Municipalité de Saint-Prime

Municipalité de Saint-Prime dans la région du Domaine-du-Roy

La municipalité de Saint-Prime, constituée civilement en 1968 sur une superficie de plus de 147 kilomètres carrés, regroupe environ 2800 Primoises et Primois. La municipalité, campée entre Saint-Félicien et Roberval, à l’embouchure des rivières Ashuapmushuan et aux Iroquois, fait partie de la municipalité régionale de comté du Domaine-du-Roy et de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Saint-Prime se signale par un développement prospère et on y trouve de nombreux organismes et associations.

La municipalité se caractérise par une diversité économique remarquable, même si elle est connue depuis longtemps comme une localité agricole. Cependant, aujourd’hui, si nous citons le site web de Saint-Prime, «ses agriculteurs sont avant-gardistes». En effet, ils ont délaissé l’agriculture traditionnelle pour se tourner vers des cultures de pointe. Ce virage lui a valu bien des éloges et les agriculteurs de Saint-Prime sont renommés de façon internationale pour la qualité de leurs cheptels (notamment, la Ferme Mardel ou la Ferme Laroche & frères), leurs pratiques environnementales et les technologies novatrices qu’ils utilisent.

Le secteur industriel de Saint-Prime propose de très bonnes conditions pour accueillir les entreprises et, depuis 1994, la municipalité s’est dotée d’un parc industriel qui n’a rien à envier à ceux des grandes agglomérations. Il est situé près du chemin de fer et de la route régionale.

En général, grâce à la diversification de l’économie, la municipalité a réussi à créer de 500 à 600 emplois pour une population de 2800 habitants. Le marché du travail y est solide, ce qui attire de nouvelles familles à Saint-Prime.

Deux écoles primaires, des services de soin de santé, un musée, une résidence pour personnes âgées, un Centre de la Petite Enfance, un centre communautaire, un centre culturel, une bibliothèque, un secteur commercial développé, des restaurants, des terrains sportifs, des garderies, des gîtes… bref, les services à la population et aux visiteurs ne manquent pas.

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Vue de Saint-Prime, Image libre de droit.

Saint-Prime présente également plusieurs attraits touristiques, en commençant avec des panoramas sur le majestueux Lac Saint-Jean, la piste cyclable de la Véloroute des Bleuets, une marina, une plage municipale, un terrain de camping, un centre de location d’équipements nautiques, un centre d’interprétation de la faune et de la flore de la Tourbière de Saint-Prime, une tour d’observation des marais, etc.

Le Club de Golf Saint-Prime Sur-le-lac propose un beau parcours de 18 trous.

Le Musée du Fromage Cheddar est un attrait touristique majeur à ne pas manquer. Le musée possède le statut de bien culturel national et est classé monument historique.

Notons que Saint-Prime s’est vu attribué l’Iris d’Or du concours Villes et Villages fleuris du Québec.

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Marina de Saint-Prime. Image libre de droit.

Le nom de Saint-Prime vient de l’abbé Prime Girard qui fût le premier curé de la paroisse en 1871, après la fondation de la mission en 1863. En 1882, on y comptait 900 âmes et en 1871 on y érige une première église. Il y avait sept écoles en 1899.

Fait historique: le fromage Perron, le fromage cheddar officiel de la reine, est né et produit à Saint-Prime par la Fromagerie Perron, active depuis 1890.

Les photos ont été offertes par la municipalité de Saint-Prime.

Quelques passages sur Saint-Prime dans le roman « Maria Chapdelaine » de Louis Hémon

  • C’est bien juste que Maria ait encore un peu de plaisir avant que vous ne l’emmeniez là-haut dans le bois. — Elle a eu suffisamment de plaisir à Saint-Prime, avec des veillées de chant et de jeux presque tous les soirs. Nous vous remercions ; mais je vais atteler de suite après le dîner, pour arriver là-bas à bonne heure. Maria sourit et songea que son père et lui se ressemblaient un peu ; tous deux hauts et larges, gris de cheveux, des visages couleur de cuir, et dans leurs yeux vifs la même éternelle jeunesse que donne souvent aux hommes du pays de Québec leur éternelle simplicité.
  • Alors l’église est finie : une belle église en pierre, avec des peintures en dedans et des châssis de couleur… Que ça doit donc être beau ! Johnny Bouchard a bâti une grange neuve l’été dernier, et c’est une petite Perron, une fille d’Adélard Perron de Saint-Jérôme, qui fait la classe… Huit ans que je n’ai pas été à Saint-Prime, quand on pense ! C’est une belle paroisse, et qui m’aurait bien adonné ; du beau terrain planche aussi loin qu’on peut voir, pas de crans ni de bois, rien que des champs carrés avec de bonnes clôtures droites, de la terre forte, et les chars à moins de deux heures de voiture… C’est peut-être péché de le dire ; mais tout mon règne j’aurai du regret que ton père ait eu le goût de mouver si souvent et de pousser plus loin et toujours plus loin dans le bois, au lieu de prendre une terre dans une des vieilles paroisses.
  • Mais elle savait en tout cas qu’aucun des jeunes gens riches de Saint-Prime, qui portaient le dimanche des pelisses de drap fin à col de fourrure, n’était l’égal de François Paradis avec ses bottes carapacées de boue et son gilet de laine usé.
  • Pendant qu’elle était à Saint-Prime une de ses cousines qui devait se marier prochainement lui a parlé plusieurs fois de ce mariage. Un jeune homme du village et un autre, de Normandin, l’avaient courtisée ensemble, venant tous deux pendant de longs mois passer dans sa maison la veillée du dimanche.

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