Ville de Saint-Georges dans la MRC de Beauce-Sartigan
La ville de Saint-Georges regroupe plus de 30 mille Georgiennes et Georgiens. Elle occupe près de 200 kilomètres carrés dans la région administrative de Chaudière-Appalaches et fait partie de la municipalité régionale de comté de Beauce-Sartigan.
En fait, l’actuelle ville de Saint-Georges est née en 2001 à la suite du regroupement de quatre municipalités, deux banlieues semi-urbanisées, un secteur rural et un centre urbanisé.
Le nom de la ville honore Saint Georges, un personnage légendaire, officier dans l’armée romaine qui tua un terrible dragon. Saint Georges, personnifiant l’idéal chevaleresque, est patron de différents pays et villes du monde, dont la Grande-Bretagne. Le nom de la ville rend hommage également à Jean Georges Pfotzer, le quatrième seigneur de la seigneurie d’Aubert-Gallion, dont les limites correspondaient à une partie de Saint-Georges.
Saint-Georges de Beauce est le centre administratif d’une vaste région et son économie est florissante. On appelle Saint-Georges, la capitale canadienne de la bicyclette.
Des Abénakis venaient sur ce territoire chasser et pêcher depuis des siècles. En 1636, deux seigneuries y sont créées – la seigneurie d’Aubert-Gallion et la seigneurie d’Aubin de l’Isle (qui portent les noms des premiers seigneurs), mais elles restent désertes pendant des décennies, quoique vers le milieu du XVIIe siècle, le père jésuite Gabriel Druillettes parcourt ces terres à trois reprises et laisse une première description détaillée de la Beauce.
Le village de Sartigan est fondé vers 1679, sur les bords de la rivière Famine, tout près de son confluent avec la Chaudière. Les résidents du village sont des Abénakis catholiques, mais ils sont peu nombreux et ce n’est qu’en 1808 qu’un immigrant allemand, M. Jean Georges Pfotzer commence le véritable développement du territoire. Grâce à ses efforts la première route entre la Beauce et la ville de Québec est ouverte, en 1812. Depuis 1830, la Beauce est relié à l’État américain du Maine par la route de Kennebec.
La paroisse de Saint-Georges d’Aubert-Gallion est constituée canoniquement en 1835 et en 1856, la municipalité du même nom est créée civilement, suivie de la fondation du village Est de Saint-Georges, d’Aubert-Gallion, de Saint-Jean-de-la-Lande et de la ville de Saint-Georges Ouest. Nous avons déjà dit qu’en 2001, toutes les municipalités ont fusionné (la ville de Saint-Georges Ouest s’est jointe à Saint-Georges, en 1990).
En 1907, le chemin de fer arrive à Saint-Georges.
Au Québec, Saint-Georges a fait la une de l’actualité à plusieurs reprises en raison de graves inondations des rivières Famine et Chaudière. En 1850, 1885 et 1886, un grand nombre d’immeubles ont été détruits par les glaces qui ravageaient des rues entières et emportaient des ponts.
Au XXe siècle, les déluges de 1912, 1913, 1917, 1920, 1928, 1939 causèrent d’énormes dégâts, alors, dans les années 1960, on commence la construction du barrage Sartigan pour faire face aux inondations, mais en 1967, avant que la construction ne soit terminée, une autre débâcle a lieu. Même après l’inauguration du barrage, aux printemps 1974 et 1976, ainsi qu’en été 1976 des pluies diluviennes causent d’importants dégâts. La situation n’est guère meilleure vers la fin du XXe siècle, mais aujourd’hui la ville a pris finalement des mesures qui ont atténué les ravages et les sautes d’humeurs de la fameuse rivière Chaudière.
Aujourd’hui, la croissance de la métropole de la Beauce est due à son développement industriel qui est représenté par les secteurs de la transformation, par l’industrie du tourisme et par le développement des technologies.
À Saint-Georges, se trouve le Cimic, un centre intégré de formation professionnelle secondaire, collégial et universitaire en mécanique, unique en Amérique du Nord. Cimic possède un centre de recherches appliquées au profit des PME de la région de la Beauce.
Notons qu’au centre ville de Saint-Georges, le domaine de Seigneurie constitue un ensemble écologique de trois parcs interreliés aménagés sur un territoire de 80 hectares et où les résidents peuvent pratiquer le cyclisme, ou se promener à pied sur ses sentiers totalisant dix kilomètres. Ce sont les parcs de l’Île Pozer, le parc Veilleux et le parc des Sept Chutes.
Voir aussi :
Bonjour,
Quelqu’un aurait-il des souvenirs ou des informations concernant la venue d’étudiants américains pour apprendre le français à Saint-Georges durant l’été 1966 ou 1967. Ils étaient hébergés dans des familles. La connaissance du français devait leur permettre de joindre les Peace Corp.
Merci!