Ville de Saint-Pie dans la MRC des Maskoutains, en Montérégie
La Ville de Saint-Pie, située à l’extrémité sud-est de la municipalité régionale de comté Les Maskoutains, fait partie de la région administrative de la Montérégie. La ville est peuplée par plus de 5200 Saint-Piennes et Saint-Piens et occupe une superficie d’environ 106 kilomètres carrés. La rivière Noire parcourt la municipalité à l’ouest. Elle devient la rivière Yamaska en arrivant à Saint-Hyacinthe.
Autrefois, sur le territoire de l’actuelle Saint-Pie se trouvaient des parties des seigneuries de Debartzch, Dessaules, Mondelet et Yamaska.
Une condition sine qua non pour l’existence d’une seigneurie, c’était la construction d’un moulin, mais c’est seulement en 1795 que M. Beauregard, dit La Grosse Tête, établit aux rapides de la rivière un moulin à scie et y fonde la future ville Saint-Pie. Quelques années plus tard, il est rejoint par d’autres colons: Antoine Lucier, J.-B. Denonville et Louis Drolet.
Vers les années 1830, un américain du nom de George W. Bridgeman fait construire en ces lieux des tanneries et une scierie et quinze années plus tard, on y compte plus de cinquante maisons.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le village est connu sous le nom de Village Bistodeau. Ce nom vient du nom de Monsieur Joseph Bistodeau, marchand de Saint-Hyacinthe et propriétaire de vastes domaines à Saint-Pie. C’est lui qui donna à la paroisse Saint-Pie, constituée en 1855, les terrains pour la construction de l’église paroissiale.
D’ailleurs, Saint-Pie a été souvent appelé Saint-Pie-de-Bagot, rappelant Sir Charles Bagot, gouverneur en chef du Canada de 1841 à 1843.
En 1904, le Village de Saint-Pie est érigé civilement, mais le 31 mars 1907, le village de Saint-Pie est inondé et un grand nombre de bâtiments sont démolis par les glaces. Les ponts sont détruits. À la suite de cette catastrophe, le quartier du Bas-du-Village a été anéanti et jusqu’à nos jours, il ne reste de lui qu’un terrain vide et abandonné.
Voici quelques noms des plus anciennes familles de Saint-Pie (par ordre alphabétique) : Benoit, Beaudry, Beauregard, Blais, Bousquet, Plamondon, Charron, Chicoine, Cordeau, Despars, Grisé, Lussier, Ménard, Normandin, Morin, Pontbriand, Roy, St-Pierre, Tétreault, Théberge.
Saint-Pie était très connu dans toute la région pour sa manufacture de chaussures, son usine de fabrication d’instruments de ferme, ainsi que par la piste d’accélération Sanair. L’industrie du meuble y est très développée, parce qu’un certain nombre d’entreprises manufacturières y travaillent, notamment, le Groupe Lacasse et le Groupe Dutailier.
Saint-Pie, comme toute la région par ailleurs, est située sur des terres agricoles très fertiles.
Les citoyens de la Ville de Saint-Pie profitent d’une gamme complète de commerces et services et les coûts des logements que ce soit pour les propriétaires ou les locataires sont ici assez raisonnables. On compte à Saint-Pie, plus de 30 entreprises industrielles et ce secteur continue son expansion.
La principale voie de communication est la route 235, qui relie la ville de Saint-Pie à Saint-Hyacinthe, ainsi que l’autoroute 20 qui mène vers l’autoroute 10, assurant le lien avec la région de Montréal et la région de l’Estrie.
Parmi les attraits de la ville de Saint Pie, citons les suivants :
- L`Église Saint-Pie, érigée en 1854,
- La ferme Jean Duchesne,
- Le Sentier des couleurs, un symposium qui rassemble des dizaines d’artistes peintres,
- Le Festival Western de Saint-Pie, etc.
De bons campings sont aménagés au village : Le Camping du Bon Foyer et le Camping des Glissades.
Au cimetière de Saint-Pie repose le Premier Ministre du Québec en 1966-1968, M. Daniel Johnson.
Pour en apprendre d’avantage :
Bonjour
Je cherche les origines du Lac à Langevin
merci et bonne journée