La question numéro 20 posée aux femmes à l’enregistrement
Enregistrement des femmes : Comment chacune peut y répondre par les actes
Sur la carte pour femmes de l’enregistrement National la question numéro 20 c’est lit comme suit : « Vos conditions de vie actuelle vous permettent-elles de rendre certains services dans la crise nationale actuelle en transportant vos efforts du domaine de votre emploi actuel en outre pour lequel vous avez des aptitudes ? A) Où vous pourriez retourner au foyer tous les jours ? B) Où vous seriez éloignée de votre foyer ?
Le questionnaire préparé par le Comité National de l’Enregistrement Volontaire des femmes, dont la section de Québec est dirigée par Madame Athanase David et son comité, chambre 1036 Édifice Canada Cement, est en réalité cette question en détail. Les questions posées se rapportent aux compétences féminines que l’on pourrait utiliser dans la présente crise nationale.
Toutes leurs aptitudes sont énumérées. On leur demande aussi la somme de temps qu’elle pourraient fournir sans rémunération, ou si leur situation ne leur permet pas de travailler gratuitement, le temps qu’elles pourraient donner moyennant un certain salaire.
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On porte une attention spéciale à la question « Seriez-vous disposée à accepter temporairement des enfants et des adultes chez vous ? Maintenant ou en cas de crise ? Moyennant paiement ou non ?
C’est un problème que l’on a besoin d’envisager dans un avenir très rapproché. Ainsi chaque femme sait que sans organisation nous ne pourrions faire face à une telle situation.
Cet enregistrement volontaire des femmes du Canada, commencé au début du printemps, est maintenant terminé dans presque toutes les provinces du Dominion excepté Québec et les Maritimes.
Quand le gouvernement décida d’enregistrer tous les Canadiens, Mademoiselle Marguaret Hyndman, K. C., de Toronto, qui est présidente du comité exécutif et directrice de l’organisation de l’enregistrement volontaire des femmes du Canada, suggéra au gouvernement fédéral d’inclure des questions d’après lesquels on pourrait organiser l’entraînement volontaire des femmes et différents services
Le gouvernement demanda alors que l’enregistrement volontaire, déjà complété dans quelques provinces, se poursuive à travers tout le Canada.
* Enregistrement des femmes
L’honorable James James Gardiner, ministre des services de guerre, expliqua que l’on emploierait le plan en union avec celui d l’enregistrement obligatoire.
Madame David fait remarquer que Dany les mille premières questionnaires remplis, 167 femmes consistent à prendre des réfugiés. De plus, 426 sont capables de travailler sans retourner à leur foyer. 34 son garde-malades graduées. 79 possèdent des certificats de premiers soins aux blessés. Une un diplôme des médecin.
Dans ce premier mille ce trouvent aussi 13 mécaniciennes et 23 techniciennes de laboratoire. Toutes désirent vivement mettre leur activité au service de leur pays.
Pour plus de détails, s’adresser au Comité de l’enregistrement volontaire des femmes du Canada. H.A. 2939.
Journal Le Canada, Montréal, samedi 24 août 1940.