Saint-Jean-Chrysostome

Ville de Saint-Jean-Chrysostome

Au sud de la municipalité de Saint-Romuald, à l’est de Charny, près des embouchures de la rivière de la Chaudière et de l’Etchemin, on a implanté la municipalité de Saint-Jean-Chrysostome, centre rural et résidentiel qui se situe dans la grande banlieue de la ville de Québec. Cette ville fait partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches.

Son renom actuel provient notamment de l’aéroport installé sur le territoire de cette municipalité. À l’origine, une portion de cet espace était identifié comme le village de Taniata, nom amérindien encore mal expliqué, qui aurait pour signification « peuplement de peupliers ». Puis va naître une paroisse en 1828, la quatrième de la seigneurie de Lauzon, baptisée Saint-Jean-Chrysostome, et dont le territoire a été détaché de Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy. Cependant, elle avait porté un court laps de temps la dénomination de Saint-Jérôme en l’honneur de l’abbé Jérôme Demers (1774-1853), desservant à Saint-Nicolas.

Par la suite, une municipalité de paroisse érigée en 1845 sous l’appellation de Saint-Jean-Chrysostome deviendra partie de la municipalité de comté en 1847 et sera rétablie en 1855, auquel on adjoindra celui de la division de recensement, Lévis, afin de le distinguer de l’appellation de Saint-Jean-Chrysostome en Montérégie.

Bien qu’identifiant le célèbre prédicateur du IV siècle, le nom municipal veut surtout honorer sir John (Jean) Caldwell (1775-1842), qui régissait ce fief de la seigneurie de Lauzon et qui fit venir d’Angleterre notamment les Benson et les Hamilton pour développer localement le commerce du bois.

Dixième propriétaire de la seigneurie, Caldwell détenait également celle de Saint-Étienne (1803). Se détacheront successivement du territoire de Saint-Jean-Chrysostome : Saint-Romuald (1855), Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours-de-Charny (1903) et Sainte-Hélène-de-Breakeyville (1909). Le seigneur Caldwell apporta une aide matérielle importante pour la construction de l’église.

Vers 1840-1850, l’exploitation du bois, notamment par la famille Breakey, était fort active à cet endroit.

Pour compléter la lecture :

Vue panoramique de la ville de Lévis au XIXe siècle. Image libre de droits.
Vue panoramique de la ville de Lévis au XIXe siècle. Image libre de droit.

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