Ville de Rosemère dans les Laurentides
La Ville de Rosemère, connue pour sa beauté et son ambiance calme et harmonieuse, occupe un territoire de plus de 10 kilomètres carrés dans la région administrative des Laurentides. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de Thérèse-De Blainville, ainsi que de la Communauté métropolitaine de Montréal. Plus de 14 500 Rosemèroises et Rosemèrois y habitent.
Rosemère longe la rive nord de la rivière des Mille-Îles et elle joue un rôle majeur dans cette région qui se trouve au nord de Montréal et de Laval.
La ville de Rosemère fut pendant longtemps un site de villégiature et aujourd’hui, elle offre des services de qualité et des installations fonctionnelles à ses citoyens. On constate l’excellent état de santé économique de Rosemère, ainsi que la stabilité et le plus bas taux de taxation de la MRC de Thèrese-De Blainville.
C’est en septembre 1683 que Louis XIV concède la seigneurie des Mille-Îles à Michel Sidrac Dugué (ou Du Gué), officier du régiment Carignan-Sallières, commandant de la garnison de Ville-Marie. Pourtant, le capitaine n’entreprend aucun effort de colonisation et en 1714, la seigneurie étant déserte, selon la loi, les terres retournent à la couronne. La même année, la Seigneurie des Mille-Îles est à nouveau octroyée. Cette fois, les autorités la concèdent à MM. Jean Petit et Charles-Gaspard Piot de Langloiserie, époux des deux filles de Michel Sidrac Dugué. Mais la colonisation est lente et ce n’est qu’à partir de 1769, à l’arrivée de Marie-Thérèse de Blainville, qu’un réel développement commence.
Vers le début du XIXe siècle, la Seigneurie des Mille-Îles change de nom pour devenir la Seigneurie De Blainville, une portion portant aujourd’hui le nom de Rosemère devient propriété de William Clauss, procureur général du Haut-Canada. À la mort de l’Honorable Clauss, en 1826, les terrains passent successivement aux procureurs John Oldham, John Hettrick et David Morris jusqu’en 1909.
Durant les événements de 1837, les Patriotes de Saint-Eustache, pour couper la voie d’accès aux troupes du colonel Colborne, incendient le pont Porteous qui se trouvait à l’emplacement actuel du pont Marius Dufresne sur l’île Bélair.
C’est en 1880 que M. J.P.Withers, un employé de haut rang du Canadien Pacifique, décide de s’établir à Rosemère et c’est lui qui, impressionné par l’abondance des rosiers sauvages, donne à la région le nom de Rose. Le suffixe mere signifie marais en anglais ancien, le gouvernement accepte le nom et la ville devient alors Rosemère.
Pendant ce temps, la ville se développe vertigineusement grâce à l’ouverture du chemin de fer du Canadien Pacifique. Elle devient un lieu de villégiature. On y organise des régates sur la rivière des Mille-Îles. Plusieurs représentants de l’élite anglophone établissent leurs résidences d’été à Rosemère. Des club sont fondés, tels que le Country Club ou le Club de golf. Des restaurants s’ouvrent, parmi lesquels le Thorncliffe, très populaire parmi les Montréalais mais qui a malheureusement été anéanti par un incendie en 1982.
Le 6 février 1958, Rosemère est érigée en ville. À l’époque, la population atteint plus de 5 mille habitants. Dans les années suivantes, le développement résidentiel de la ville se poursuit et aujourd’hui Rosemère est considérée comme une «ville en harmonie», très populaire comme lieu de residence auprès des jeunes couples.
À maintes reprises Rosemère a gagné des titres provinciaux au concours Villes, villages et campagnes fleuris du Québec et en 1995, la ville s’est vu décerner le premier prix du concours canadien Collectivités en fleurs, dans la catégorie de 5 001 à 30 000 habitants. C’est la seule ville du Québec à remporter un tel prix.
D’ailleurs, Rosemère s’est vue honorée à plusieurs occasions pour la qualité de ses parcs de quartier et elle a représenté le Canada à la 1ère édition du concours Nations en fleurs en Angleterre en 1997 où la ville a obtenu la deuxième place.
Bref, Rosemère a su conserver son caractère champêtre en dépit du développement urbain.
Rapellons que Rosemère a été l’hôte de la 44e Finale des Jeux du Québec d’hiver en 2009.
La Place Rosemère est un centre commercial d’envergure regroupant plus de 200 boutiques et grands magasins – mode, restaurants, divertissement, accessoires, tendances… On y accède facilement par les autoroutes 15 et 640 (adresse : 401, boulevard Labelle, Rosemère).
Quelques attraits et services de la ville de Rosemère
Hébergement et spa : Spa et Hôtel la Finlandais. 125, boulevard Labelle, Rosemère : Spa, détente, relaxation, saunas, massothérapie, thermothérapie, 61 unités.
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