Municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce

Municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce dans la région des Appalaches

La municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce fait partie de la Municipalité régionale de comté des Appalaches, dans la région administrative de Chaudière-Appalaches. Elle compte une population d’environ 700 Clotildoises et Clotildois. Son territoire est de plus de 51 kilomètres carrés. Le nom de la municipalité rappelle sainte Clothilde, épouse de Clovis, roi des Francs saliens, baptisé à Reims en 498.

La paroisse de Sainte-Clothilde-de-Beauce a été constituée civilement le 19 novembre 1938, mais les premiers à avoir foulé le sol de la paroisse furent les Amérindiens Abénakis qui auraient vécu sur les berges des rivières Tring et Dupuis. Au début du XIXe siècle, les terres de la région ont été arpentées et le canton de Tring a été proclamé.

Les premiers terrains concédés à Sainte-Clotilde ont été acquis en 1835 par Georges Grégory et Joseph Cary. Ces terrains situés dans le 7e et le 8e rang. Dès 1869, les familles Vachon dit Pomerleau s’y installent pour. Dans les années qui suivent, d’autres familles s’établissent dans les rangs 7, 8 et 11.

En 1903, une première école fut construite suivi de quelques autres, appartenant à la Commission scolaire de Saint-Éphrem de Tring. En septembre 1921, on érige une chapelle sur le terrain donné par monsieur Alphonse Pomerleau. En 1923, on procède à la bénédiction du cimetière et à celle du presbytère en 1925.

En 1927, c’est à Sainte-Clothilde qu’a lieu la mise en marché du premier chalumeau de bois qui a été commercialisé à travers le Québec par l’industriel Arthur Pomerleau.

En 1938, à l’initiative du M. Arthur Pomerleau une requête signée par 75 propriétaires demandait la constitution d’une nouvelle municipalité. Cette requête a été admise et le 19 novembre 1938, la municipalité de paroisse de Sainte-Clothilde-de-Beauce était née. Son premier maire fut Amédée Roy et le premier secrétaire fur Napoléon Veilleux. Ensuite, on assiste à une période d’expansion pour l’industrie et le commerce.

Entre 1946 et 1948, on construit l’église actuelle et l’on procède à l’électrification de la paroisse et à l’ouverture des chemins d’hiver. En 1949, le couvent Dominique Savio est construit. Ce couvent sera occupé, dès 1950, par les Sœurs Servantes du Saint Cœur de Marie. Plus tard, la centralisation amène des changements dans le système scolaire et une école nommée du Saint-Nom-de-Marie est bâtie en 1960.

Le 20 octobre 1984, la « h » du constituant Clothilde a été enlevée et la municipalité est devenue désormais Sainte-Clotilde-de-Beauce.
Au début des années 1990, un parc industriel est créé sur le territoire de Sainte-Clotilde, avec de nombreuses PME. Les sites historiques – le barrage Arthur-Pomerleau, le Pont couvert, le Grand Morne de Sainte-Clotilde sont réaménagés et pratique du delta-plane et de l’alpinisme prend de l’essor. On y fait principalement de l’escalade, du deltaplane et du parapente, de la randonnée pédestre et de l’observation géologique, astronomique et faunique. Neuf sentiers, cotés de « marche facile » à « marche difficile », font le tour de la montagne et vous conduisent au sommet où l’on peut admirer le paysage des Hautes Appalaches sur plus de 60 kilomètres. Des aires de repos et de camping sauvage y sont aménagées.

Historique de la municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce

Le peuplement de ce territoire de la région beauceronne, implanté à 25 km à l’est de Thetford Mines, entre Saint-Méthode-de-Frontenac et Saint-Victor-de-Tring, remonte à une époque relativement récente. Il a été formé à même les cantons de Tring et de Broughton, les paroisses de Saint-Éphrem-de-Beauce et de Sacré-Cœur-de-Jésus. En effet, les pionniers clotildois arrivent à cet endroit au début des années 1920, et une desserte est établie en 1922. Cependant, la colonisation des lieux s’est timidement effectuée à une époque beaucoup plus ancienne, un noyau de gens originaires de Sainte-Marie s’étant constitué sous l’appellation de Petit-Sainte-Marie, dans le Neuvième Rang du canton de Tring vers 1869. Bien qu’ils formulent la demande auprès des autorités ecclésiastiques pour obtenir une église vers 1890, ils devront attendre jusqu’en 1922 pour la création d’une véritable mission. La paroisse de Sainte-Clotilde – bien noter la graphie -, érigée canoniquement en 1935, allait donner son nom à la municipalité de paroisse créée en 1938, à une lettre près, un « h » adventice ayant été ajouté, lequel disparaîtra en 1984, à la faveur de l’adoption de l’appellation Sainte-Clotilde-de-Beauce ainsi que du statut de municipalité.

La dénomination retenue, qui honore sainte Clotilde (vers 475-545), reine des Francs et épouse de Clovis Ier, fondateur de la monarchie française vers la fin du Ve siècle, souligne le voyage qu’effectuait à Reims le cardinal Louis-Nazaire Bégin à l’occasion de la commémoration du baptême de Clovis survenu en 496, converti au catholicisme par Clotildois. L’élément Beauce, qui représente l’ancienne division de recensement à laquelle appartenait la municipalité, contribue à pallier la confusion avec d’autres Sainte-Clot(h)ilde, dans les Bois-Francs et en Montérégie. L’agriculture et L’exploitation forestière demeurent les pôles essentiels de l’économie locale.

Voir aussi :

La municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce fait partie de la Municipalité régionale de comté des Appalaches, dans la région administrative de Chaudière-Appalaches.
Ste-Clotilde-de-Beauce. Grand Morne. Source de l’image : site Web de Sainte-Clotilde-de-Beauce. La municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce fait partie de la Municipalité régionale de comté des Appalaches, dans la région administrative de Chaudière-Appalaches.

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