Municipalité de Paroisse de Saint-Cyrille-de-Lessard dans la région de Chaudière-Appalaches
Située au cœur de la chaîne des Appalaches, dans une vaste vallée, la municipalité de paroisse de St-Cyrille-de-Lessard fait partie de la municipalité régionale de comté de L’Islet, dans la région administrative de Chaudière-Appalaches. Constituée le 1 juillet 1855 (quatrième plus ancienne paroisse de la MRC de l’Islet), la paroisse se déploie sur une superficie totale de plus de 232 kilomètres carrées, mais elle ne compte qu’environ 800 résidents.
Historiquement, ce territoire fut concédé à Pierre Lessard le 30 juin 1698 par Louis de Buade, Comte de Frontenac, Gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Bouchard, intendant de la Nouvelle-France. La seigneurie de Lessard comprenait alors un lieu de front sur pareille profondeur. Sieur Pierre Lessard ne donna cependant jamais suite à la colonisation du territoire.
La colonisation du fief de Lessard ne débute que le 9 novembre 1833, sous le régime britannique. En ce moment, M. Andrew Stuart qui, demande l’arpentage de la seigneurie Lessard (il est impossible de déterminer en quelle année M. Stuart avait été devenu Seigneur du fief de Lessard, son titre n’étant confirmé que par la réquisition ci-haut mentionnée). Un peu plus tard, le 12 septembre 1836, une requête est présentée pour ouvrir un chemin dans la région pour donner accès sur les terres de la seigneurie. Ce chemin suivra le rang 1 dans toute sa longueur et la route des Commissaires, de l’église paroissiale au 5e rang. La route Harrower sera ouverte en 1838.
Saint-Cyrille-de-Lessard fut érigée en paroisse le 12 novembre 1844. Le vocable de Saint-Cyrille honore saint Cyrille, évêque de Jérusalem, devenu patron de la nouvelle paroisse. Le 18 décembre 1854, Le Parlement du Canada-Uni abolit les titres de la seigneurie et de censitaires. La nouvelle division administrative mène à la proclamation des cantons Lessard (en 1855), Arago (en 1865) et le Vernier( en 1863).
Le territoire de Saint-Syrille-de-Lessard est parsemé de plusieurs lacs et rivières, entourés de chalets, qui attirent annuellement un grand nombre de touristes, vacanciers et amants de la nature. Les amateurs de villégiature considèrent cet endroit un véritable îlot de paix sur fond de verdure et de montagnes, avec ses forêts idéales pour les adeptes de la chasse.
Contrefort des Appalaches, Saint-Cyrille regorge de points de vue panoramiques qui surplombent à distance le fleuve. Ses collines offrent une vision imprenable sur les archipels et l’une des plus belles églises de la région couronne un promontoire notable.
Saint-Cyrille-de-Lessard est située à cinq minutes de l’autoroute 20 et à proximité des services de grandes villes de la région, dont les services de la santé, des arénas, un centre de ski de fond de qualité (à moins de 5 minutes de route de la municipalité).
Plusieurs programmes favorisent les familles résidentes, dont l’installation d’un réseau d’aqueduc, le prolongement de la rue Lord, etc. Bref, s’établir à St-Cyrille représente un avantage incontournable de s’offrir une qualité de vie incomparable dans un environnement sain et paisible.
Un fait historique curieux : L’Université de Bras-d’Apic, comté de L’Islet – Autrefois, Bras-d’Apic était un centre d’activités forestières. À la fermeture de la scierie, les travailleurs forestiers affirmaient que sans instruction et avec leur seul diplôme de l’ «Université de Bras-d’Apic », leur unique chance de survie était de s’expatrier sur la Côte-Nord ou en Abitibi. Au moment où le gouvernement du Québec met sur pied des commissions scolaires régionales et planifie l’emplacement futur des universités, le caricaturiste-éditorialiste Raoul Hunter inclut à la blague Bras-d’Apic dans un dessin de la carte universitaire provinciale. Avec humour, il inscrit aussi sur sa carte d’affaires, vice-recteur de l’Université de Bras-d’Apic. Pendant un certain temps, ce titre suscite de l’étonnement. Raoul Hunter entretien un mystère sur la nature de cette université. Tout en plaçant l’écriteau « Université de Bras-d’Apic, à son chalet, le propriétaire du dépanneur du coin fait même la promotion de cette université imaginaire sur des casquettes, des stylos, des chandails, des plaques d’immatriculation et des cartons d’allumettes. Plusieurs se souviennent encore de cette université sans professeurs ni étudiants (source de l’anecdote – Site Web de St-Cyrille-de-Lessard. Le texte est tiré du livre des œuvres de Monsieur Raoul Hunter).
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