Municipalité de Saint-Didace dans Lanaudière
Située à l’extrémité nord-est de la Municipalité régionale de comté de D’Autray dans la région de Lanaudière, la municipalité de Saint-Didace compte plus de 700 Didaciennes et Didaciens. À noter que le nombre de résidents a fortement augmenté ces dernières années. La superficie totale de la paroisse est de 103 kilomètres carrés.
Saint-Didace est traversée par les rivières Maskinongé et Blanche, et remplie de paysages éblouissants, de lacs de villégiature, de fermes et de forêt. Environ 65 % de sa superficie de 100 km carrés est boisée, le reste étant des terres agricoles et des terrains résidentiels (d’ailleurs le golf occupe 0,9 % du territoire de la municipalité).
Au XVIIe siècle, les Algonquins de la tribu des Têtes de Boule empruntaient la rivière Maskinongé pour se rendre faire la traite des pelleteries à Trois-Rivières. Plus tard, les Abénaquis utilisèrent le même cours d’eau, en sens inverse, pour atteindre leurs territoires de chasse au nord de Saint-Gabriel.
Dès 1815 les paroisses d’en bas du Saint-Laurent sont surpeuplées, ainsi, débute le peuplement de la région de Lanaudière, mais le processus se fait lentement : la forêt, l’absence de routes, les chutes sur les rivières sont autant d’obstacles à vaincre. Ainsi, la colonisation de ces terres avance de façon bien minime. À Saint-Didace, le développement se fait à la fois par le sud-est (rang du Ruisseau-Plat) et vers le sud-ouest (rang du Cordon). Au témoignage de M. Gonzague Ducharme dans « L’histoire de St-Gabriel » le premier colon serait Nicolas Béland; on ne peut préciser la date de son arrivée mais, d’après les recherches de M. Ducharme, en 1827, M. Béland est déjà colon.
Le 12 mai 1863 est érigée canoniquement la paroisse et le 27 août de la même année est constituée civilement la municipalité de paroisse de Saint-Didace. La municipalité est nommée en l’honneur de Didace de Ségovie (vers 1400-1463). On a voulu, en adoptant cette désignation, souligner les hautes vertus de saint Didace ou Diego, frère franciscain, portier aux couvents de Cordoue et de Séville, canonisé en 1588. Cet humble moine s’est notamment fait remarquer à Rome et en Espagne pour sa grande mansuétude à l’endroit des malades.
Vers 1880, le village, avec 2 500 habitants, devient le centre le plus populeux du comté de Maskinongé. On y trouve de tout : agriculteurs, fromageries, beurreries, médecins, notaires, beurreries, moulins à scie, maréchaux-ferrants, même un huissier.
Un lent déclin s’amorce presque aussitôt en raison de la fin des coupes de bois, de la révolution industrielle et du manque de terres cultivables. Les gens partent pour les États-Unis, pour le Témiscamingue et l’Abitibi ou pour s’installer dans les grands centres. À deux reprises, Saint-Didace se voit amputer d’une partie de son territoire : en 1904 pour la formation de Mandeville et en 1950 pour celle de Saint-Édouard-de-Maskinongé. Le point le plus bas est atteint vers 1980, où la population est de moins de 500 résidents, mais elle remonte lentement depuis.
Aujourd’hui, Saint-Didace s’est trouvé une nouvelle vocation: la villégiature. On estime en fait la population non domiciliée aussi élevée que la population permanente et la proportion ne cesse d’augmenter.
Même si elle ne connaît plus le panache d’antan, Saint-Didace vaut toujours le détour de par ses paysages éblouissants en toutes saisons, la pureté de ses lacs et l’accueil de ses habitants. Les panneaux d’interprétation, disposés le long des routes de la municipalité, abordent divers aspects de l’histoire locale.
Le rang du Grand-Portage offre des points de vue extraordinaires sur la vallée enchâssée de la Maskinongé. Les Jardins du Grand-Portage proposent de vastes jardins écologiques de légumes, d’herbes et de fleurs qui enchantent les visiteurs, ravis par les ambiances d’inspirations anglaise et orientale.
Historique de la municipalité de Saint-Didace
Saint-Didace constitue un lieu de villégiature dans une région aux paysages fort variés, agrémenté de la présence de nombre de lacs et traversé par les rivières Blanche et Maskinongé, l’endroit portant d’ailleurs jadis le nom de Petite-Rivière-Maskinongé.
Les municipalités de Saint-Charles-de-Mandeville, de Saint-Gabriel-de-Brandon et de Saint-Barthélemy lui sont contiguës. Les premiers êtres humains à fouler le sol didacien sont des Algonquins, à une époque passablement ancienne. Puis, vers 1820, des défricheurs courageux s’installent sur le territoire, formant une mission desservie à compter de 1850, laquelle sera canoniquement érigée sous le nom de Saint-Didace en 1863, celui-ci identifiant le bureau de poste local depuis dix ans.
La même année, la municipalité de la paroisse de Saint-Didace était officiellement établie. On a voulu, en adoptant cette désignation, souligner les hautes vertus de saint Didace ou Diego (vers 1400-1463), franciscain, portier aux couvents de Cordoue et de Séville, canonisé en 1588. Cet humble moine s’est notamment fait remarquer à Rome et en Espagne pour sa grande mansuétude à l’endroit des malades. Les Didaciens ont connu la prospérité, au XIXe siècle, grâce à une exploitation forestière massive, dont la saturation, à la fin du siècle, a provoqué l’exode de nombreux défricheurs.
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Les premiers habitant du Rang de la Rivière Blanche . Les Familles Paquin, Prescott, Ayotte. Don la famille est encore propriétaire de la maison familiale du chemin des deux Rivière. Qui a appartenue a mes arrière arrière grand parents ,Et même il ont planter une croix a la croisé des chemins dans les année Fin 1800 et début 1900.
Oui ‘est encore la famille Prescott qui est Propriétaire de la maison du rang des deux Rivière, Le propriétaire est Robert Prescott et son frère René qui sont âgé de 60 ans 63 ans en 2024, C’est les fils de Rosaire Prescott, et Petit Fils de Joseph Prescott et de Adélina Paquin.