Québec à la fin du XVIIIe siècle

Québec à la fin du XVIIIe siècle

Ville de Québec au XVIIIe siècle. En 1790, la population totale du Québec est de 190 000 habitants. La ville de Montréal regroupe 18 000 résidents et celle de Québec en compte 14 000. C’est à cette époque que Montréal prend l’avantage sur sa sœurs aînée.

Cependant, la ville de Québec demeure la capitale de la colonie, mais elle perd graduellement de son importance économique.

En 1790, les francophones forment encore la majorité de la population. Les anglophones viennent cependant de connaître un apport important avec l’arrivée des loyalistes américains.

Au totale, on évalue de 7 000 à 9 000 le nombre de sujets des Treize Colonies qui, pour demeurer fidèles au roi d’Angleterre, sont venus vivre dans la province de Québec.

Désormais, soit depuis la fin du XVIIIe siècle, le mot Canadiens ne se réserve plus aux habitants d’origine française. On appelle aussi les Canadiens les Anglais, les Écossais et les Irlandais, établis au pays depuis plusieurs décennies.

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Les relations entre les différents groupes ethniques sont parfois tendues. Les loyalistes éprouvent quelques difficultés à s’établir sur des terres qui appartiennent aux seigneurs francophones. D’autre part, les autorités anglaises préfèrent éviter que de trop nombreux loyalistes s’installent près de la frontière, dans la région des Eastern Township – Cantons de l’Est.

Il faut donc imaginer d’autres possibilités, d’autres régions à coloniser. Celles-ci sont vite trouvées, à l’ouest de Montréal.

villes de Nouvelle-France, fin du XVIIIe siècle
Rue Le Royer, ouverte vers la fin du XVIIIe siècle. Cours Le Royer à Montréal. Illustration : Histoire-du-Quebec.ca.

Val-Bélair (secteur de Québec)

Cette ancienne municipalité de la communauté urbaine de Québec, qui se situe dans la partie ouest de cette communauté urbaine, est distante du noyau de Québec de 16 km, au nord-ouest de la ville de L’Ancienne-Lorette.

La présence du mont Bélair, dont l’altitude atteint quelque 485 mètres, ainsi que l’existence de plusieurs ruisseaux, petits lacs, coulées, sources souterraines caractérisent le paysage bélairois. Fondée en 1906, la paroisse de Saint-Gérard-Majella (nom parfois orthographié Magella) est détachée de L’Ancienne-Lorette à l’occasion de son érection canonique en 1909. Elle occupait un secteur appelé à l’époque La Montagne. Elle donnera son nom à la municipalité de paroisse créée la même année.

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Saint-Gérard Majella (1726-1755) entre chez les Rédemptoristes en 1749 et meurt bientôt de la tuberculose. Invoqué par les mères de famille pour la naissance heureuse d’un enfant, il sera canonisé en 1904, époque où l’on songeait à la création de la paroisse qui porte son nom.

En 1965, la municipalité accède au statut de ville et son appellation est modifiée en Bélair, rappel de la seigneurie concédée en 1682 par l’intendant de Meulles et le gouverneur Le Febvre de La Barre à Guillaume Bonhomme, laquelle était également connue jadis sous l’appellation de Bélair. D’ailleurs, un secteur porte toujours le nom Bélair et rappel du noyau central de l’ancienne municipalité homonyme.

La localité prendra son nom actuel Val-Bélair en 1973, par suite de la fusion intervenue entre cette localité et Val-Saint-Michel, créée en 1933 à même le territoire de Saint-Gérard-Majella. À l’origine, on ne considérait pas Val-Saint-Michel comme un endroit de villégiature. Surtout à partir de 1939-1940, les gens travaillant à Valcartier habitaient l’endroit. Ils travaillaient donc à la base militaire et aux usines d’armement. C’étaient des civiles pour la plupart.

Malgré un sol rocailleux peu propice à la culture, Val-Bélair, campagne près de la ville anciennement, connaît au début des années 1990 une expansion de sa population grâce au titre de Ville de la nature que ses dirigeants moussaient régulièrement.

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