Municipalité de Saint-Omer

Municipalité de Saint-Omer dans la MRC de L’Islet

Saint-Omer, connu également comme Saint-Omer-l’Islet est une petite municipalité située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches à environ 400 kilomètres de Montréal, 175 kilomètres de Québec, 60 kilomètres au nord-est de Montmagny et près de la frontière des États-Unis.

La municipalité regroupe environ 300 Audomaroises et Audomarois et se déploie sur un territoire de plus de 125 kilomètres carrés. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de L’Islet.

Historiquement, l’occupation de ce territoire par les Français remonte au XVIIe siècle, mais la colonisation était lente et pénible. La paroisse de Saint-Omer n’est érigée canoniquement qu’en 1938, et c’est en 1954 que la municipalité de Saint-Omer est constituée civilement.

Le nom de la localité honore Mgr Joseph-Omer Plante, évêque auxiliaire de Québec.

Aujourd’hui, outre les zones agricoles, le territoire forestier couvre une grande partie du territoire de la municipalité

Saint-Omer est accessible par l’autoroute Jean-Lesage, la route 132 et à partir de la Beauce par la route 204.

Historique de Saint-Omer

Cette municipalité de la région administrative de la Chaudière-Appalaches, voisine de Sainte-Perpétue et de Saint-Pamphile, occupe l’extrémité sud-est de la MRC de l’Islet. Arrosé par la rivière du Rochu, le ruisseau de la Frontière et le cours d’eau Pelletier, le territoire couvre une superficie de 125 kilomètres carrés, près de la frontière du Maine, à l’est.

Jeune localité de la région de l’Islet, la municipalité remonte à 1954 et a reçu son appellation de la paroisse érigée tant canoniquement que civilement en 1939, détachée des paroisses de Saint-Pamphile et Sainte-Perpétue. Curé de Saint-Pamphile de 1916 à 1929, l’abbé Odilon Guimont songe à établir une nouvelle paroisse tirée du territoire de Saint-Pamphile. À la suite de sa nomination en 1929 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le projet est mis en veilleuse, mais continue à mûrir dans l’esprit de ce prêtre devenu membre de la Société de colonisation du diocèse de Québec.

En 1936, le curé de Saint-Pamphile d’alors, Damase Maranda, se montre favorable à la construction d’une chapelle dans la partie du canton de Dionne, et la paroisse de Saint-Omer y sera implantée, fondée finalement en août 1938. On désirait ainsi soulager la paroisse de Saint-Pamphile devenue trop populeuse et satisfaire à la Loi de 1935 adoptée par le gouvernement Taschereau pour promouvoir la colonisation, dans la foulée des difficultés économiques suscitées par la crise de 1929.

La dénomination retenue célèbre monseigneur Joseph-Omer Plante (1867-1048), évêque auxiliaire du diocèse de Québec (1927), qui s’intéressait à la colonisation et qui vint à Saint-Omer confirmer les enfants le 2 septembre 1939. Autrefois, l’agriculture, le travail en forêt et la présence de quelques moulins à scie contribuaient au développement de la petite communauté locale.

Pour en apprendre plus :

St-Omer
Vue de Saint-Omer des airs. Photo : Site Web de Saint-Omer.

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