Les réjouissances immorales

Les réjouissances immorales du temps des fêtes : Elles sont condamnées par l’évêque Farthing dans une lettre aux fidèles anglicans

Pratiquons l’honnêteté : Nous avons sans doute le droit de nous rejouer mais pas aux dépens de la morale

L’évêque anglican du diocèse de Montréal a condamné sévèrement les excès auxquels la fête de Noël donne lieu parfois. Une lettre de l’évêque Farthing a été lue à cet effet dans les églises anglicanes de Montréal, dans laquelle les citoyens ont pu voir relevées certaines coutumes coupables qui sont une menace pour la moralité de ceux qui y sont adonnés. L’évêque conseilla fortement à ses ouailles de s’abstenir de ces fêtes où les préceptes de la morale chrétienne ne sont pas observés scrupuleusement.

Jésus, dit l’évêque, nous a apporté, avec lui, une vie de joie et de bonheur. Nous voici à une saison particulière de joie alors que tous s’efforcent de la rendre heureuse pour tout le monde, pauvres et riches. Pourquoi nous réjouissons-nous? Pourquoi toutes ces manifestations de bonne volonté? Ne nous réjouissons-nous pas parce que Dieu est venu partager notre vie? Jésus a fait preuve de droiture et d’amour envers Dieu par ses actions et sa vie humaine sur la terre. Voilà ce que, à notre tour, nous devons faire si nous ne voulons pas que notre imitation de la vie de Jésus ne soit une honte.

L’évêque Farthing dit ensuite qu’il est pénible de songer que nous célébrons la venue de Jésus sur la terre au milieu de scènes de nuit, de réveillons qui sont, nous le savons, incompatibles avec la vie chrétienne.

La coutume veut que nous célébrions la fin de l’année et le commencement de la nouvelle par des fêtes de nuit, tant à la maison qu’en public. Trop souvent nous apprenons que des excès de toute sorte sont pratiqués, malheureusement, que des jeunes gens et aussi des fillettes s’énivrent. Il en est sans doute d’autres qui participent à ces fêtes et y ont une bonne conduite, mais ne subissent-ils pas l’ambiance de cette atmosphère immorale?

L’évêque ne condamne pas les réjouissances sociales, mais il demande à tous les membres de son église de se préparer à commencer l’année en compagnie de Dieu afin de continuer à vivre avec Lui toute l’année.

(Texte déniché dans le journal Le Canada, 26 décembre 1927).

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Une église triste. Photo: Histoire-du-Quebec.ca.

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