueterie en service de 1895 à 1980). Au fil des ans, la population a fluctué passant de 500 habitants en 1892 à 975 en 1913, fléchissant quelque peu à 900 en 1943 pour se situer sous la barre des 600 en 1991. De nos jours, l’industrie laitière et l’élevage du porc comme de la volaille constituent les lignes de force de l’économie locale.
À lire aussi :
Dans l’avant-dernière phrase, on lit ce qui suit :
Au fil des ans, la population a sans « sens »‘ fluctué passant de 500 habitants en 1892 à 975 en 1913, fléchissant quelque peu à 900 en 1943 pour se situer sous la barre des 600 en 1991.
On devrait probablement lire « cesse », sinon ça ne fait pas de « sens ».
Bonjour M. Côté. En effet, il s’agit d’un lapsus, j’ai enlevé les mots « sans sens » – il semblerait, maintenant la phrase a du « sens ». 🙂 Merci!