Municipalité de Saint-Cyprien

Municipalité de Saint-Cyprien dans la région du Bas-Saint-Laurent

Saint-Cyprien est situé à la limite sud-est du haut plateau appalachien, sur le versant nord de la rivière Toupiké, à environ 70 kilomètres au sud-est de Rimouski. La municipalité compte Cyprianaises et Cyprianais et s’étend sur une superficie de plus de 136 kilomètres carrés. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de Rivière-du-Loup (région administrative du Bas-Saint-Laurent).

Les tout premiers pionniers s’établissent dans la région en 1862. Ils cultivent des céréales et ce sont eux qui ouvrent le chemin Taché du Township (canton) Hocquart. L’écrivain Adrien Thériault a rendu célèbre ce chemin par ses romans. L’écrivain Victor-Lévis Beaulieu l’a abordé lui aussi dans son téléroman « L’Héritage ».

En décembre 1882, Saint-Cyprien de Hocquart est constituée en municipalité. Son nom rappelait M. Gilles Hocquart, intendant de la Nouvelle-France entre 1729 et 1748, ainsi que M. l’abbé Joseph-Eustache Cyprien Gagné, premier curé de la paroisse, ainsi que saint Cyprien de Carthage.

Après l’ouverture du chemin Taché, la colonisation devient on dirait massive, de sorte en 1885, on compte au Canton de Rapatriement 62 familles et une population de 402 âmes. En 1886, la mission de Saint-Cyprien (qui date de 1878) est érigée en paroisse.
C’est à compter de 1862 que les premiers colons procèdent à l’aménagement de ce territoire; ils étaient originaires pour la plupart de paroisses du littoral sud du Saint-Laurent (Trois-Pistoles, Saint-Éloi, L’Isle-Verte).

Pendant longtemps, l’économie du milieu a reposé sur deux principales sources: l’agriculture et l’exploitation forestière, mais dernièrement, le village s’est doté de structures modernes. Ainsi, la création d’un plan d’urbanisme, la mise en place d’un système d’aqueduc et d’égout sanitaire, la construction d’un complexe sportif avec aréna, l’implantation d’un centre de traitement pour les cas de déficience intellectuelle et d’une auberge pour les personnes physiquement handicapées, inauguration d’un complexe multi-services avec clinique médicale, pharmacie et autres services, d’un foyer pour les personnes âgées de même que les quelques résidences d’hébergement, le CLSC, le service ambulancier, etc. témoignent du dynamisme et de l’esprit d’initiative de ces résidents.

Aujourd’hui, cette municipalité agroforestière est considérée comme un pôle important en raison de la présence, sur son territoire, d’institutions de santé, de services sociaux et de loisirs qui rayonnent sur une partie du territoire environnant. On y trouve un parc industriel. Quelques entreprises de transformation s’y sont installées dont une importante compagnie de moulage sous pression de pièces métalliques. On peut aussi dénombrer quelques sièges sociaux dont celui du CRDI-KRTB, ainsi que du Groupement forestier et agricole Taché. Quant à l’acériculture, plus de 100 mille érables entaillés y sont recensés.

Le village possède également des ressources forestières et fauniques et la municipalité est notamment bordée au sud par le lac Témiscouata où l’on note la présence des installations récréatives de l’éco-site de la tête du lac. On y trouve des collines, des versants et des vallées. Du plateau du chemin Taché Ouest, notamment du promontoire de Radout, on peut contempler, par le jeu des versants, le panorama grandiose qu’offre la vallée de la rivière Trois-Pistoles, et dans les brumes matinales du mois d’août, le paysage devient féerique.

Par son réseau hydrographique, ce territoire établit le lien entre le Saint-Laurent et le lac Témiscouata, via la rivière Ashbérish, la Chaîne des Sept Lacs, le lac Rond et la rivière Trois-Pistoles. Le village s’est développé à la confluence des rivières Plate, Toupiké et Trois-Pistoles.

C’est précisément ici que l’on rencontre la ligne de partage des eaux, à la tête du lac Rond. Cette crête limitrophe fait en sorte que le réseau alimente à la fois et le Saint-Laurent, le lac Témiscouata et, conséquemment, la rivière Saint-Jean.

Le tronçon La Toupiké et le tronçon Des Sept lacs du Sentier National traversent la municipalité de Saint-Cyprien. Des touristes y découvriront les rivières escarpées, des plateaux et d’autres magnifiques sites. D’une longueur de 144 kilomètres, le tronçon du Sentier national aménagé entre Trois-Pistoles et Dégelis traverse 10 municipalités (Trois-Pistoles, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Clément, Saint-Cyprien, Sainte-Rita, Squatec, Saint-Juste-du-Lac et Dégelis).

On y accède en empruntant la route 293 via route 132.

Historique de Saint-Cyprien

Située dans les cantons de Hocquart et de Raudot, défrichée à compter de 1850, cette municipalité du Bas-Saint-Laurent devait être d’abord créée comme municipalité du canton de Hocquart en 1883, avant de voir sa dénomination modifiée en 1959. Elle reprenait ainsi l’appellation de la paroisse fondée en 1878 de même que celle attribuée au bureau de poste local ouvert en 1882.

Jadis, on identifiait parfois l’endroit comme Saint-Cyprien-de-Hocquart et davantage sous l’expression Au Chemin Taché, nom tiré de celui d’une voie de communication construite à partir de 1870. La dénomination municipale originelle attribuée au canton proclamé en 1920, commémore le souvenir de l’administrateur Gilles Hocquart (1694-1783), intendant de la Nouvelle-France de 1729 à 1748.

Quant à Saint-Cyprien, il faut y voir l’un des prénoms de l’abbé Joseph-Eustache-Cyprien Gagné (1835-1906), curé de Saint-Paul-de-la-Croix (1873-1880) et de Sainte-Angèle-de-Rimouski (1880-1906). Il a desservi la mission de Saint-Cyprien en 1877 et 1878 et a eu l’honneur de célébrer la première messe.

Les premiers colons procèdent à l’aménagement de ce territoire, situé à 40 km à l’est de Rivière-du-Loup et contigu à Saint-Hubert, à compter de 1862 ; ils étaient originaires pour la plupart de paroisses du littoral sud du Saint-Laurent (Trois-Pistoles, Saint-Éloi, L’Isle-Verte). Aussi bien au temps de la colonie que présentement, l’agriculture demeure l’activité majeure des Cyprianais. Né au début des années 1970, dans la foulée du mouvement Opération Dignité qui visait à sauvegarder les paroisses de colonisation du Bas-Saint-Laurent menacées de fermeture, le groupement forestier et agricole Taché y produit, sur une base annuelle, plus d’un million de plants d’arbres destinés en reboisement.

Attraits touristiques de Saint-Cyprien

Saint-Cyprien se caractérise par sa vitalité et ses attraits pour les amateurs de plein air. L’Éco-Site donne accès au lac Témiscouata, sa plage, ses activités nautiques et campings. On s’adonne à la randonnée sur le Sentier national ou la Route des passants, à l’escalade, au quad, à la pêche sur glace, au ski de fond, à la motoneige, la raquette… Tout est possible !

  • Éco-site de la tête du lac Témiscouata. 140, route 232 : plage de sable de 600 mètres, baignade, kayak, location d’équipement, camping, pêche blanche.
  • Saint-Cyprien. Club de motoneige Les 4 Sentiers. 101-B, rue Collin, local 102 : Motoneige (location, service, vente).
  • ANDRÉ HALLÉ & FILS. 178, avenue Léonidas Sud.

Pour en apprendre plus :

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Paysage rural au sud du village de Saint-Cyprien. Photo : Nicolas Gagnon (Nicogag)

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