Les pêcheries canadiennes au cours de 1928 et 1929
La part du Québec et des Provinces Maritimes dans le développement des exploitations de pêche canadiennes. – Ceux que l’industrie fait vivre. – Pêches hauturières et côtiers. – La richesse des prises dans l’Atlantique.
(Article préparé sur des statistiques officielles du ministère des pêcheries canadiennes, à Ottawa. Publié le samedi 18 janvier 1930).
Bien que la compilation des éléments de statistiques, propres aux exploitations canadiennes de pêche en 1929, n’achève encore pas . Les chiffres non contrôlés relatifs aux pèches maritimes, effectuées en la période de 11 mois – janvier novembre 1929 – n’en dénotent pas moins que les prises globales de l’année sont quelque peu inférieures à celles de 1928.
Ce fléchissement est toutefois contrebalancé par une augmentation dans le chiffre des recettes réalisées par les pêcheurs dans la valeur de leurs produits au débarquement. Dans la période janvier – novembre, les prises de poisson de mer se montent à environ 977,000,000 de livres. Soit près de 26,000,000 de livres de moins que les quantités déchargées en la saison correspondante de 1928. Mais, comme on l’a donné à entendre plus haut, la valeur de $25,365,000 au débarquement manifeste un accroissement légèrement supérieure à 82,000,000.
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En ce qui a trait à Québec donc. Ni les chiffres relatifs aux prises de poisson de mer, ni les chiffres relatifs à leur valeur au débarquement ne sont, pour les onze mois sous revue, aussi élevés que ceux de la période janvier-novembre 1928. Ces prises se sont, en effet, totalisées à environ 60,000,000 de livres par comparaison à 74,733,000 de livres en la saison correspondante de 1928, bien que la valeur au débarquement n’accuse qu’un fléchissement de $75,000. Les chiffres propres à la valeur au débarquement en la période janvier-novembre furent de $1,211,000 par comparaison a $1,284,938 en janvier-novembre 1928.
La statistique relative aux exploitations de pêche fluviales et lacustres n’est pas encore disponible. Tout comme manque, du reste, celle particulière à la valeur commerciale ou marchande des poissons maritimes, fluviaux et lacustres et de leurs produits. Ces catégories de statistique apparaissent par émissions ou livraisons annuelles et s’établissent par les autorités provinciales en certains cas. La compilation, la coordination et la centralisation des données qu’elles comportent ne se termineront pas avant quelques semaines.
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Pour ce qui est de la valeur commerciale et marchande du rendement de l’année en produits de pêche, il convient de signaler un décroissement accentué dans la production des conserves de saumon en Colombie britannique. Aussi bien qu’un fléchissement dans les recettes dérivées de la production des poissons séchés sur la côte orientale.
La diminution, constatée dans h production des conserves de de saumon sur la côte occidentale s’impute aux saumons rose et chum. Cependant il est bon de faire observer que les rendements en conserves de ces deux races de salmonidé avaient atteint en 1928 de chiffres sans précédent. La mise en conserve du saumon sockeye en 1929 fut de quelque 72,000 caisses supérieure à celle de 1928.
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La production en conserves du saumon coho se caractérise de même par une certaine augmentation. Le fléchissement, constaté toutefois dans le rendement en conserves des saumons rose et chum. Suffit à neutraliser tous les autres gains. De sorte que dans l’ensemble le rendement de saumon ne s’élève dans la province qu’à 1,390,000 caisses de 48 livres. Cela par comparaison à 2,035,000 caisses l’année d’avant.
D’un autre côté, il convient de ne pas oublier que la mise on conserve de 1928 se caractérise comme une des plus importantes productions jamais enregistrées dans les annales de la pêche en Colombie britannique. S’il est vrai qu’en 1929 le rondement en conserves de saumon y fut moindre qu’en 1928. Son chiffre n’en reste pas moins supérieur à 1927.
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Sur la côte atlantique, la production du poisson séché, qui constitue une des principales branche de l’industrie des pêches en celle région du Canada, accuse pour la période des onze mois, close en novembre, une légère diminution par rapport à la saison correspondante de 1928.
De même les cours pratiqués sur les marchés n’atteignent pas la cote de 1928. On signale des accroissements dans la production des lieu, colin, merlan séchés, de l’aiglefin séché et de la merluche et lingues séchées. Pourtant ces gains furent plus qu’annulés par le fléchissement constaté dans le rendement en morue séchée. De sorte que les quantités de poisson séché pour le marché ne se totalisent qu’à 486,632 quintaux. Cela par comparaison à 495,912 quintaux en janvier – novembre 1928.
D’autre part, la mise en conserve des homards une autre branche importante de l’industrie des pêcheries de la côte orientale, s’est distinguée par une plus forte production dans la période sous revue que dans la saison correspondante antérieure. Le rendement en conserves de homard s’est, en effet, chiffré à 126,480 caisses soit un gain net de 14,175 caisses.
La mise en conserve de la sardine, qui prend de plus en plus d’importance dans l’industrie des pèches de la côte atlantique, s’est aussi signalée par un accroissement. À la fin de novembre, le rendement en conserves de sardines s’était élevé à 133.653 caisses, soit un gain net de 1.621 caisses.
Importance de l’industrie des pêches
Si on tourne maintenant son attention de l’étude des exploitations de 1929 vers des considérations d’ordre général, on constatera que l’industrie des pêches comporte un capital supérieur à $60,- 00.009, et qu’elle donne directement de l’emploi à près de 80.000 personnes. En tenant compte de ceux qui dépendent de ces travailleurs pour leur subsistance, on peut sans crainte affirmer que la pêche constitue un moyen d’existence pour plusieurs centaines de mille de Canadiens.
Elle est ainsi une source de travail pour un grand nombre d’autres habitants de ce pays qui bénéficient indirectement de l’exercice de ses exploitations, ainsi par exemple, les ouvriers préposés au transport des marchandises et des produits. Qui se trouvent à manutentionner les millions de livres de poisson et de sous produits de poisson, acheminés chaque année vers les divers marchés.
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Tels encore les ouvriers, affectés à la construction des navires et des barques et des appareils de propulsion. Tels aussi les fabricants de filets, de cordages, de gréments et voiles. Les fabricants de boites métalliques, de barriques, de caques, de caisses, de boucauts et autres récipients dans lesquels s’expédient les poissons.
Tels les ouvriers qui, dans les usines, manufacturent les cirés, les cabans et autres vêtements spéciaux en usage parmi les pêcheurs; tels enfin les producteurs de tous les articles nécessaires à la pratique de la pêche. Comme source de travail et de recettes, l’industrie des pêches exerce sa bienfaisante influence dans toutes les régions du Canada, côtières et continentales à la fois, et cela au profit des groupes les plus divers de notre population.
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Quelque 1,400 navires et environ 35,000 voiliers, barques à rames et bateaux à moteur sont affectés à la pratique des opérations de pêche. Un certain nombre de chalutiers à vapeur y sont aussi employés. La valeur de tous ces navires et barques et des engins et appareils, employés par les pêcheurs, se chiffre à quelque $30,000,000.
Les fabriques de conserve, les usines et ateliers pour le traitement de la substance du poisson aussi bien que les fabriques d’engrais, d’huiles et de farines de poisson contribuent pour des millions à l’importance industrielle de la pêche. En 1928, ces fabriques, usines, ateliers et établissements valaient près de $27,000,000.
En 1929, le nombre des fabriques de conserves de homard licenciées se chiffra à 359. Furent aussi licenciées: soixante et onze fabriques de conserves de saumon. 29 fabriques de conserves de myes ou clanques et praires et 33 autres fabriques de conserves au nombre desquelles se trouvent comprises les les fabriques de conserves de sardines. furent aussi licenciées soixante-dix-sept fabriques d’engrais, de farines et d’huiles de poisson.
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Le nombre exact des établissements affectés en 1929 au traitement de la substance des poissons, des mollusques et des crustacés ne se connaîtra pas avant la fin de l’année. Pourtant nous savons qu’en 1928, le chiffre en fut de 204.
C’est aux États-Unis que le Canada exporte la majeure partie de ses produits de pêche. Toutefois nos négociants et fabricants en expédient aussi en plus de cent autres contrées. Les produits de la pêche au Canada sont acheminés vers tous les continents et la nature en est variée. C’est ainsi que les conserves de saumon se vendent en quelque trente pays étrangers. Dans le cours de l’année civile 1928, le Canada a disposé en pays étrangers de $38,096,245 de poisson et de produits de poisson, soit un gain de près de $3,282,000 pour comparaison à 1927. En matière d’échanges commerciaux, le bilan des importations et des exportations de poisson s’est liquidé l’année dernière par une somme de $34,000,000 à l’avantage du Canada.
Pêches hauturières et côtières en 1929
Le fléchissement des prises de poisson de mer en la période janvier-novembre de 1929, par comparaison aux prises de la saison correspondante de l’année d’avant, est imputable au ralentissement des exploitations de pèche exercée sur la côte du Pacifique.
Les pêches hauturières et côtières, propres au littoral oriental délimitant les provinces: Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Île du Prince-Édouard et Québec, se distinguent par un certain accroissement. D’autre part, le gain d’environ $2,005,000, réalisé dans la valeur au débarquement pendant la période 1929 sous revue, est surtout dû aux exploitations pratiquées sur la côte occidentale.
En effet, malgré le décroissement constaté dans les déchargements. la valeur au débarquement des prises, recueillies sur la côte du Pacifique, manifeste un relèvement d’environ $1,578,000 tandis que sur le littoral atlantique l’augmentation de la valeur au débarquement ne fut que de $427,000.
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L’augmentation des pris de saumon sockeye, la race de salmonidé qui entraîne les prix les plus élevés, constitue le principal facteur du relèvement des chiffres relatifs à la valeur au débarquement sur la côte occidentale.
Sur le littoral atlantique, les débarquements sont montés i environ 508,690,000 livres par comparaison 490,349.000 livres en janvier-novembre 1928. Sur la côte occidentale, les prises, au chiffre de 409,000,- 090 de livres environ, furent de 44,000,000 de livres inférieures à ensemble des onze premiers mois de 1928. Le tableau suivant établit la comparaison entre les résultats propres aux deux périodes:
Côte Orientale ..$11,711,000 (1928) $11,283,750 (1929) Côte Occidentale : 13,653.000 (1928) 12,075,150 (1929). Il convient toutefois de se rappeler que les données statistiques propres à la période janvier-novembre, tant en ce qui concerne les prises que la valeur au débarquement n’ont pas encore été contrôlées.
Côte atlantique
Dans la pêche des morues, l’une des plus importantes branches de l’industrie sur la côte de l’Atlantique, on constate des gains dans les prises du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard en la période 1929, gains lus qu’annulés par les fléchissements signalés dans les déchargements opérés en Nouvelle-Écosse et Québec.
Les deux provinces productrices de morue par excellence, de sorte que dans l’ensemble les prises propres à la côte ne furent que de 182,965,000 de livres, d’une valeur au débarquement de $3,529,850, tandis qu’en janvier – novembre 1928 les prises de morue s’étaient chiffrées à 202, 784,600 livres d’une valeur au débarquement de $3,758,355. La Nouvelle-Écosse, qui tient la tête dans la pêche des morues sur le littoral oriental, donna lieu à des déchargements de quelque 124,315,000 livres pendant les mois de 1929. Cela par comparaison à 140,196,100 livres en la période 1928.
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D’autre part, les déchargements d’aiglefin se caractérisent dans l’ensemble par un accroissement. Au chiffre de 51,512,000 livres, ils dépassent de 8,000,000 de livres les prises de la période correspondante de 1928. pêcheries canadiennes
Les prises de Québec et du Nouveau-Brunswick ont quelque peu fléchi mais on constate un relèvement dans la pêche du flétan exerce en Nouvelle-Écosse et dans l’Île-du-Prince-Édouard. La valeur du flétan au débarquement s’est totalisée à $928,000, soit un gain d’environ $190,000. Les déchargements de merluche et lingue, au chiffre de 32,920,000 livres, furent de 9,7000,000 supérieures aux prises particulières à la période de 1928. la valeur au débarquement s’en élève à près de $247,000 par comparaison à $179,850 en la saison antérieure.
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On signale un accroissement sensible dans les prises du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.
Les lieu, colin merlan, ne sont pris que par les pêcheurs du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, provinces à l’égard desquelles on enregistre un déclin de quelque 1,100,000 libres pour l’ensemble de la pêche de ces poissons avec une diminution correspondante de plus $12,000 dans la valeur au débarquement et cela en dépit du relèvement constaté en Nouvelle-Écosse tant dans les prises que leur valeur.. L’ensemble des prises fut d’environ 5,219,400 livres d’une valeur au débarquement de $51,600, cependant que dans la période correspondante antérieure les prises s’étaient totalisées à 6,330,200 livres d’une valeur au débarquement de $43,843.
Dans le cas du flétan, on signale une augmentation substantielle tant dans les prises que la valeur. La majeure quantité du flétan, extrait des eaux qui baignent la côte atlantique, est recueillie par les pêcheurs de la Nouvelle-Écosse, et au cours de la période sous revue, leurs prises sont montées à 2.975,000 livres, d’une valeur au débarquement d’environ $396,400 par comparaison à des prises de 2,562,700 libres et à une valeur au débarquement de $299,296 en la période janvier-novembre 1928. Québec et Nouveau-Brunswick se distinguent par une augmentation dans leurs déchargements de flétan, mais les prises de flétan effectuées par les pêcheurs de ces deux provinces, ne sont jamais importantes. Le flétan n’est qu’accidentellement pris par les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard.
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La période des onze mois s’est caractérisée par une forte hausse de la pêche des harengs dans les provinces maritimes, de sorte qu’en dépit du fléchissement constaté dans Québec, les prises de hareng propres à la côte se sont totalisées â 91,460,000 livres, soit près de 13.000,000 de livres au -dessus des déchargements opérés en In saison 1928. Au chiffre de $585.300, la valeur nu débarquement se signale par une augmentation de près de $40.000. Le Nouveau-Brunswick se distingue par un accroissement supérieur à 11.- 500 livres, la Nouvelle-Écosse par un accroissement de 7,000,000 de livres et l’Île-du-Prince-Édouard par un relèvement d’environ 500,- 000 livres. En Québec la pêche des harengs accuse un fléchissement de plus de 6,300,000 livres.
La pèche de la sardine, surtout pratiquée nu % Nouveau-Brunswick, a produit des résultats légèrement inférieurs à eux de janvier-novembre 1928: 250.000 baril:, par rapport à 258,511 barils. Toutefois, au chiffre de $366,180, la valeur au débarquement fut d’environ $36.000 supérieure â celle de la période antérieure. Les prises d’éperlan se caractérisent par un décroissement au Nouveau-Brunswick, province où s’exercent tes plus importantes pêches d’éperlan.
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On signale de même un relèvement en Québec et dans l’Île-du Prince Édouard. Les gains, réalisés en Nouvelle-Écosse, furent peu sensibles. Pour les quatre provinces, les prises d’éperlan se sont totalisées à 5,290.000 livres. Par comparaison à 6.312,500 livres en la période 1928. La valeur au débarquement en fut de $533,245 par comparaison à $503.900. Partout, si ce n’est dans les eaux du Nouveau-Brunswick, les prises de maquereau manifestent une augmentation.
Pour les quatre provinces les prises de maquereau se sont totalisées à 15,769,400 livres, soit un gain d’environ 3.900,000 livres, la valeur au débarquement est passée de $325,300 à un chiffre tant soit peu supérieur à $302,000. Les prises de saumon et leur valeur au débarquement sont montées à un chiffre supérieur à celui de 1928. La même remarque s’applique aux gasparots. En Nouvelle-Écosse, les prises d’espadon et leur valeur au débarquement accusent un fléchissement. La Nouvelle-Écosse est la seule province où se capture l’espadon. Les prises de thon, bonite, germon, qui ne s’effectuent aussi que par les pêcheurs de la Nouvelle-Écosse, se sont chiffrées à 287,700 livres. Soit un accroissement de quarante pourcent.
Mollusques et crustacés de la côte Atlantique
Dans toutes les provinces de la côte atlantique, on signale des augmentations dans les prises de homard. Se sont totalisées à environ 36,746,000 en la période de onze mois sous revue, soit un gain légèrement supérieur à 5,000,000 de livres.
Les cours pratiqués, toutefois, en la période 1929, ne se sont révélés aussi élevés qu’en 1928 de sorte que l’accroissement en valeur au débarquement ne fut pas de pair avec le relèvement de la pêche. En janvier-novembre 1928, la valeur au débarquement des homards, extraits des eaux de la côte, ne fut que de $3,516,043, cependant qu’au cours de la période qui vient de s’écouler, cette même valeur s’est élevée à $3,546,465.
Le tableau suivant établit par province la comparaison entre les chiffres relatifs à 1929 et ceux relatifs 1928 :
Nouvelle-Écosse, 11 mois, 1929 : 18,854,000 livres; 11 mois, 1928 : 17,066,300 livres.
Nouveau-Brunswick, 11 mois 1929 : 7,876,900 livres, 11 mois 1928 : 6 5,577,900 livres.
Île-du-Prince-Édouard, 11 mois 1929 : 7,676,900 livres, 11 mois 19298 : 6,447,500 livres.
Québec : 11 mois 1929 : 2,774,700 livres. 11 mois 1928 : 3,571,600 livres.
Au chiffre de 1,664 barils, les déchargements d’huîtres en Nouvelle-Écosse accusent un fléchissement de quelque cent barils par rapport à la période janvier-novembre 1928. Mais avec une production de 14,146 barils, le Nouveau-Brunswick se distingue par un accroissement supérieur à 2,000 barils cependant que par son rendement de 5,002 barils, l’Île-du-Prince-Édouard se caractérise à son tour par une augmentation de 246 barils par rapport aux résultats de la période correspondante.
Les fonds marins du littoral de Québec ne se prêtent pas à la multiplication de ces mollusques. La valeur au débarquement des prises d’huîtres, opérées dans les provinces maritimes, s’est traduite par $127,316, soit un accroissement de plus de $5,000.
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La pêche des pétoncles ou vanneaux accuse, toutefois, un déclin sensible dans les quatre provinces atlantiques. Cette pêche ne produisit que 15,063 barils dans les onze mois par comparaison à 22,737 barils dans le cours du du même laps de temps en 1928. En Nouvelle-Écosse, province par excellence pour la production des pétoncles ou vanneaux, les prises n’en furent que de 14,154 barils, soit un décroissement de 7,300 barils. La valeur des pétoncles ou vanneaux au débarquement atteignit le chiffre de $95,100, soit un déclin de quelque $27,000.
On constate un gain de quelque 3,800 barils dans les déchargements de myes, ou flanques et praires: 48,059 barils par comparaison à 44,234 barils en la période 1928. Toutefois au chiffre de $80,725, la valeur de ces mollusques au débarquement n’accuse que quelques centaines de dollars d’abaissement. La Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard se distinguent par des augmentations sensibles dans les déchargements, cependant que le Nouveau-Brunswick accuse un fléchissement prononcé dans les prises de ces mollusques. C’est dans cette dernière province que se prend la majeure partie des myes ou flanques et des praires. Québec accuse de même un déclin dans la production de ces mollusques.(Rapport publié le 18 janvier 1930).