Premiers contacts entre les Autochtones et les Européens

Les premiers contacts des autochtones avec les Européens

L’arrivée des Européens en Amérique n’est pas le fruit du hasard. Dès la fin du 15e siècle, deux principales raisons poussent les royaumes d’Espagne, du Portugal, de France et d’Angleterre a entreprendre de grandes explorations. Ces raisons sont le commerce et la recherche de richesses.

L’origine des grandes explorations

En 1453, les Ottomanes, des ennemis des royaumes européens, prennent le contrôle des routes commerciales qui permettent d’acheminer les épices et la soie en provenance de l’Asie vers l’Europe.

La plupart des royaumes européens décident alors de financer des expéditions pour trouver des nouvelles routes maritimes vers l’Inde la Chine. Appauvris par les guerres répétées qui les opposent en Europe, ces royaumes sont également à la recherche de nouveaux territoires dans le but de s’approprier leurs richesses. Ils recherchent plus particulièrement de l’or, de l’argent et des pierres précieuses.

Certains navigateurs pensent que la route maritime la plus courte pour aller en Chine passe par l’océan Atlantique. Christophe Colomb est l’un de ceux-là. En 1492, il navigue vers l’ouest. Il atteint donc les Antilles, et croit qu’il s’agit du Japon.

Au retour de Colomb en Europe, les dirigeants des grands royaumes européens pensent que les terres à l’ouest sont donc voisines de la Chine. C’est ça qui explique la poursuite des explorations dans cette direction.

En 1497, un autre navigateur, Jean Cabot, atteint cette fois la côte du Labrador. Il prend alors possession du territoire au nom du roi d’Angleterre. Dans son récit de voyage, il raconte avoir croisé, au large de l’île de Terre-Neuve de gigantesques bandes de mourues. Cette nouvelle se répand rapidement. Les pêcheurs européens se mettent alors à traverser l’océan Atlantique pour profiter de ces extraordinaires zones de pêche.

Les premiers contacts avec les pêcheurs et les baleiniers européens

Au début du XVIe siècle, des pêcheurs et des baleiniers basques, normands, bretons, anglais et portugais installent des campements saisonniers sur les côtes du sud du Labrador, des îles de Terre-Neuve et du Cap Breton. Fidèles à leurs coutumes, les Amérindiens qui habitent ces régions les accueillient avec enthousiasme. Ils les invitent à faire des échanges. Les pêcheurs européens offrent aux Amérindiens des objets en métal (couteaux, haches et chaudrons) et des objets en verre et en porcelaine. Le verre, la porcelaine et les métaux (sauf le cuivre) sont des matériaux alors inconnus des autochtones. Les pêcheurs européens reçoivent en retour de la viande et surtout des fourrures.

Au fil des années, l’échange de fourrures devient un véritable commerce. En fait, certaines nations algonquiennes accumulent de plus en plus de peaux en hiver pour pouvoir les échanger au printemps contre des objets européens. Les objets apportés par les Européennes, surtout ceux en métal, entrent alors dans les nombreux réseaux d’échanges entre autochtones. De leur côté, les pêcheurs et les baleiniers européennes traversent l’océan. Ils le font donc autant pour la pêche à la morue que pour la traite des fourrures, un commerce très profitable.

Voir aussi :

premiers contacts
Premiers contacts. Peinture du XIXe siècle.

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