Municipalité de Saint-Joachim-de-Shefford de La Haute Yamaska
Saint-Joachim-de-Shefford est une paroisse, constituée en 1994. Elle regroupe environ 1200 Joachimiennes et Joachimiens (on prononce le « ch » comme un « k »).
Saint-Joachim-de-Shefford se déploie sur un territoire de 127 kilomètres carrés dans la région administrative de la Montérégie (MRC de La Haute Yamaska). Quinze minutes seulement séparent la municipalité de Granby. D’ailleurs, elle est située à mi-chemin entre Sherbrooke et Montréal, à proximité du parc Yamaska et à proximité de l’autoroute 10. La municipalité est traversée par la route 243 et par la Route 241.
Ce sont des Loyalistes, en majorité des Irlandais, qui sont les premiers colons blancs à s’établir sur ces terres. Vers 1840, de nombreux immigrants venus d’Irlande rejoignent les premières familles. Puis, l’arrivée des canadiens français bouleverse l’équilibre démographique et les nouveaux arrivés forment vite la majorité de la population.
La paroisse de Saint-Joachim-de-Shefford est érigée canoniquement en 1858. Son nom a été choisi par Mgr Prince qui avait une grande dévotion pour Sainte-Anne. Comme la paroisse voisine se nommait déjà Ste-Anne de Stukely, Mgr Prince nomma la nouvelle paroisse Saint-Joachim, du nom de l’époux de Ste-Anne et du père de la Sainte-Vierge. Le constituant Shefford vient du fait que la nouvelle paroisse était située dans le comté de Shefford.
La municipalité de Saint-Joachim-de-Shefford est constituée civilement en 1884.
Côté économie, dotée d’une nature généreuse et diversifiée, St-Joachim-de-Shefford s’est développé sur l’agriculture et l’exploitation d’érablières (le territoire est couvert à 78 % de forêt). Plusieurs fermes familiales spécialisées en production laitière et en élevages y poursuivent la tradition. D’ailleurs, plusieurs entreprises agricoles de Saint-Joachim-de-Shefford se centrent dans la production laitière, bovine et porcine.
L’école primaire de Saint-Joachim-de-Shefford, de par sa dimension et son cachet rural, apporte une éducation différente. Elle offre depuis septembre 2007 la formation du Programme primaire du Baccalauréat International. Cette école a une grande importance pour les citoyens. Par sa nouvelle mission éducative, l’école Centrale offre le programme primaire le plus attrayant de la commission scolaire du Val-des-Cerfs.
Notons que Saint-Joachim-de-Shefford constitue le plus gros verger de poiriers au Québec et possiblement un des plus grands au Canada. Au fait, aujourd’hui, Saint-Joachim, fondée sur l’agriculture, est devenue officiellement Le Pays de la poire. Des milliers de poiriers ont été plantés sur le terrain de plusieurs résidences de la municipalité, enjolivant du même coup leur façade. On veut étendre la culture de la poire et à l’ouvrir à l’exploitation commerciale.
Multiples variétés sont au menu. Actuellement, les efforts se concentrent sur la Savignac, la Golden Spice, la Beauté flamande et, bien sûr, la Bartlett. On veut aussi transformer la poire en sous-produits au lieu de la vendre uniquement comme fruit frais. Les confitures, gelées, tartinades, jus, vinaigres et friandises ne représentent que quelques exemples possibles de produits dérivés de la poire.
Historique de Saint-Joachim-de-Shefford
Vaste territoire de forme carrée de plus de 125 km carrés de superficie, sis à une trentaine de kilomètres au nord-est de Bromont, en Montérégie, Saint-Joachim-de-Shefford profite de la présence du parc national de Yamaska, plus à l’ouest, à Roxton Pond. Paroisse érigée canoniquement en 1858 et civilement en 1860, le territoire accédera au statut de municipalité en 1884. Tout comme la dénomination attribuée au bureau de poste ouvert en 1872, Saint-Joachim-de-Shefford évoque l’époux de sainte Anne, car le premier évêque de Saint-Hyacinthe, monseigneur Jean-Charles Prince, entretenait une dévotion sans bornes pour la grande thaumaturge.
Par ailleurs, la voisine de Saint-Joachim-de-Shefford, à l’est, portait le nom de Sainte-Anne-de-Stukely. Pour ce qui est du spécificatif Shefford, il marque l’inclusion du territoire joachimien dans le canton de Shefford, en partie. L’entité cantonale, proclamée en 1801, fait allusion à une ville du Bedfordshire anglais.
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