Paroisse de Saint-Urbain

Municipalité de Paroisse de Saint-Urbain dans Charlevoix

Qualifiée de porte d’entrée de l’arrière-pays de Charlevoix, sise aux portes des hauts sommets du secteur des montagnes de la région de Charlevoix, la paroisse de Saint-Urbain se distingue par ses paysages magnifiques. La municipalité se trouve dans la région de Charlevoix, sur la rivière du Gouffre, à 110 kilomètres au Nord-Est de la ville de Québec. Elle recouvre une superficie de plus de 327 kilomètres carrés et compte environ 1500 résidents. Saint-Urbain fait partie de la région administrative de la Capitale-Nationale et de la municipalité régionale de comté de Charlevoix.

Érigé canoniquement sous le nom de Saint-Urbain de Beaupré en 1827, ce territoire est toutefois occupé depuis le milieu du 17e siècle. À ce moment, on s’intéresse à l’exploitation des grands pins rouge et blanc, mais aussi à la minéralogie de la région. C’est pourquoi, l’Intendant Jean Talon envoie ici un ingénieur en minéralogie en 1665.

Le 30 décembre 1682, les autorités de la Nouvelle-France concèdent une seigneurie à Pierre Dupré qui la nomme Rivière-du-Gouffre parce qu’elle est bornée par la rivière de ce nom. La seigneurie change de propriétaire à plusieurs reprises. C’est vers 1765 que les premiers colons s’y établissent. Ils sont venus de Baie-Saint-Paul.

En 1782, on y érige un moulin à farine près de la rivière du Gouffre, mais en 1806, le dessèchement de la rivière entraîne la fermeture du moulin.

La paroisse de Saint-Urbain-de-Beaupré est érigée canoniquement en 1827 et civilement en 1835. Son nom rappelle le souvenir de l’abbé Urbain Boiret (1731-1774), supérieur du Séminaire de Québec entre 1762 et 1768.

Un chemin d’hiver reliant Saint-Urbain à Grande-Baie est exploré depuis 1843 et achevé en 1850. Ce chemin donne pour la première fois un accès direct par voie terrestre au secteur.

Au cours de l’histoire, la région a connu quelques tremblements de terre et glissements de terrain qui sont venus ébranler la vaillante population.

Le cataclysme le plus important est le feu de 1952 qui ravagea les deux tiers du village. Cet incendie détruit 52 maisons et jette 70 familles à la rue.

En 1961, Augustin Dufour fait ériger une première meunerie dans la région de Charlevoix.

Aujourd’hui, Saint-Urbain a une vocation plutôt agricole et touristique. Effectivement, la proximité du Parc national des Grands-Jardins; de la Réserve faunique des Laurentides; du mont du Lac-des-Cygnes de 980 mètres d’altitude, avec ses sentiers pédestres de 30 kilomètres de longueur et un troupeau de caribous; de la Traversée de Charlevoix, un raid de 100 kilomètres à travers les montagnes, débutant au nord du Parc national des Grands-Jardins et se terminant au Mont Grand-Fonds, ainsi que de la ZEC des Martres font de la région un endroit privilégié pour admirer des paysages magnifiques et observer la faune en toute quiétude.

Dans les fosses de la rivière du Gouffre, on peut aussi s’adonner à la pêche au saumon.

La MRC de Charlevoix a d’ailleurs désigné le mont du Lac des Cygnes comme un élément d’exception de son patrimoine paysager dans le cadre des Coups de cœur du patrimoine publié par la Commission des biens culturels du Québec.

Des attraits du village on peut citer le Musée Renaissance qui témoigne des épisodes de l’histoire de la municipalité.

Saint-Urbain est situé à 16 kilomètres de Baie-Saint-Paul. Pour y accéder, on emprunte la Route 381 via Route 138.

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