Municipalité de Saint-Guy dans la région des Basques
Saint-Guy la plus petite municipalité de la municipalité régionale de comté des Basques, dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Érigée civilement le 1er janvier 1958, cette municipalité ne compte qu’une soixantaine de Saint-Guyennes et Saint-Guyen, mais elle s’étend sur un territoire de plus de 143 kilomètres carrés.
Située à 30 kilomètres au sud-est de Trois-Pistoles et à 50 kilomètres au sud-sud-ouest de Rimouski, Saint-Guy est entourée de la forêt et de magnifiques lacs où la chasse et la pêche sont excellentes. La nature y est grandiose et les résidents bénéficient d’un mode de vie calme et paisible.
Historiquement, on identifiait l’endroit comme la colonie de Bédard-Centre, appellation tirée de celle du canton dans les limites duquel la municipalité a été implantée. Il revient à Monseigneur Courchesne d’y avoir ouvert une desserte paroissiale en 1935, dans la foulée du plan de colonisation d’Irénée Vautrin. À l’époque, la région était déjà l’un des centres de l’exploitation forestière.
La mission St-Guy est ouverte en 1936. Son nom évoque un saint du Moyen Âge, saint Gui ou saint Guy, que l’on prie pour être délivré de la danse dite de Saint-Gui ou Saint-Guy, sorte d’épilepsie ou d’agitation nerveuse. Martyrisé en 303, un fils d’un riche païen de la Sicile aurait échappé à la mort à plusieurs reprises au cours de supplices défiant toute résistance humaine. Sa fête se célèbre le 15 juin et les paroissiens ont tenu à souligner cette date parce que c’est le 15 juin 1936 que la construction de l’église paroissiale commence. Ainsi, la mission et la paroisse, plus tard, ont été placées sous l’invocation de saint Guy.
L’année suivante, un bureau de poste y est ouvert sous le nom de Saint-Guy. Des dizaines de familles s’y installent par la suite et le 9 septembre 1940, la Caisse populaire de Saint-Guy est fondée.
En 1957, la paroisse de Saint-Guy est constituée canoniquement et l’année suivante, la municipalité est érigée civilement.
En 2006, la paroisse a été supprimée et annexée à la paroisse de Lac-des-Aigles en 2006.
L’acériculture est devenue dernièrement l’une des sources les plus importantes des résidents du village, mais cette municipalité rurale doit s’affronter à une situation précaire en raison de l’exode de sa population qui comptait, en 1950, 800 habitants, alors qu’aujourd’hui on y dénombre à peine 60 résidents.
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