Municipalité de Paroisse de Saint-Pierre-Baptiste dans la région de l’Érable
Municipalité à vocation écologique
Saint-Pierre-Baptiste est une municipalité de paroisse à vocation agricole, industrielle et touristique, située dans la municipalité régionale de comté de l’Érable (région administrative du Centre-du-Québec).
Saint-Pierre-Baptiste se déploie sur une superficie de près de 81 kilomètres carrés et elle est bornée par les municipalités de Sainte-Sophie d’Halifax, Saint-Ferdinand, Inverness et Plessisville. Son nom rappelle Pierre-Baptiste Blasquez, ecclésiastique espagnol.
La municipalité a une population permanente de 480 Baptistoises et Baptistois. D’ailleurs, on y compte une population temporaire de 200 habitants de plus durant l’été.
Constituée canoniquement en 1886 et civilement en 1888, Saint-Pierre-Baptiste a été peuplée d’abord par des Écossais. Un obélisque commémore leur venue et marque aussi l’emplacement du premier site funéraire connu de la région. D’ailleurs, deux cimetières protestants témoignent aussi de la présence anglo-saxonne.
Cependant, la mission catholique d’Halifax a été fondée et desservie par des missionnaires catholiques à compter de 1850. Une première chapelle catholique a été érigée au cours des années 1870. Après la fondation de la paroisse, l’église actuelle a été construite en 1893.
Plusieurs moulins à scie, beurreries, fromageries, beurreries et fermes ont marqué l’économie du village au fil des ans.
Aujourd’hui, les résidents de Saint-Pierre-Baptiste vous diront qu’ils demeurent dans l’une des municipalités les plus belles avec ses lacs et montagnes. L’air est pur et les paysages sont époustouflants.
Si de nouveau résidents veuillent s’y installer, la municipalité a un programme de développement qui peut bonifier de nouveau arrivant de 500$ à 3000$ selon les conditions. De plus, on y trouve plusieurs maisons et ferme à vendre.
Au fait, Saint-Pierre-Baptiste est un endroit idéal ou presque pour inciter de nouvelles familles à venir y habiter dans un environnement écologique et respectueux de la nature, représentée par des érablières, lac et montagnes. De nombreux cours d’eau, les plus importants sont la rivière Bécancour, le lac Joseph (avec une rampe de mise à l’eau), le lac Camille et le lac Fortier (connu auparavant sous le nom lac Miller). La pêche et les sports nautiques y sont à l’honneur.
L’agriculture y est représentée par la production laitière, bovine, porcine, maraîchère, ovine, céréalière. On y trouve une usine qui fabrique des chargeuses forestières, ainsi qu’une usine de recyclage d’antigel.
Le Festival des Sucres, conçu par le curé Laurent Nicole et M. Charles Fortier dans les années 1960, comme une fête à la tire, suivie d’un souper traditionnel pour ramasser des fonds pour la Fabrique, est devenu aujourd’hui une festivité incontournable de la région et les résidents sont toujours fiers de participer bénévolement à cet événement important pour la communauté.
Un sentier écologique et éducatif a été aménagé sur le territoire de la municipalité et plusieurs sentiers de motoneige et VTT le parcourent.
Notons que la station régionale de glisse Mont Apic (ski alpin, planche à neige et glissades sur chambre à air) est située également sur le territoire de Saint-Pierre-Baptiste.
Le Nouveau Théâtre de Saint-Pierre-Baptiste, un théâtre d’été très populaire, propose la formule Café-théâtre, dans une ambiance intime et chaleureuse.
Lieu-dit Adderley : À l’intérieur des limites de la municipalité de Saint-Pierre-Baptiste, dans la MRC de l’Étable, le lieu-dit d’Adderley se trouve à l’ouest du lac Joseph, élargissement de la rivière Bécancour, à environ 12 km à l’est de Plessisville. Cet endroit a jadis été habité et le toponyme Adderley avait été attribué au XIXe siècle à la chapelle presbytérienne, à l’école et au bureau de poste – en service de 1865 à 1941 – desservant la population locale. Aujourd’hui, seul le cimetière témoigne de la présence ancienne d’une communauté presbytérienne, car la chapelle a été démolie en 1982. En choisissant ce nom, il est probable que l’on ait voulu rappeler l’existence de l’une ou l’autre des deux agglomérations homonymes du Shropshire ou du Staffordshire, en Angleterre.
Saint-Pierre-Baptiste
Cette municipalité de la MRC de L’Érable (Bois-Francs) se situe à 11 kilomètres à l’est de Plessisville, entre Inverness, au nord-est, et Laurierville, au nord. Le territoire compte quelques lacs et cours d’eau dont le ruisseau Golden. Le premier établissement a été implanté sur la rive ouest du lac Joseph, dans le canton d’Inverness, en 1829. Il s’agissait de douze familles irlandaises de l’île d’Aran, totalisant 86 personnes. Par la suite, des Anglais, des Américains et des Écossais viendront grossir le noyau initial des habitants.
À cette époque, on identifiait l’endroit comme New Hamilton, du nom du duc de Hamilton, seigneur d’Aran, au large des côtes occidentales d’Irlande. Autour de 1860, la mission d’Halifax est fondée à la demande des catholiques du Onzième Rang du canton d’Halifax et de ceux du Premier Rang du canton d’Inverness. Deux ans plus tard, elle recevait le nom Saint-Pierre-Baptiste, en l’honneur de Pierre-Baptiste Blasquez (vers 1548-1597), ecclésiastique espagnol. Issu d’une famille noble, il opte pour la pauvreté et entre chez les Franciscains. Envoyé en mission au Mexique, il prend en pitié les Indiens objets de vexation de la part des conquistadors espagnols. Missionnaire aux Philippines, au Japon (1593), il sera crucifié avec 25 compagnons en 1597, lors de sanglantes persécutions des Japonais à l’endroit des Franciscains. Saint-Pierre-Baptiste est ses compagnons seront canonisés en 1862. Érigée canoniquement en 1886 et civilement en 1887, la paroisse de Saint-Pierre-Baptiste, détachée d’Inverness, d’Halifax-Nord, d’Halifax-Sud et de Somerset-Sud, donnera son nom à la municipalité de paroisse érigée en 1888. Celle-ci constituait une nouvelle érection de la municipalité du canton d’Inverness-Partie-Ouest établie en 1874. La présence de plusieurs moulins à scie, de fromageries, de beurreries et un grand nombre d’agriculteurs caractérisaient, il y a peu, l’économie baptistoise.
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