Municipalité de Saint-Fulgence-de-l’Anse-aux-Foins dans la MRC du Fjord du Saguenay
La municipalité de Saint-Fulgence-de-l’Anse-aux-Foins, située dans la région administrative de Saguenay-Lac-Saint-Jean, la MRC du Fjord-du-Saguenay, fait partie des endroits incontournables de la région du Saguenay.
Saint-Fulgence occupe une superficie de 355 kilomètres carrés et sa population permanente est de près de deux mille Fulgenciens et Fulgenciennes (mais la population saisonnière est beaucoup plus élevée, jusqu’à trois mille résidents). C’est la porte d’entrée du Fjord du Saguenay, où la rivière Saguenay devient fjord et la ville sait bénéficier de sa situation géographique privilégiée.
Saint-Fulgence est située à quelques kilomètres seulement de la Ville de Saguenay. Elle possède de riches terres propices à l’agriculture, elle est couverte de grandes forêts et l’un des 20 Parcs nationaux du Québec, le Parc des Monts-Valin s’y trouve, ainsi que le Parc Aventure Cap Jaseux et le Centre d’Interprétation des Battures et de Réhabilitation des Oiseaux CIBRO.
L’aménagement du territoire de la municipalité de Saint-Fulgence suit la rivière Saguenay et la population est répartie principalement sur ses rives.
Historiquement, la municipalité est née en 1839, avec le premier défrichement des terres et avec la fondation d’Anse-aux-Foins et d’Anse-à-Pelletier l’année suivante, fondés respectivement par M. Michel Simard et M. Roger Bouchard, originaires de Charlevoix.
Selon l’abbé G. Gagnon, la première messe fut célébrée vers la fin de 1842, dans la maison de Roger Bouchard à l’Anse-à-Pelletier. À l’Anse-aux-Foins, la première messe, a été célébrée deux ans plus tard dans la maison de François Morin.
La première église de Saint-Fulgence fut érigée en 1866. En 1870, la communauté de Saint-Fulgence est née. De 1883 à 1886, le curé de Saint-Fulgence fut Joseph-Alfred Tremblay dit Derfla, poète québécois d’une certaine renommée.
L’économie de la municipalité a toujours été caractérisée par les activités forestières et agricoles. Ces deux secteurs ont dominé l’économie locale pendant longtemps et demeurent toujours fondamentaux, même si les activités récréotouristiques occupent aujourd’hui une place d’importance.
La devise de Saint-Fulgence est Faire notre part, ce qui manifeste le souci des villageois d’améliorer leur milieu de vie dans le respect de l’identité des habitants.
Monts Valin
Le nom de ces reliefs du massif des Laurentides a été officialisé en 1992. Ces monts, situés au nord-est de Chicoutimi, forment un arc de cercle d’une longueur de 120 km entre les rivières Shipshaw et Sainte-Marguerite. Le mont Valin, qui est le plus haut sommet de ces reliefs puisqu’il culmine à 968 m, a été désigné ainsi en 1970. Ce mont comprend les pics Dubuc, Bellevue, Lagace, de la Hutte et Tête de Chien. Ce nom a été tiré de celui de la rivière Valin dont les attestations les plus anciennes remontent au XVIIIe siècle. Le nom R à Valin, cours d’eau qui serpente à travers les monts du même nom, paraît sur une carte du père Laure de 1731 et sur une autre de Nicolas Bellin de 1744. Dans son esquisse de la rivière Saguenay de 1809, reproduite dans les Journaux de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada en 1824, l’explorateur Charles Taché note aussi R. à Valin pour ce cours d’eau. Le nom Monts Valin et la variante Monts Sainte-Marguerite pour désigner cette entité orographique sont en usage traditionnel depuis un certain temps. En 1935, le géographe Raoul Blanchard mentionne « Les Monts de Valin-Sainte-Marguerite » dans L’Est du Canada français. Le motif du choix et la signification du terme spécifique Valin sont inconnus. Victor Tremblay pense qu’il peut s’agir d’un patronyme et émit l’opinion que la seule personne ayant pu donner son nom au cours d’eau serait un certain François Valin, né en 1693, et résident à Lorette, près de Québec. La variante Monts Sainte-Marguerite avait été notée au XIXe siècle. Par exemple, l’arpenteur Gédéon Gagnon écrivait en 1875, dans son rapport que « toute la partie nord-est, depuis l’embouchure de cette rivière (Sainte-Marguerite) jusqu’au trente-troisième mille, est bordée par la chaîne des monts de la rivière Sainte-Marguerite. » Le nom Valin s’applique aussi à un hameau situé sur le territoire de municipalité de canton de Tremblay. Le nom Victor-Tremblay (1775) désigné ainsi en 1980, appartient à ces reliefs.
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