Les frères Kirke à Québec et le retour des Français
Au printemps 1628, les premiers navires de la compagnie des Cent-Associés naviguent en direction de Québec. Ils portent, à leurs bords, le ravitaillement de la colonie et prs de 400 nouveaux colons français. Lorsqu’ils atteignent les côtes de Tadoussac, les Français font face à une flotte de navires dirigée par les frères Kirke. Ce sont des corsaires anglais. (Corsaire – marin engagé par un royaume pour attaquer des navires ennemis).
La prise de Québec par les frères Kirke
Les Frères appartennent à la Company d’adventurers to Canada, une compagnie anglaise qui veut s’emparer du commerce des fourrures et expulser les Français.
En 1628, après avoir pris possession du poste de traite de Tadoussac, la flotte des frères Kirk intercepte les quatre navires de la Compagnie des Cent-Associés. Les Anglais les obligent à retourner en France. Cette offensive empêche non seulement l’arrivée des 400 nouveaux colons, mais aussi le ravitaillement de la colonie de Québec.
La colonie résiste plusieurs mois aux pressions des frères Kirke. Cependant, en septembre 1629, Champlain n’a plus le choix. En effet, la colonie est au bord de la famine. Il cède alors Québec aux frères kirke et quitte la Nouvelle-France avec la majorité des colons. À son arrivée en France, Champlain apprend que la prise de Québec a eu lieu deux mois après la signature d’un accord de paix entre la France et l’Angleterre. En 1632, après trois ans de négociations, le roi d’Angleterre, Charles Ier, rend finalement la Nouvelle-France à Louis XIII.
Le retour des Français à Québec
Een 1633, Champlain est de retour à Québec avec 200 colons. L’année suivante, il demande à Laviolette d’établir un poste de traite à Trois-Rivières. Il demande aussi à Jean Nicolet, un interprète très respecté par les Améridiens, d’explorer les territoires à l’ouest de la Huronie.
Samuel de Champlain meurt le 25 décembre 1635. Pour lui succéder, la Compagnie de Cent-Associés fait appel à Charles Huault de Montmagny. Celui-ci devient donc, en 1636, le tout premier gouverneur de la Nouvelle-France.